On ne "défend" plus que les plus forts

Publié le par imagiter.over-blog.com

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"En 2010, les états industriels réunis dans l'OCDE ont dépensé pour leurs paysans – au titre des subsides à la production et l'exportation – 349 milliards de dollars. (…) Le budget de la FAO, de son côté, s'élève à 349 millions, soit un montant mille fois inférieur (p. 234  – Jean Ziegler – Destruction massive, Géopolitique de la faim, octobre 2011)." Soit ce que l'Omc considère comme "pervertissant" la concurrence, d'un côté (mais l'Omc club des trop riches olalalalala passe l'éponge là dessus, n'est- ce pas, les riches ont tous les droits et aucun devoir…) qui a pour résultat – dumping agricole très antisocial – de ruiner les paysans et de semer les famines. De l'autre, la FAO (Food and Agriculture Organization) qui nourrit tous ceux qui ont faim et a pout tâche d’affronter l’extrême pauvreté se voit démunie de ses subsides et mise sur la touche.…1 000 fois plus de possibilités (illégales, d'ailleurs !) pour détruire, nuire, saccager et 1000 fois moins pour sauver, réparer, reconstruire…l'image de réel , cette- fois, offre le même cannibalisme enragé !!! Il est évident qu’on ne "défend" plus que les plus forts. Et qu’on laisse tomber les autres

 

Avaient déjà alerté à ce sujet, les justifications incohérentes sur le démantèlement des services publics qui fausseraient la concurrence. Ce qui semble vraiment dément, il n’y pas d’autres mots. Oui, la monstruosité capitaliste est telle qu'il faille inventer de nouveaux concepts tels « monopole à but non lucratif »…Monopole à titre lucratif du privé contre services publics désintéressés. Toucher aux services publics c’est spolier au maximum les plus pauvres et les plus faibles – qui n’ont que cela comme protection et garantie…

 

L’Omc, s’est, ainsi, complètement déshonorée attaquant les ONG qui distribue de la nourriture gratuite, lors de famines, pour atteinte à cette concurrence…à sens trop unique. Vous mourrez de faim la seule chose urgente et essentielle c’est d’acheter votre nourriture. Il n’est pas du tout à prendre en considération qu’à cause des prédations des trop riches vous soyez justement insolvable et donc affamé - la névrose obsessionnelle crache juste, ayant régressé dans l’hébétement inhumain pire que chez Kafka – il « faut » tout acheter. Point barre – vous n’avez plus aucun droit…Le gratuit est une atteinte à cette concurrence qui ne l’est pas, en fait, une « vraie » concurrence…

 

Comme nous avons illustré les facettes de cette monstruosité mentale dans les blogs récents « Insolvables : trouver le dissolvant de l'insolvable ? », « Scoop : cannibalisme des traders ? », « Le "marché" n'est pas libre du tout » ou « Imputations directes : lorsqu'un seul long trajet en voiture vaut un an de nourriture d'un enfant…  qui aboutissent tous à cette conclusion : LE MARCHE LIBRE C'EST QUE POUR UN SEUL ET CONTRE TOUS LES AUTRES. Y trouver un seul exemple où déréguler ne soit pas tout dérégler, tout détruire tels les nihilistes de la fin du monde, rendre impossible quoi que ce soit qui soit vraiment réglo – tient de l’exploit…On ne "défend" plus que les déjà trop forts !!!

 

Ce qui aboutit bien à "une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres", blog du 23 septembre 2011, où "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 – que vous pouvez lire ici…

 

Un exemple ? Un marché dit libre qui ne l'est que pour 6 TROP grosses multinationales qui "monopolisent" ( mais que fait la Commission européenne ?) 77 % des engrais mondiaux, et CONTRE des millions de petites entreprises, qu’elles ruinent chaque jour - peut– il être, objectivement, dit encore libre ? Et tous ces trop louches trafics au sommet autour du mot monopole ?

 

C’est un fait indiscutable qu’un marché ainsi confisquépar un seul et au détriment de centaines de milliers (de millions) ne peut absolument pas être dit libre. Il n'y a jamais eu aucune main invisible régulatrice – puisque les résultats finaux y auraient été radicalement autres. Oui ou non ? Il est évident qu’on ne "défend" plus que les plus forts. Et qu’on laisse tomber les autres…ce qui est la définition précise de la barbarie…

 

Dans ce contexte aberrant, il faut défendre FAO "surtout contre les pieuvres du négoce alimentaire et leurs complices dans les gouvernements occidentaux … » c'est-à-dire que les monopoles du privé créent un marché non libre et complètement faussé dont les gesticulations désordonnées ne causent que désastres sociaux et famines. Tandis que la Fao désintéressée reste comme un service public de la faim, n'exerçant aucun monopole A BUT LUCRATIF. Il s’agit d’imposer cette vitale distinction dans la législation !!!

 

Dans ces contextes restitués, la législation actuelle ne protège plus vraiment – elle affaiblit, blesse, écrase, défait, démunit, elle se montre toujours défavorable aux plus faibles – tel un cataclysme qui vient foutre le chaos dans notre vie. Aucune écoute de notre parole. Aide et assistance uniquement aux trop riches, au trop puissants…pas très rationnel, n’est- ce pas ? C’est comme une égalité de malchances, uniquement !!!

 

Seul le pire semble, alors, partageable entre tous…

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans méthodes de pensée

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