Où trouver des classes moyennes, il y a si peu ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Les chiffres de l'ONU démontrent que les inégalités, partout dans le monde, s'intensifient au détriment des plus pauvres. Qui voient, dans absolument tous les pays, se détériorer leur situation. Au point que la Banque mondiale prévoit une augmentation significative des taux de pauvreté. Ca s'appauvrit sur Terre !!!

 

Ainsi les 20 % les plus riches, sur Terre, posséderaient 80 % des richesses. Alors que les 20 % les plus pauvres doivent vivre avec 1 % de ces mêmes richesses. Ces chiffres se patinent, deviennent illisibles, ne créent plus de réactions – surtout, si l'on reste spectateur de l'information. Information que l'on regarde (séparé et éloigné) comme un extra terrestre des spectacles sans conséquences. Il faut, plutôt, être à l'intérieur de l'info, la ressentir, la vivre, en charger son corps et ses nombreux circuits de savoirs…

 

Reprenons, dans cette nouvelle civilisation, les chiffres. 80 % et 1 % cela fait 81 % Restent juste 19 %…oui mais pour combien ? 20 % + 20 % font toujours 40 %. Que  ce soit riches et pauvres n'y change rien. Donc ce sont bien 60 % de la population mondiale dont il s'agit …

 

Ces 60 % de la population mondiale que nous voyons s'effondrer à ne devoir accéder qu'à 19 % des richesses mondiales. Ce qui est si peu. Pas de quoi pavoiser. Pas de quoi truquer par les propagandes :

 

1 – non le capitalisme ne supprime pas la pauvreté. Depuis le temps que c'est dit cela devrait donc être fait depuis fort longtemps. Or, non seulement pas un millimètre dans la direction de la disparition de la pauvreté. Mais, en plus, en chiffres officiels 2012, elle augmente vraiment beaucoup d'un coup

 

2 – non le capitalisme ne crée pas de classes moyennes. Avec 3 fois plus de nombre – ces soi- disant classes moyennes se trouvent ne disposer que de 4,2 fois moins de richesses. Ce qui fait – dans l'objectivité – une différence de 12 niveaux entre les deux classes. Mais les traitements inégaux : formant la majorité absolue, ses voix se voient confisquées et neutralisées par les dirigeants. Elles accèdent bien peu à la parole publique ces 60 % – il a été décrétée que ces classes moyennes ne sont que cibles de publicité. Elles ne sont bonnes qu'à la passivité. Or, dans les pays occidentaux, dès l'atteinte du salaire minimum, on voudrait vous classer en clases moyennes. Impossible, strictement chimérique : ce qui "fait" la classe moyenne c'est la distinction, le désir d'imiter culturellement les riches. Cela coûte cher, très. Au-dessous de 2 500 € mensuels plutôt irréalisable même. Dans ce petit nombre de classe moyenne 19 % (nous sommes la richesse que nous avons !) est encore à retrancher un nombre important comme ne faisant pas partie des classes moyennes, modestes ou populaires, mais bien des pauvres. Alors classes moyennes au taux de 10/20 % non 60 % ? A 2 500 €, clair que ces classes moyennes certifiées sociologiquement (ayant intégré les critères culturels de "distinctions") ne représentent plus qu'une minorité…oui oui les inégalités, partout dans le monde, s'intensifient mais au détriment des classes moyennes, aussi

 

3 – donc capitalisme = tout le monde perdant ? Pas tout à fait puisque les trop riches se moquent, ouvertement, des pauvres et des classes moyennes. Pas un mot de vrai dans leurs discours. Ils ne font qu'appliquer leurs mentalités détraquées du départ, qu'Adam Smith avait détectées. Tout pour moi et rien pour les autres. Rien pour les pauvres et très peu pour les classes moyennes : cela correspond bien. Le capitalisme n'existe que pour les marginaux" de trop riches et ne s'occupent pas des autres : 80 % (20 % des plus pauvres 60 % des gommés à la classe moyenne) de la population n'a que 20 % des richesses, au total, à s'empêcher de vivre pleinement. (1% + 19 %). Ce n'est pas vraiment l'image d'un triomphe convaincant. On peut y voir un cercle tout rabougri, racorni, rétréci, crispé, autour de beaucoup de richesses. Et qui, chaque jour, descend plus bas dans les mesquineries et les mensonges. Tout qui répugne, rien qui n'émerveille. De bout en bout, le capitalisme est un scandale. Scandale intellectuel, économique, pratique, rationnel, logique, culturel, scientifique, financier, moral, social. Rien à garder : les qualités précapitalistes sont devenues plus nécessaires que lui !!!

 

De toutes les façons envisageables, ces chiffres montrent que les classes moyennes sont les archi-perdantes de la décennie qui vient de passer. Elles ont été promptement dévalisées sur place. Impossible qu'elles se leurrent plus longtemps les dirigeants ne sont pas de leur bord. Ils ont chuté dans la grave aliénation – de ne s'occuper que des seuls marginaux sociaux, les trop riches. Ce que les chiffres refusent de cacher. Les classes moyennes ne peuvent plus rien attendre du capitalisme il ne tiendra jamais aucune de ses promesses : tout autre système lui deviendra nettement plus bénéfique.

 

Toujours la fausse sagesse qui bouffonne. Combien de fois ces truqueurs, tricheurs, pillards, menteurs, etc. osent "faut savoir perdre", surtout s'il n'y a aucune règle du jeu…

 

Eh bien ! qu'ils sachent perdre, alors, sur leurs propres bons conseils. Nous venons d'établir que LE CAPITALISME N'A PLUS AUCUNE RAISON D'ÊTRE…

 

                        Non non, plus d'excuses pour envisager son abolition !!!

 

…Vous serez même aidés par la convergence de toutes les données accumulées les blogs titrés "une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres" du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 …"Quel est le taux de population mondiale qui a une protection sociale ?",  "L'ère post- démocratique ?" (3) (3) (3), " L'argent ne fait pas le bonheur : il a même tenté de le kidnapper", "L'angle mort de la finance", " Chiffres de l'occupation de l'armée étrangère de la finance" (blog du 17 février 2012), "Les crises sont causées par les excès d'inégalités ?", "Principe de précaution massif envers la finance ?", "Désindustrialisation : à qui la faute ?", "Plus ça va plus c'est vulgaire d'être trop riche","Gains collectifs partout", "La spéculation désocialisée", "Les émeutiers ce sont les trop riches ?", "Peut-on vraiment se dire "objectif" lorsque intéressé et profiteur ?", "Les amertumescences ?", "Le coût d’une non intervention publique ?", "Hontes du néolibéralisme", "Banques, plus rien ne va !!!", "Plus tu prends aux autres plus tu les enrichis !!!", "Les élus ne sont pas les propriétaires de ce qu'ils gèrent", "Plus con qu'un banquier ?", "L'infantilisme du "circuit intégré de la finance internationale"""Ce que représente l'argent des banques ?", "Collectif/ individuel", "Privatecity" – Publicity", "L'autorégulation étatique est prouvée …", "Donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air (1 et 2)", "Du suffrage universel "libre et non faussé"", "au mieux des intérêts de tout le monde", "Qui on valorise ?", " La finance - une fraude systémique ?", "Comment le capitalisme se met à dos tous les génies ?", "Si la nouvelle génération de penseurs ne vient pas vite", "Le bon détour ne ment…" ou "POURQUOI LES MARCHES CA NE MARCHE PLUS ?" Gains collectifs à la place des gains individuels, Fête sociale permanente, Service public du crédit, revenu d'existence mondial, retour massif des services publics autogérés, et tant d'autres filons du futur etc – toute une nouvelle civilisation est bien, complètement, en place !!!

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? etc), onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans le ridicule qui tue

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J
Sondage sur le vif: vous êtes quoi ?<br /> - 1: riche,<br /> - 2: moyen<br /> - 3: ou pauvre ?<br /> Pas d'autres questions subsidiaires ? Pas de choix multiples ?<br /> On pourrait peut être diviser "moyen" en 2 :<br /> - moy pour ceux qui tendent vers le 1,<br /> - et yen pour ceux qui tendent vers le 3 (en y rajoutant devant un R, ça fait "ryen", ...),<br /> ainsi plus de classes moyennes, on les a casé quelque part, mêlées-incognito-diluées, camouflées, ça fait moins désordre ...<br /> <br /> Pourtant, ne pourraient-elles pas être la charnière, le pivot, le gond sur lequel on peut s'appuyer pour s'ouvrir à un autre système ?, parce qu'elles ont des moyens justement (autres que l'argent,<br /> le pouvoir, la corruption, ...)<br /> A condition de ne pas ignorer et s'ouvrir aux plus pauvres, plus démunis. En vivant tout de suite et avec eux, les solutions à leurs portées.<br /> <br /> Sinon, les classes moyennes d'aujourd'hui, seront les pauvres de demain.
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I
<br /> <br /> merci de transmettre les chiffres plus tard<br /> <br /> <br /> <br />