"Où trouver encore du sérieux ?" La consommation n'est pas une croissance mais une DEcroissance…
- La consommation n'est pas une croissance. Aussi, faire de la consommation "le principal" moteur de la croissance" est-il un signe évident de détérioration mentale. Encore, une faute politique qui oblige à "démissionner" (ou licencier ?) les irresponsables qui en usent. Puisque le tragique inexcusable de la "croissance" c'est qu'elle est devenue l'outil automatique, dépersonnalisé, robotifié, hors toutes discussions, mais avec le maximum de déresponsabilisation. De là provient la détermination du taux de tout revenu (salaires, allocations et seuils divers etc), taux livrés aux atopiques délires de la "croissance". La consommation est une diminution, une destruction des matières et richesses premières de la Terre, elle est le contraire d'une croissance. Au point que sa "croissance" proliférante est un danger pour la survie de la planète et de la vie. Ensuite, il y a production pour "répondre" à cette consommation, avec ses ribambelles de pollutions et destructions. Le délire irrationnel de la "croissance" est d'intégrer ces catastrophes et ces destructions comme des points positifs, des chiffres qui augmente l'addition et le "total" de la "croissance". La négation de la réalité, qui aboutit à tous les comportements anarchistes des marginaux capitalistes, devient tellement visible que nous pouvons, aisément, saisir que, pour ces esprits malades, toute catastrophe, toute tragédie collective est un "bénéfice". Si la répulsion ne vous a pas encore secoué devant les dégâts du fanatisme économique (qui supplante, et de loin, tous les fanatismes religieux !) c'est qu'il vous faudrait vous diriger vers les entreprises de nettoyage ; votre puanteur morale devenant incommodante. Si le taux de croissance est un antiguide antipolitique (il n'y a aucun lien entre "croissance" et "développement"!) que mettre à sa place ? La réponse est toute prête mais il faut, d'abord, procéder au changement de mentalité. Refuser que cette croissance (sic) tirée par la consommation soit la "calculatrice", évaluatrice et combinatoire, du moindre revenu que ce soit, empêcher que les politiques se cachent, désormais, derrière cette mécanique irresponsable mais doivent bien s'avancer avec les nouvelles grilles de REPARTITION vient de nous rendre carrément sociables .
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- Lorsque la consommation devient un acte de délinquant. La "croissance", enfin bien ridiculisée, ne peut plus masquer à quel point la consommation reste l'acte le plus irresponsable, le plus antidémocratique qui soit. Désormais, seul un délinquant peut oser de la consommation béate. Con-sommation : con, c'est qui participe, qui est avec. Avec cette sommation, qui n'est que la mise en somme mathématique qui fuit son résultat. C'est un alignement de chiffres qui ne veut pas connaître le total. C'est le comble de l'inculture que la consommation, le symbole de la bêtise entêtée. Tout baigne dans l'inconscience, le refus sournois de savoir les conséquences de ses actes. C'est bien un des mots les plus dévalorisant qui soit. Tout y est déprécié : que du médiocre et de la mesquinerie à être consommateur. "Quand tout sera "consommé" (c'est-à-dire détruit, consumé, éteint) que ferez- vous?", les trouvent incapables de répondre quoi que ce soit. Après la consommation il n'y a que le néant. Trouver un politique qui prône de consommer le range parmi les ennemis n° 1 de la Société. Consommer est donc franchement nihiliste! La société de consommation est une société d'occupants. Changer de mentalité au point de refuser, avec tout l'honneur et la grandeur d'un résistant, le moindre acte irresponsable de consommation, vous permettra vos premiers rapports humains depuis longtemps. Le capitalisme aura été la plus grande arriération jamais vue.
- L'investissement ne peut être qu'équitable et, obligatoirement, à moyen et long terme. Tout investissement à court terme est une spéculation dont la confiscation immédiate par le collectif paraît acte sanitaire. L'expulsion des "intérêts composés" où il vous "faut" (sic) rembourser de multiples fois les intérêts déjà payés de la dette, rend celle- ci quasi irremboursable et la fait appartenir au cercle des escroqueries inexcusables. Fin des dettes du Tiers- Monde. Début des dettes de l'Occident envers celui- ci. Nous n'avons pas arrêté de voler leurs matières premières, leurs ressources et leur revolving argent : début immédiat du remboursement. Le crédit redevient crédible. La mentalité a évolué.
- La production enfin réaliste. Refusant la politique de l'offre comme celle de la demande, la production ne veille plus qu'à répondre aux besoins réels de la complète Humanité. Elle refuse aussi que l'argent domine quoique ce soit : les financiers sont expulsés de la production. Ils sont définitivement perçus comme manquant totalement de sérieux, complètement irresponsables et dangereux nihilistes. La vie est trop sérieuse pour qu'ils l'approchent. L'argent nihiliste, fou s'est montré suprême destructeur. Privatisation des bénéfices et nationalisation (socialisation) des pertes, est une bouffonnerie INEXCUSABLE. Comment avoir la moindre confiance dans une "économie" (sic) qui "permet" cela. Pas d'argent pas de besoins. Seul un barbare d'une cruauté sans nom peut dire cela. Et, pourtant, à chaque seconde notre civilisation scande ce scandale. Vous êtes insolvable donc vous n'avez plus aucun besoin. Vous n'avez plus le droit à vos besoins. Vous n'avez pas d'argent, vous n'avez pas faim, pas froid, pas besoin de soins ou de savoirs. C'est juste pour cela que le capitalisme doit être aboli, le percevez-vous enfin ? Cette irresponsable régression infantile doit être clairement sanctionnée. L'économie production- consommation est dissoute, abolie pour infantilisme structurel et incapacité de répondre de ses actes. Est inaugurée l'économie des besoins. L'économie des besoins, même si la sobriété des mots pouvait induire à croire à un manque de respect des êtres humains, tout, au contraire, le capitalisme, masquant, lui, sa hideur structurelle derrière des mots pompeux et clignotants qui n'ont rien à voir avec sa réalité, exsude-t-il son mépris et son indifférence glaciaux pour les êtres. L'économie des besoins réels a le respect "durable". Fin de toute publicité comme délinquante apologie du mensonge et création de faux besoins, dommageables pour la survie de la Terre et de la vie. Comme l'argent n'est qu'une fiction il s'agit d'en faire une fiction apaisée. Or le mot payer vient d'apaiser, de paix. Chacun-e sa paie et c'est la paix. Payer équitablement chacun-e fonde la paix. Ce peut être le revenu d'existence (vous naissez et sans aucun justificatif vous avez le droit à 2000 € par mois toute votre vie ). Renversement pacifique des mentalités : "le salaire maxima garanti" le permet puisque vouloir avoir des revenus EXAGERES, du style 200 000 fois plus que les autres est désormais considéré comme symptôme de maladie mentale. Prendre conscience exhaustivement de la réalité des faits est bien introduction au changement de mentalité – comme nous l'indiquions liminairement.
- Rester compétitif, osent-ils, alors que l'écervelée spéculation boursière, démantèle des entreprises bien conçues, uniquement pour de minables et mesquins petits bénéfices, basés sur l'escroquerie à la productivité. Pertes sèches et irrémédiables de savoir-faires, de recherche et développement. Ainsi, pour 1 euro ou 2 dollars, ils ont gaspillé l'équivalent de 50 000 milliards de milliards d'euros – quant aux dollars comprenez ce qu'est l'apex (soit vous êtes sages soit vous êtes fous). L'apex n'est modèle de rien, seule une entité solitaire peut occuper l'apex, immobilisant, rendant passif, statufiant tous les autres. Le comble de l'inefficacité ! Les "coûts de production" masquent tellement de coûts (environnement, liens sociaux, futur des générations, esprit critique, noblesses humaines etc etc etc) que ces "coûts de production" n'ont plus aucune valeur analytique. Août 2008 Alcatel- Lucent. Bilan : 1 milliard d'euros de perte, 60 % de chute en Bourse et 16 500 emplois supprimés. Tchuruk et Russo, antipatrons donc ennemis de leurs entreprises, obtiennent de 5 à 6 millions chacun. Donc plus vous ruinez votre entreprise, les rapports sociaux, la planète, et plus vous obtenez, dans cette économie de la folie. Vous coûtez vraiment beaucoup trop à la Société. Il faut vous payer si cher, si cher pour tout détruire. Sans vous, c'est clair, tout irait bien mieux ! La compétition est fumisterie !
Compétition cum avec, qui participe de, pétition, la plainte, la râlerie sempiternelle, le bal des pleureuses, les gémissements ou les doléances qui vous destinez à qui ? Ne serait-ce une transcendance, un arbitre extérieur qui ne participe pas à la mêlée : bref l'aveu d'un échec complet pour qui bramait le tout immanence, la résolution complète par l'horizontalité du tout le monde également informé et la magie régressive "de la main invisible" qui sait tout, qui ordonne tout. Bref le fiasco complet. Compétition met en miette le fonctionnement même de la compétition. Il n'y a nulle main invisible que les mains sales de la malhonnêteté, incapable de se débrouiller-elles mêmes, mais toujours à s'élancer vers un grand extérieur, une forte transcendance qui doit, sans cesse, réparer les dégâts causés par l'inextricable mêlée, l'indénouable écheveau appelé compétition. Cet échec flagrant de l'économie capitaliste (de se profiler compétitif), le comble du chaos et du désordre, ou bien le comble du tout inefficace, qui, partout, provoque des catastrophes dominos, sert d'aiguillon pour sa dissolution.
- Le capitalisme c'est essentiellement du gaspillage. Son délire du "profit" – impossible utopie (atopie plutôt!) – a masqué le gaspillage de personnes (tant de licenciés par milliers ou dizaines de milliers pour QU'UN SEUL (oui un seul!) obtienne des gains exorbitants paraît d'une complète incompétence sociale ). Le gaspillage de ressources, en général non renouvelables, fait du capitalisme le plus grand barbare que l'Histoire ait porté. La civilisation met toujours fin à la barbarie. La nouvelle civilisation ne peut être capitaliste, sommet indépassable de la bêtise humaine. Le "coût pour la collectivité" est si énorme que "globalement", à coup sûr, le capitalisme n'est pas "rentable" C'est ce qui disaient, dans les années 20 et 30, des économistes, pourtant de droite, comme Léon WALRAS, Gérard DEBREU, Sir John HICKS ou même Gunnar MYRDAL, que le capitalisme est le système "le plus inefficace qui soit", celui "de la plus mauvaise redistribution possible". Ayant intégré le vide et la puérilité des concepts "économiques" nous faisons qu'ils ne dirigent plus rien. Nous décentrons la VALEUR de la fiction argent vers l'être humain réel, faisant de lui le but de la civilisation, sa plus grande valeur. Tout comme seul le travail est créateur de valeur. Aucun menteur n'a pu démentir Marx à ce sujet, l'être humain VAUT par la dose de travail qui permet la vie de la planète. Travail qui prend ses sources et ressources dans la matière terrestre limitée au minimum. C'est là que nous changeons de paradigme : les activités humaines détruisent la Nature, les activités humaines modifient le climat, les activités humaines apportent les pollutions pouvant empêcher la continuation de la vie même, les activités humaines etc. Tout s'inverse : les activités humaines deviennent plus destructrices que bénéfiques. Le nouveau paradigme c'est donc de les limiter au plus raisonnable (voir III- 2 et IV- 2 ). Le sérieux c'est bien de "travailler toujours moins". Par contre le travail social peut être augmenté au maximum : ça ira de la Fête Permanente, à l'apprentissage des 8 formes d'intelligence, à l'apprentissage de la protection de la vie et de la planète, à la gestion non violente des conflits ou comment s'affirmer sans nier les autres. Etc . Toutes activités sans "taux destructeur de la Nature", sans empreinte écologique négative. Pour protéger la Nature et la vie, il faut y consacrer le maximum de son temps. Le revenu d'existence permet de libérer ce temps pour la majorité. Pour qui demeure complètement actif avec "salaire maximum garanti" il ne s'agit plus que de répondre aux besoins réels des gens, tous solvables à ce sujet, et de veiller à "l'économie de la Nature" – la seule qui puisse devenir entièrement sérieuse. Entre temps, vous aviez à peine aperçu à quel point le changement de mentalité a produit un nouveau style de vie. Radicalement neuf! Comme en synchronie.
Conclusion : LE PRIVE "GLOBALEMENT" IRRESPONSABLE A TOUJOURS DEPENDU DU PUBLIC
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Le roman de l'économie", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou, encore, onglet 3 "Légalité de l'égalité".