Paysages en in clic : volcans (3/3)
Quand un daim dit soudain, de violentes pluies vinrent ruisseler le rimmel du paysage comme de longs cheveux pendants au charbon de l'air. Le volcan explose sa tiare, fiche sa couronne en l'air. Le bouchon de la bouche saute comme une dent arrachée, les racines déchaussées, sous la poussée musculeuse des flots de suie. Se mêlant à une vapeur immaculée, si dense qu'on l'eût dit solide ; qu'elle se tienne comme une onde durcie dans l'air, un écran de gaz et de vapeurs si impénétrable que l'on ne peut apercevoir sa propre main même contre le visage - cachait tout dans une nuit épaisse. Cousue de fantastiques panaches de cendres. Les ténèbres térébrantes. Car naissent déjà de ces rideaux de suie, des points blancs qui dessinent de pures courbes claires, traces de ses déchirures? Pendant que les minuscules baguettes de tambour des lapilli forment une grêle incroyablement serrée de crépitations. Hallucinante poursuite de fuligineuses trajectoires de sables et de rocs flagellant tout. La suie essuie toute chose…
L'explosion montait, rappelle-toi, tournoyant le plexus, la Thora du thorax s'étoilant du ventre en deux gourdes engourdies et juteuses jusque dans les poumons en fistule (canal accidentel qui amène au dehors les productions de la sécrétion d'une glande) Le chauffage central.
De ton corps mis en déroute, la treille de tes muscles muselée vers une seule offrande, ton sang battant un autre cœur aux choses, tes nerfs agitant l'Energie, au bracelet de métal fondu, vers la seconde bouche de ton soleil, pour exploser dans la fraise de la gorge. Te tenaillant le ventre, te surchauffant une sueur massive des organes en ébullition, cheveux moites de ton crâne de poulpe, le pouls tout aussi bien en bouilloire, ton éruption te tenaillant l'aine en tentacules de feu, l'abdomen brûlé du désir ramifié dans toutes les portes ouvertes à la chaleur torride du cratère. Insoudable insondable.
La grande lumière faisant naufrage dans le noir où dansaient des fantômes luisants. De gaz flambant au contact de l'air leurs gigantesques chalumeaux rauques et assourdissants, dressant la lampe tendue de leurs flammes bleues, transparentes, violettes. Des gaines de couleurs rugissaient de la gueule et dardaient, vers le ciel, les hautes flammes orangées, liserées de jaunes d'or éblouissant. Partout des flammèches brèves et pétant sec pointaient sur le rouge du magma et le noir de sa peau éphémère. Le ciel sentant le brûlé, une épaisse fumée de sang 'en vaporisait. Brassan,t la matière d'écarlate et d'or. Phosphorescentes plénitudes. Orge.
Fendues d'incisions rouges,
poumons bleuis par les aboiements sauvages.
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces postssont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuitsfreethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", " Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu