peintures & paysages

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sur les cris du paysage

se colle un doigt – une plume

qui secrète le futur de son jour

les courbatures du ciel

burinent

en dentelles

la cathédrale vocale

devant la végétation des gestes lancés

à contre jour

    - contre soi seul -

les plis d'eau à grands traits de désirs

autour des radeaux du marais

de coulants oiseaux chauds

cirent les gradins de nos os

en pleine économie de peau

je bois mes oreilles stridentes

plantées au pré des yeux

en kilomètres de lune tressées sur

                                                            ta bouche

 

ôtes tes dents pour ne pas les gâter !

il suffit d'en décliner l'ouvrage

une rage intègre ramifie les gencives

en multiples canaux la dent

officie l'écluse

les jours s'affalent en maugréant

la mort

et l'espoir du demain

ne trouve point de place dans n'importe quelle colère

distillée au compte- goutte

c'est alors qu'il s'empêtre dans une

                                                           fumée épaisse

dont les clous pourfendus n'inquiètent

                        plus les rêves

 

L'aube du rivage vaut bien un suicide !

 

                                                           %%%%%

 

 

La tente du sable apparaît au coin de

                   la rue

tranche la viande de la ville

où les continuels humains saccageaient

leurs montres

circulaient leurs rendez-vous

 

Bronzé, descendre de ta peau aux appels

du désert, clos tes cheveux

                   renonces à tes yeux qui ouvrent

         mon souffle

 

aubépines à bleuir des doigts incertains

 

                                                           %%%%%

 

 

Valvitation gratule

abrasif sur le poney

bacchantes futures

des laves sycophantes

 

sous l'onglée d'acier

brûles lave insane

d'un sable assoiffé

de seins trous troublés

 

gluances et fluctuences

horribles filles mantes

qui nous glomacérer

                                                           %%%%%

 

 

les nerfs de la lune

attendrie de leur eau

Poivre les gorges sèches de

la peau

au soleil

j'ose désespoir sang clos

 

                                                           %%%%%

 

 

Feux du crépuscule

flagellant, fantastiques

les crimes innocents

de la nuit crucifix

 

le souffle de tes joues

n'est pas ce fruit cruel

corromps sur mon front

le feuilles qui ruissellent

                                                           %%%%%

 

 

la chambre à feu

erre

D'un bout à l'autre

la mare des souliers

                                                           %%%%%

 

Palpitant rouge

verdâtre du futur

la peau se dessine

Déposes tes yeux sur l'oreiller

une ébauche – une fièvre

qui cueille le brouillard d'or

éclate de la chair

 

ô jeune dans son insatisfait sanglot

la toux des flots qui étreignent

                                                            l'eau

de la hure des abysses

au palier d'une passion ébouriffée

le même bateau tangue

au port des veines

                                                           %%%%%

 

 

Un océan au- dessus de la tête

il chancela sur l'écho rétinien

le vent de givre accrochant les cheveux

il parchemina l'encens de ses yeux

suspendit son crâne

au sourire de la boue

renversa la neige de ses poumons

 

Il fuyait la viande de la ville

et sa jetée de sang

où des gardes à vue

distribuent des lotissements de soleil

                                                           %%%%%

 

 

l'aveugle qui dévore ses yeux

à perte de vie qui salit

le seuil las des baisers nus

mais

à la joue révulsée

face au pont levis des couteaux secs

les biches étalent leurs porcelaines

                                                           aux oiseaux

et l'épine de leur corps

saigne

à l'empreinte des cheveux

à la lanterne d'enfants

égorgés au comptant

où le soleil brosse la Terre

où la surdité est roc pendu

 

à son ombre sans soleil

                                                           %%%%%

 

La terre se lève

comme chaque jour se cogne à sa fin

 

 

                                                    %%%%%

 

                        Tradition de la peau

mâle tomba d'elle, les cheveux jaunes

rivages, il devint un morceau de la mer

le parfum remue dans l'ampoule

 

 

                                                           %%%%%

 

 

sur la sente du parfum évadé

les fins limiers des nuages

rabotent toute fantaisie coloriée

le ciel pèse son corps

sur l'océan -  d'amour

 

                                                           %%%%%

 

La nuit. On tâtonne des portes. On ouvre un mur, des centaines de portes – tout au long du livre. On fait un graffiti à mesure que l'on gratte. Tâte le plâtre s'en va et les mots en reliefs - Le livre est une pyramide, la lampe au centre lorsque l'on revient - on découvre des merveilles de peintures.

 

La vie est un peu de cette nuit, de ces tâtonnements…

 

 

                                                           %%%%%

(à suivre)

 

qui aime tutoyer les grands? en parler ressemble souvent trop à refuser de vivre la même expérience qu'eux, qui donc tenez- vous comme cela à distance ? les gens semblent n'avoir peur que de qui il ne faut surtout pas avoir peur            de       de    

 

  

Publié dans Croque tes crocos

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L
<br /> très très bien cela C'EST de la poésie - les mots qui font tant de bien et sans aucune frime sociale ... que du nectar ...<br />
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