Plaidoirie pour les victimes collatérales du consumérisme
Le consumérisme, en vue de son abolition définitive, va être, prochainement, traduit en justice. Dans le but préalable de faire connaître toutes les victimes collatérales du consumérisme et de défendre leurs droits, voici la plaidoirie…
Déjà, faut-il frissonner de répulsion devant qui dit "pas d'argent, pas de besoin"…qui va donc jusqu'à nier, bestialement, tout ce qui fait – et sans condition – l'humain. Rappelons que le Droit est une construction intellectuelle afin que, justement, de telles pensées inhumaines ne viennent jamais structurer la société…vous vous rendez compte à quel point le "pas d'argent, pas de besoin" représente une des pires insultes faites aux magistrats. Le préjugement du préjugé en est une autre. On juge en préjugé et qui constitue bien un préjugement – ce qui dispense bien de tout Droit, de la moindre loi ainsi que des fonction de juristes et de juges – si le pré- jugé sait tout mieux, et sans examen ni discussion, que qui juge…Vrai ou faux ?
Ceci étant acquis – la prédominance du Droit sur toute autre fonction fait que le putsch économique se montre parfaitement illégitime. L'économie n'est pas à même, dans un Etat de Droit, de dicter "sa" loi…En face d'elle, en effet, se dressent ce qui est nommé, en général, bien trop abstraitement, "les droits de l'homme"…La dénomination aurait, d'ailleurs, dû changer en "les droits de l'humain" tant "les droits de la femme et de l'homme" (par ordre alphabétique) semble tellement moins percutante formule…traduits en langage de tous les jours ces "les droits de l'homme" s'énoncent…un toit, à manger, des soins et de la culture…S'y est ajouté, dans le préambule à la Constitution de 1958, le "droit au travail" – que toutes les sociétés occidentales (et pas le Tiers Monde ni la Chine, non – elles ont commencé bien avant !) se permettent de tant piétiner, n'est- ce pas ?
L'explication et la trame argumentaire de ces "droits de l'humain" se clarifient en ceci. Le citoyen est né, le vote républicain l'a accompagné, la politique est celle d'un "état de droit" – et c'est POUR CELA que "les droits de l'humain "doivent" exister…et pas pour des raisons morales, esthétiques, géométriques ou sentimentales, comme les plus que menteurs et tricheurs qui dénigrent ces "droits de l'humain" les calomnient – tout en se vantant de rester démocrate…ou républicains. Ce qui paraît, logiquement, impossible…le démocrate-républicain (ah bon ! ce n'est pas la même chose ?) se doit de respecter "les droits de l'humain" sinon pas "d'état de droit", pas de vote républicain , pas de citoyenneté, pas de Constitution ni de hiérarchie des actes juridiques. Vous enlevez les fondations, la maison n'existe plus. Et 1789 n'a-t-il pas commencé par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ? Sinon, pourquoi dans cette période d'urgence, aurait-il perdu son temps à cet acte si secondaire ? "Les droits de l'humain" (rappelons- le nouveau nom des"Droits de l'homme"!) S'EXPLIQUENT donc ainsi : c'est "parce que" le citoyen doit voter qu'il ne doit pas avoir faim (comment voulez-vous voter "sereinement" tout tordu par les douleurs de la faim ?). Identiquement, il ne doit pas avoir froid, ni ne pouvoir se soigner : si ces besoins de "première nécessité" (comme le si loyal langage les nomme) ne sont pas remplis comment voter "objectivement" ? Et donc la culture minima est une "obligation impérative" de la société – versant opposé des "droits de l'humain" que les "devoirs" de la société – comment voulez-vous voter "justement" si vous ne savez rien des buts, tenants et participants à votre vote ? Si vous ne savez pas comprendre ce dont il s'agit ?
Ce cadre est limpide…l'instruction civique devrait même faire partie des sanctions prévue par la loi…et le diktat putschiste de l'économie"pas d'argent, pas de besoin".se montre donc entièrement répréhensible. Et, d'une façon ou d'un autre, doit être sanctionné. Au Moyen Age, le noble s'il avait tant de droits avait aussi le devoir de secourir son peuple. Si le monde dit "moderne" n'est pas capable de faire au moins aussi bien – en quoi aurait-il le droit de se nommer "moderne" ? La logique intégrale des "Droits de l'homme" ce sont, en conséquence, les symétriques "devoirs de la société" (un toit, à manger, des soins, du travail et de la culture)… si la société ne respecte pas ses devoirs elle doit être contrainte, et par la loi, d'assumer ses obligations…Ainsi comme le travail est un droit – un revenu est un dû ; en cas de non travail. Il n'y là aucun assistanat et c'est diffamatoire que de l'exprimer…c'est la structure juridique qui induit cette obligation impérative !!!
Tout autant que le "pas d'argent, pas de besoin" nie et la réalité et la présence d'une société de droit. En effet, les besoins demeurent argent ou pas. Nul ne peut assumer de les nier – sans en payer le prix symbolique fort. La justice, elle, doit œuvrer, afin de pallier le manque d'argent occasionnel (et non pris en compte dans l'état actuel de la jurisprudence) . La solution est déjà connue : c'est qu'un revenu d'existence universel soit établi partout sur la Terre. L'inhumanité si régressive du "pas d'argent, pas de besoin" sera, alors, entièrement contournée. Et englobée dans un fonctionnement qui tournera carrément le dos à sa rétrograde idéologie si peu humaniste.
A ce stade du procès qui doit aboutir 1 ) à l'abolition définitive du consumérisme 2) de faire connaître toutes ses victimes collatérales du consumérisme et de dédommager tous les préjudices qu'elles auraient subies – nous faisons remarquer à quel point reste prioritaire de rappeler le cadre intégral du Droit. Le Droit est un langage performatif – dire le droit c'est le faire, l'inscrire dans la chair du quotidien. Accuser le consumérisme s'inscrit donc dans les obligations qui vont lui être assignées – en cas de condamnation de celui- ci…Nous allons donc démontrer que le consumérisme est complètement antidémocratique, qu'il bafoue les lois républicaines, ainsi que toutes les valeurs de la civilisation…
Nous adjoignons donc "les politiciens qui en appellent à la résurrection de "valeurs familiales" mourantes, tout à fait conscients de ce que cela implique, de commencer par réfléchi aux racines consuméristes du déclin de la solidarité sur le lieu de travail, concomitant de celui des impulsions d'attention et de partage au sein du foyer (p. 157- Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie, octobre 2008)." En effet, si "on les a formés à ressentir et à afficher vis à vis des biens de consommation – les impulsions de satisfactions immédiates, si possible tranquille et sans conditions (p 157 - ibid )." c'est bien au prix de nombreux dérapages collatéraux …"celui de l'intolérance absolue à l'égard des conflits – grands, petits ou carrément minuscules et insignifiants – qu'entraîne inévitablement le fait de vivre en collectivité (p. 155 – ibid)"…oui c'es trop urgent d'aller acheter, m'amuser, jouer, faire briller ma nuisance consommatoire, de vivre dans l'irresponsabilité consumériste – je n'ai plus une microseconde à consacrer aux autres !!!
Oui oui : "avec le déclin des techniques permettant de converser et de rechercher l'entente, ce qui constituait autrefois un défi à affronter carrément puis à gérer, se transforme de plus en plus en prétexte pour rompre la communication, pour s'échapper et brûler les ponts derrière soi (p. 155 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie)." La société des consommateurs prêche l'antisocialité, le non engagement, l'indifférence aux autres, le sans attaches, le non respect d'aucune parole, le "zero drag" – cette désastreuse version dérégulée, sans obligation, sans réciprocité, sans devoir, de l'humain…Cette société des consommateurs reste donc "imputable" des conséquences de ses actes…Ce qui y explique l'irresponsabilité généralisée (genre le désastreux et si déresponsabilisant "chacun fait ce qu'il lui plait" – menteurs ! tricheurs ! truqueurs ! prouvez- le alors ! la "culpabilité" de qui prêche donc ce mensonge n'en ressort –elle pas accrue ?) qui, seule, y règne – aussi laxistes que des diarrhées persistantes, en somme. Tous ces témoignages doivent servir de cadre où y peser les peines à infliger à une telle "prodigalité" sociale irresponsable "qui nuit à soi-même et aux autres"…ce qui, en général, fait placer sous tutelle immédiate, dans le droit de la société de droit, non ?
"D'autant plus que les alternatives exigeant plus de temps et d'énergie deviennent toujours plus inaccessibles à une époque où elles sont de plus en plus nécessaires en raison du nombre croissant des sujets de dispute, des rancunes à apaiser et des désaccords à résoudre (p. 156 – ibid)." La somme de toutes les nuisances de la société des consommateurs semble bien exponentielle. La situation semble radicalement nouvelle. Mais à fuir, ainsi, les problèmes n'est certainement pas les résoudre. Nous nous trouvons bien dans un tournant difficile de la fonction de justice…pourtant rien n'est encore perdu. Du temps où c'était de vrais adultes qui dirigeaient la société ne disait- on pas "plus il existe d'alternatives à une situation, plus les chances de s'en sortir augmentent"?… puis cela s'est rétréci à "faut toujours un plan B"…et, en 2012, la solution unique et assassinat de toutes les alternatives – comme "décisions" (sic) de barbares vraiment acéphales !!! Nous devons affronter le monstre : c'est le consumérisme qui conditionne, manipule, incite et sème les catastrophes. C'est lui le chef de bande…
Sinon tentez d'expliquer l'enchaînement de tous ces processus. Et de nous présenter comment de telles conséquences pourraient survenir sans cause préalable. Ma plaidoirie exige de votre part que vous la réfutiez points à points. Pas que vous fuyez, comme d'habitude, dans les claques floutés de l'idéologie…
Le secret le mieux gardé de la très délinquante société des consommateurs, pour Zygmunt Bauman, "c'est la transformation des consommateurs en marchandises; ou plutôt leur dissolution dans l'océan des marchandises où les différentes significations des choses et donc les choses elle-mêmes sont vécues comme mineures (p. 23 - ibid)." Où voulez-vous qu'un état de droit, donc de la "vraie" politique, une Constitution des lois puissent exister dans ce nihilisme achevé ? Relisez tous les textes fondateurs, le nihilisme c'est l'ennemi frontal. Or ce nihilisme c'est bien, une fois acculé à cracher le morceau, "plus rien n'a de sens"…donc plus rien n'a de valeur, ni la vie, ni la nature, ni les humains…? Une vraie pensée de gangsters de l'irrespect viral ! Si vous ne trouvez- pas que de dire les consommateurs "sont" des marchandises (et tout le monde "doit" se vendre comme une marchandise – donc "se trahir" à fond, "vendu" n'est-ce pas ?) comme la force la plus destructrice de la civilisation ( c'est bien que vous ayez perdu tout contact avec le réel. L'ennemi bestial du civilisé c'est le consumériste, drogué jusqu'au fond du cœur !!! Nous devons abolir tout ce qui le permet !!!
"La forme dictatoriale de la marchandise veut tout remodeler au point que la subjectivité elle- même devient une marchandise que l'on achète et que l'on vend comme la beauté, la propreté, la sincérité et l'autonomie " (p. 154 - ibid)." Le consommateur s'est, visiblement, fait spolier : troquant son trésor le plus précieux contre leur monnaie de singe. Puisque si l'on achète et l'on vend la beauté, la propreté, la sincérité et l'autonomie – sûr que l'on n'obtient plus que laideur, saleté, mensonge et esclavage – tout au bout…"pour moi, ajoute Zygmunt Bauman, le plus important dommage collatéral est une marchandisation complète de la vie"…traduit en langage "normal" – vous y perdez tout droit de vivre comme vous voulez…sauf…bien évidemment…à quitter l'infernale, inhumaine et si inamicale "société des consommateurs" !!! C'est la voie que nous désirons que la justice atteste.
Puisque – le comble de l'insupportable – c'est que les consommateurs drogués osent créer une underclass, la classe où l'on jette, où l'on "ignore", la classe de l'oubli, de l'indifférence, de la déshumanisation complète… depuis les fascistes nul n'avait plus osé…non, seulement ils/ elles osent mais s'en glorifient comme d'une pourriture…or cette seule faon de procéder les fait bien "chuter" dans cette underclass – le consumériste est bien la lie de l'Humanité, son déchet déchu, le nihiliste le plus répulsif depuis la naissance du monde, la honte suprême de la vie…Alors qu'ose-t-il/ elle mettre sans son underclass ? En fait, la majorité d'entre nous – que ce soit la mère célibataire, les pauvres qui vivent en "cité", tous ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, oui les inclassables, les comportements intraitables…etc…"une longue liste, en expansion continue, de toutes sortes de catégories, suit ces définitions" (p. 171 - ibid)." – qui peut vraiment échapper à cet apartheid fasciste ?
L'apartheid, et ses déraisonnables cruautés, est donc plus virulent que jamais. Il ne faut pas se tromper de révolte, ce ne sont pas les "chômeurs" mais les "non- consommateurs" qui représentent ces exclus ( par négation de leur vie et expulsion des espaces dits publics) contre lesquels on a tous les droits (nous venons de le vérifier à la parenthèse précédente). Jusqu'aux médias mercenaires (vendus au plus offrant – et sans garantie de probité d'information !) qui collaborent avec la police consumériste dans l'irrespect le plus absolu de la vie des non-consommateurs. Dans laquelle ils peuvent faire irruption comme ça leur chante (voir p.163)…pourquoi ne pas débouler semblablement dans les illégales salles de montages télés ? L'illégalité constitutionnelle de les chasser, unilatéralement, des rues et pourquoi les drogués à la consommation…etc… partout la même pensée fasciste : "personne n'a besoin d'eux, personne ne veut d'eux, tout le monde les abandonne – où est leur place ? La réponse la plus courte est : hors de la vue (p. 162- ibid)." De que criminel dangereux est-il parlé ? Oh! uniquement de qui n'est pas un "acheteur actif et efficace des biens et services imposés par le marché"…qui est le plus illégal des deux, le plus délinquant ? Qui "impose" une publicité qui prouve bien à que point la publicité MENT – puisque si l'équilibre de l'offre et de la demande était si respectée, pourquoi l'offre ne fait que matraquer, déséquilibrer tout et tirer toutes les couvertures à soi ? Et le marketing (les techniques pour arnaquer les consommateurs) n'est-ce pas criminel ? Consommer, face à la vie et la nature, délinquances tous azimuts, non ? Etc. Tiens donc, vous venez d'entrer dans les questions dont les réponses "avouent", toutes, latrès grande délinquance du consumérisme et de sa…Bourse. Trouvez- vous, ici, une seule raison de ne pas les mettre en prison ?
Votre contre plaidoirie devra bien faire apparaître ce fait…quelles pourraient être les raisons, estables, opposables aux tiers et universellement applicables – de permettre au consumérisme de persister dans la même voie. Il s'agit de ne pas décentrer du tout le procès. C'est abolition ou non-abolition.
En conclusion – et, dans tous les sens du terme, nos devons "arrêter" le consumérisme. L'immobiliser, le stopper, physiquement. Le matérialiser par les cérémonies des menottes et des emprisonnements, etc…et le juger à la lumière de la raison et avec la plus grande des publicités…
Il faut que le consumérisme apparaisse comme le plus grand des scandales de notre époque. Et soit, ainsi, lourdement condamné
à la mesure de tous ses gigantesques dommages collatéraux.
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi queLA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu