Plus de poils on ne peut donc plus se poiler ?
La peau lisse ça fait carrément police - lorsqu’il n’y a plus le choix ! soit tu choisis comme moi soit t’as pas le choix. Est bien cela le lisse ? Vraiment la peau trop lisse n’est plus de trop bonne compagnie. T’y serre tes S ? Comme tous les esclaves faut être « marqué ». Marqué et remarqué comme seulement marqué. Le market marqué ? Quelle régression peu louable, encore moins probante que d’EXIGER de devenir esclave, soumis à ce point. 0ui trop discipliné, trop flexible, trop mou oui trop mou (vous allez écoutez un jour ?), trop obéissant, trop obéLissant. Lisse c’est archi fliqué ? On le dirait trop bien.
Démarqué (soit libre en langage normal) interdit interdit interdit !!! Les « marques » ont tous les droits sur vous. Quelle déchéance en vrai, quelle régression ? Mais le poil résiste. Vrai ! trop « insoutenable » que vous exigiez (sans aucun argument que votre regard fuyant de flic convertis en douce !) que tout le monde soit lisse. Lisse ça glisse, ça glisse sur toutes les injustices, toutes les inégalités, toutes les spoliations, toutes les souffrances, toutes les dictatures. Vraiment c’est pas si joli le lisse…lisse ça glisse tellement que DEDANS y’a plus la moindre humanité. Cet humus né !!!
Le lisse serait trop poli, trop poli mais par qui ? mais par la poli-Ce, ce qui te trop te polit. Et qui t’a poli tes rênes ? Vraiment trop incorrect que ce correct si exhibé. Répulsion sur de telles pulsions. Le bourgeois finira enseveli sous tous nos dégoûts. Aucune gueule, aucun panache, aucune grandeur que ce sordide rampeur qui rase tout, qui rase les murs.
Faut rester marqués. Pas se démarquer !!! Drôle de liberté libérale ou râle toute liberté. Drôle de faux amis qui ne vous veulent que la torture. Si t’as pas lu « La colonie pénitentiaire » de Frantz Kafka, serait temps afin de savoir ce qu’est en vrai être marqué, à qui ça sert, et pourquoi ils insistent tant à te raser.
Oui raser c’est la razzia, c’est te dévaster, te ravager, t’endommager, te détruire, te raser. Te raser comme te tondre (tout te dévaliser !), te peler et t’épeler à sens unique. Carrément t’importer t’importuner (et crois nous ça nous importe absolument que tu nous importunasses !) . Oui te LASSER DE TE LISSER à ce point !!!
Trop démasqués les trop lisses : lisse dans les poils c’est lisse dans les idées. Le vilain pas beau qu’on veut plus voir. Va te cacher avec ta lissedeur ! T’épiler c’est bien te piller en grand !!!
Imberbe, glabre, pubère, nubile, rasé, arasé, épilé – que des mots de soumission, d’esclavage, d’aliénation. De régression, de recul, de reflux, de fuite. Un peu que rasé arasé c’est NIVELE, APLANI, RABOTE, LUSTRE, GLACE. Indifférencié – l’individualité niquée jusqu’à l’os. On lui a fait gober des illusions minables pour qu’elle se distingue. Afin de terminer dans l’indifférenciation, où nul ne se distingue plus jamais, où tout est trop lisse.
Heureusement que les poils ça repoussent. Ca repoussent toutes les conneries. On pourra encore se poiler tant qu’il y aura des poils.
Dès que c’est si lisse clair qu’y a plus que leur police. La pire, celle du T’AS PAS LE CHOIX !!!
Epilation, devenir la pile de qui ? Epilation épilogue de quoi ? Le mot même n’a pas une belle gueule !!!
Tout au contraire, venu, velu et chevelu – enfin que du voooouuuulu….
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "La star des stars" et, aussi, "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul".
Résistance au changement Implique changement de la résistance