Poterne moderne ?
Ce qui est modernisé hier fait l'objet de nouvelles interpellations pour plus de modernisations. Encore, plus encore. Moderne, pour ces têtes ventées, ne dure même pas une seconde. Jamais assez moderne…Ce qui aboutit à l'effet, fortement ridicule, que rien ne soit moderne – faute d'avoir le temps de l'être. Et de le rester plus d'une minime seconde. Le moderne nous glisse trop entre les doigts. Vous croyez que ce soit possible tant d'évanescences spectrales ? La logique pourrait chasser toutes ces impostures irréalistes grâce aux techniques d'approches géométriques !!!
Ce qui était modernisé hier, et tant vacarmé de l'être, fait l'objet de tant de nouvelles interpellations pour toujours plus de modernisations. Etait-ce "moderne" alors ce qui le demande toujours plus ? Et qu'est-ce qui peut être affirmé moderne qui a toujours "besoin" d'un empilement sans fin de …vernis de modernité ? Le moderne un vernis inauthentique posé sur n'importe quoi qui existe ? On le dirait non ? A chaque fois que la vulgarité bourgeoise- au cœur immontrable- pose sa main sur quelque chose – il/ elle parvient à le flétrir, l'altérer, le gâter, l'enlaidir, le souiller, le putréfier…
Et "modernisation" se voit mis à toutes les sauces, trop omniprésent, tout nuisiblement dissuasif pour les explications rationnelles et argumentées, etc. D'où, ainsi (basculement radical dans le ridicule !) moderniser devient le cache-misère pour toutes les régressions, les retours au vieillot, au suranné, à l'empesé, au poussiéreux, au dépassé, au démodé oui (donc démoderne ?), tous les retours en arrière toute, le recours au réactionnaire, à l'Ancien Régime, à la préhistoire, etc…la modernisation permanente et mobilisée sans repos – aboutit donc à la plus flagrante des anti- modernités !!!
Moderne n'a plus aucun sens – sinon celui de ridiculiser qui l'emploie…à coups de poternes modernes !!! Moderne exclusivement ce qui est à la mode ? Le fugace, l'éphémère, le fugitif, l'insaisissable, le provisoire, etc ? Cela cesse donc d'être moderne avant que nous ayons même fini notre respiration ? Rien de "durable" dans moderne alors ? Cela ne va pas du tout continuer, persister, se propager, se perpétuer, se poursuivre et se prolonger ? Etouffé dans l'œuf, mort né, jeté, largué, abandonné, écarté, éloigné, éteint, refoulé, supprimé, brisé, détruit, effacé, etc. plus rien qui ne soit, réellement et tangiblement, contemporain jusqu'aux tempes, actuel jusqu'aux actes…cherchant l'approuvable, le recevable, l'acceptable, le valable oui le simultané toute !!!
Un tel moderne n'est plus qu'une morbide étiquette qui doit chasser tout vrai être humain hors de son orbite…
…qui ne puisse éventer cette puanteur devenue…
Reste que – la sortie, l'issue, le sas secourable – demeure la poterne moderne
…la porte à potes, tapotes un peu !!!
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", " Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu