Pouvoirs des questions ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Par rapport aux réponses statiques, fixes, figeantes, pétrifiantes, immobilisantes, bloquantes la vivacité des questions nous ouvre des entiers sentiers de vie. Acuité, pénétration,  rapidité, perspicacité – la question va très vite et nous laisse tout son sillage de spontanéité vivante…

 

C'est que nous avons besoin de ce souffle de vie afin de résister aux êtres sans grâce, sans envol, sans inspiration, sans inventivité, sans abandon dans l'authenticité, sans courageuse sincérité – qui plombent tant l'ambiance sociale. Rendent extrêmement pénible le vivre ensemble. Nous demandent des trésors exorbitants de patiences. Etc…

 

D'autant plus que, si illogiquement, le monde marchand privilégie ces poids morts…puisqu'ils restent les seuls à acheter n'importe quoi, n'importe comment, sans même regarder !!!

 

Et – tels des êtres éternellement immatures saccadant leurs caprices – ils vont partout exigeants DES CERTITUDES ET DES REPONSES…des certitudes trop vite arrachées et des solutions tellement simplistes...

 

Sans pouvoir ne serait- ce qu'aligner un seul argument expliquant le pourquoi d'une si grande nécessité de certitudes – ils font, frauduleusement, passer cette frénésie trépidante pour une obligation sociale. Nous devons être sûr-e de tout !!! En bref, ils prennent tout et ne donnent strictement jamais rien d'eux-mêmes !!! Le bourgeois de l'univers entier n'existe que pour le servir servilement.

 

Aussi bien, sans non plus aucune réelle discussion (puisqu'elle impliquerait le bon côté des questions !) – il "faut" formuler des réponses, des solutions tellement simplifiées qu'en aucun cas elles ne peuvent englober la globalité, la collectivité entière, la communauté et l'intérêt bien général. Attitude typique du petit bourgeois : qu'importe si je suis servi, le reste tout entier peut sombrer. Même si votre utilisation de la société comme votre femme de chambre mettait en péril tout le futur collectif ? Oui même, merci !!! Quelle politesse !!!

 

De telles certitudes et solutions se profilent donc comme infiniment plus DANGEREUSES et préjudiciables que toute incertitude ou réflexion non encore aboutie.

 

Tout comme la crise boursière ne surgit que de la recherche démente de sécurité absolue "avec" maximum de gains, en plus. Alors que le "principe d'incertitude" d'Heisenberg explique et prouve que c'est l'un ou l'autre. Pas les deux en même temps. Gains maximums c'est, aussi, maximum d'incertitudes. Certitudes c'est gain très pondéré, stabilisant, posé et raisonnable à la clé.

 

Ce n'est pas parce que la Bourses se montre, si bestialement, antiscientifique que nous devons l'imiter. Tout au contraire, en glorifiant ces héros tranquilles de l'époque si reposants, si réconfortants, si apaisants de n'avoir besoin d'aucune certitude définitive, sculptée dans la pierre, assénée à coups de matraques, pour vivre. C'est, qu'à l'identique, ils acceptent et accueillent les êtres tels qu'ils sont. Sans le besoin si angoissant de tout savoir sur les autres. Ceci met tellement mal à l'aise que même la formulation de cet état ne parvient pas à nos consciences, c'est dire. Oui oui pas un coin d'ombre, la transparence absolue, personne n'a le droit à ses secrets, le rapt brusque dessus est encouragé, la dissection mentale est blanchie de son inhumanité  et tous autres meurtrissants enfantillages de même. Eux qui empêchent pas loin des 9/10 èmes de tous les rapports humains actuels. Oui ou non ?

 

La question est où se terre la grande politesse du cœur lorsque l'insupportable camouflage du "bonjour !" mais je n'ai rien à vous dire après, du "bonjour !"garde à vous devant mon style de vie si répréhensible, "signifie" bien et vous la bouclez devant moi lorsque je parais. Oui oui il est des "bonjours !" qui coûtent une vraie fortune sociale. Gageons que cette politesse l'est vraiment bien peu tellement elle contient de mépris condensé.

 

La question appartient, pleinement,  par contraste, au respect des autres puisqu'elle inclut, dès le départ, votre gigantesque effort. En effet, afin d'être à la hauteur de la réponse, pour que vous receviez la réplique que vous méritez ce n'est, pas moins, que l'engagement d'effectuer le plus périple qui puisse exister – que "d'accepter" la question. La question est queste (quête). Immense recherche qui accumule tant de labeurs face à la petite œuvre, en bref espace et temps, que prend la réponse. Cette disproportion rend toute question ambitieuse, toute prise en charge de questions héroïque et tout cheminement entre les questions si malaisé. En tout cas, clair, que vous savez de quoi vous parlez !!!

 

Honneur à ces précautionneux des autres, à ces attentifs des différences, à ces vigilants des cheminements, à ces prudents des avancées – eux/ elles seul(e)s méritent le nom de politesse, cette impossibilité d'insincérités. Une politesse qui n'est pas toute intériorisée, se demandant tout à elle-même lorsque si peu à autrui et ne se prouvant que dans la plus loyale spontanéité – a eu beau se voir plus que souillée par la rustrerie bourgeoise – sûr qu'elle reviendra très bientôt…

 

Ses plus grands servants actuels restent bien celles/ ceux qui se passent de certitudes vacarmantes et de solutions bidons (juste bon pour la médiocrité médiatique) afin de "nous faciliter la vie"…ils nous tendent le vrai "art de vivre"…

 

Nous leur rendons ici un inhabituel hommage. Les camouflés de politesses bidons (si méprisants des autres) ne recevant, eux, que des volées de bois vert…

 

Voici qui change des médias nous insultant 24 h/ 24 !!!

 

(à suivre)

 

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Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans méthodes de pensée

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