Projets vraiment collectifs ?
D'abandonner l'enfantillage désastreux du "profit" n'importe comment et en se vouant, plutôt, à rendre tout le monde heureux – nous assistons, là, à un réel basculement de civilisation !!!
Le rapport au concept d'utopie décrit bien les personnalités. Le déni pressé et brutal de toute utopie vous disqualifie, désormais, bien plus que sa croyance béate…Est- ce à cause du malentendu sur le sens ? Utopie ne "veut" pas dire "qui n'existe nulle part". Ce serait, alors atopie – de a privatif et tôpos, lieu, en aucun lieu…Or, c'est utopie, dans un autre lieu. Oui ça n'existe pas (encore) ici - mais cela existe bien ailleurs et ailleurs n'est pas nulle part…donc qui s'emmitouflait dans un solide réalisme, en crachant du bout des lèves "pas d'utopie", n'arrête pas de se tartiner d'utopies chaque jour…Sa mentalité, quelle qu'elle soit (sauf rares initiateurs ) provient de ce qui était considérée au départ comme utopie. Selon le primaire ce qui est nouveau est "décrété" utopiste et ce qui est plus ancien ne l'est pas. Alors, que très souvent, c'est l'exact inverse…
Votre rapport à utopie n'est plus qu'autobiographique. Ce n'est plus que le résumé de vos préjugés et le condensé de vos ignorances et terreurs. A la limite, on peut y savoir tout sur vous et rien sur ce que vous méconnaissez comme "utopie" (vocable projectif à tendance au trop de "floutage" !)…
Ce n'est pas en usant et abusant du mot utopie que vous vous DEBARRASSEREZ des projets collectifs…Impossible ! trop facile ! bien trop malhonnête ! Le projet d'utiliser les mêmes moyens, les mêmes méthodes pour rendre tout le monde heureux que de s'obstiner dans le profit du n'importe quoi. Objectivement, tout profit n'est qu'un coût comme un autre…votre profit sera un coût pour un autre….et alors ? Vous vous croyez malin. Nassim.N. Taleb a conté l'expérience (dans "Des pensées capitales" ) où des orangs-outangs remplaçaient des boursiers et ce dans les mêmes conditions de marché. Le profit restant "structurel", le nombre de "perdants" augmentaient sans cesse , jusqu'à qu'un seul rafle tout. L'intelligence n'a rien à voir puisque c'est la structure qui privilégie ou non le futur gagnant. Et, il faut le dire, la masse d'argent consacrée à "jouer" (oui jouer !) en Bourse…Si vous ne trouvez pas que c'est "utopique" (acceptation dominante) de croire qu'un tel système puisse se prétendre "sérieux", celui de la meilleure allocation des richesses et des ressources, qu'il puisse durer sans détruire toute la société – c'est que vous êtes devenu (e)s de trop durs rêveurs…
Ce n'est pas un projet très bien fondé. Il n'est pas solidement durable. Trop irrationnel, il ne possède aucun droit de sagesse qui lui permette d'exclure tout autre projet collectif pour la survie de l'Humanité…Le "il faut que ça rapporte toujours à quelqu'un" se montre 10 000 plus infantile et futile que le "si ça ne rapporte à personne ça rapporte à tout le monde". Le capitalisme n'a jamais fait ses preuves réelles !!! Ses ribambelles de crises plaident en sa défaveur !!!
Et surtout, il ne connaît rien à la hiérarchie du réel. La vie reste plus importante que l'argent. La Terre que l'argent : sans la planète en vie , l'argent n'a "aucune valeur"…L'Economie ne peut qu'être qu'un sous système vassal qui dépend, totalement, de l'économie de la Nature …Et pas l'inverse : faut être détraqué pour croire ces aberrations… L'économie de la Nature (nom qui devrait être préféré à l'écologie !) c'est que du réel – l'argent que du virtuel, un complet "arbitraire du signe" qui frôle un très petit peu le réel lorsque son fonctionnement est "réglementé"…L'argent ne peut du tout "imiter" l'économie de la Nature puisque pas la moindre trace de son équivalent dans aucune galaxie connue, non plus dans les règnes animaux, végétaux ou animaux…ce n'est qu'un abstraite convention intra- humaine et surtout pas une réalité universelle…Vouloir maintenir ce conte de fées contre la vie ou la Terre c'est quitter tout sérieux et toute raison…L'argent qui n'est pas du tout la richesse (scandait le prétendu fondateur du libéralisme, Adam Smith) mais la richesse ce sont vraiment les talents d'un pays (poursuivait-il )…Fort de cet argument, nous voyons à quel point la Bourse qui fait de l'argent SEPARE de l'économie réelle (en son puéril parasite ou prédateur) n'a rien compris à la réalité. Ni à Adam Smith, d'ailleurs…
Il faudrait, plutôt, tourner complètement le dos à sa maladie mentale – et passer à tout autre chose !!!
A des projets vraiment collectifs ?
Ce n'est plus, alors, l'organisation sociale qu'il faut transformer – mais uniquement les buts qui lui sont choisis et attribués. Et, de la sorte, vouloir rendre tout le monde heureux (ainsi rationnellement et solidement recadré et recontextualisé !) obtient bien plus de reconnaissance de projet durable, solide, stable, sérieux, cohérent, argumenté, conséquent – et très stable que n'importe quel remake de capitalismes…Etonnant non ?
L'économie de la Nature exige que les activités humaines soient réduites au taux nécessaire pour la survie de l'Humanité…puisque les activités humaines lui sont très dommageables ( même en excluant le "global warming" le réchauffement global du climat, ce faux prétexte pour oser que l'homme ne détruit nullement la Nature)…Devant cette contrainte de diminuer toutes les activités (- un revenu minimum d'existence paraît la méthode la plus "économe" du basculement du paradigme…La société ayant changé radicalement de buts !!! Chacun sa paie et c'est la paie (payer vient de l'étymologie apaiser)…Et, en remplacement des activités à diminuer …un concept porteur – la Fête sociale permanente …La resocialisation massive et volontaire dans de multiples domaines – permettant un enrichissement de vie très significatif…Evidement, la Fête sociale permanente n'a plus rien à voir avec la fête que de musiques, d'alcool ou de défonces !!!
Tout au contraire, ce sont toutes les facettes de la vie sociale qui sont revisitées et enrichies. La maison du Don remet en face coordonnée qui eu offrir et qui en a besoin…L'autogestion de tous les services publics des biens communs (culture, santé, énergie, transports, information, médias, alimentation, qualité de l'ait, l'eau, la terre, etc) – ce qui réduira les principaux barbares actuels (médias mercenaires, politiques, commerces trop hégémoniques et finances folles) à une part sociale qui l'empêchera de nuire…au service de…plus à la direction de…le "apprivoiser voisin" remaillera toutes les relations humaines et permettra de rendre tout le monde heureux (coïncidences entre les "besoins réels" et les nouveaux buts de la société)…et pléthores innovations, dont le listage exhaustif reste inutile dans une telle réflexion…
Vous voyez bien qu'une fois que tout est, loyalement, recontextualisé – tel qui se mégalomaniaquait à discréditer, à l'avance et sans examen, tout bon projet qui ne "rapporte plus à personne" (et alors, ce n'est pas un impératif catégorique fiable – plutôt un poisseux obstacle au progrès et à l'évolution collective) !!!
Notre projet vraiment collectif a une sacrée gueule, ça a même une gueule de vraie société…Ce projet hyper collectif prouve qu'il a été réfléchi sous le moindre angle et qu'il obtient une certitude forte de sérieux…
…parce qu'il concerne tout le monde, inclut tout le monde et a été réfléchi pour s'accroître…
… et s'enrichir sans cesse de toutes les différences !!!
…le futur s'y montre, assurément, plus que "durable" !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
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