Qu’ont les mots que l'image n'aura jamais ?
Le corps de la Terre devenu notre corps : tout cela se passa sans être vu mais les mots se mirent et se mirent tous à exactement dire, luire et reluire tout cela. Jusqu'au dernier hère hérétique. Puisque seul l'hère semble cohérent, il est héréditaire, héritier, héraldique, héroïne ou héros et toute la sphère est au hère…
Alors?
Tout devant - devant vous taire que la soupe de soupçons sonne, le bandit se profile donc, si le ban dit réellement, c'est bien lorsqu'il s'agissait de publier ce ban dit marial, qu'on l'a foutu aux bans, aux haubans, ce bandit, merci bien : j'en suis devenu orphelin - ce lin d'Orphée qui plus est.
Bondit le bandit. Il est bien temps d'abandonner vos logis tous (sociologies, psychologies, biologies, anthropologies, sémiologies et toutes vos logies). Cédez à la toute pensée dont vous procédez. Qui reste, ici, à tout amont-celer, même celle qui amoncelle?
Et pour le Corps Social tout se passa sans être cru mais vu alors on l'a vu tous les mots retournés comme des galets se mirent à le dire - mais voyez vous on ne l'a pas cru, mais entendu on l'a entendu : tant cela avait été chuchoté, chanté, écrit, gueulé, hurlé, caressé assez longtemps - mais ne voyez-vous pas on ne l'a pas cru. T'es plus que témoin, hein ?
Le pacte de la compacte foi fut détruit…n'en restait que l'indivis dualité de l'individualité, le collectif non collecté, le privé rivé sans issue, le public devenu cil de la pub, le rat rationnel rationné, le formel en formol à toujours s'en formaliser de formalités, la Société non associée, le sensible cible du no made in papel
- nomade de nos croyances…
Les créances de la mécréance étant closes.
(à suivre)