Quand les non professionnels supplantent les professionnels
L'exemple de l'agriculture, où le système des aides et des primes aboutit à une spécialisation irresponsabilisante*** – dévoilent aussi, que des catégories, considérées comme "non professionnelles" dans cette catégorisation sommaire et orientée – s'avèrent tellement plus sérieuses, réfléchies, efficaces (au sens de la protection de la biomasse pas de celle des indéfendables profits !) .
*** et les effets contre productifs des pouvoirs publics avec leur maniaquerie (non argumentée) de la "professionnalisation" obstinée - envers le développement durable, la survie de la biomasse, les besoins urgents de la Terre et du climat, etc…(ainsi, est-il plus rentable – subvention parlant – de gaspiller l'eau collective plutôt que d'irriguer – etc.)…voir les 8 blogs contre l'agriculture intensive à ce sujet produits en juin 2011. A ce sujet, la PAC et les Etats semblent, pour le moment, ne favoriser que le pire et le plus nocif pour la collectivité en distribuant les subventions en dépit du bon sens.
Le contexte c'est, entre 2000 et 2005 (plus le capitalisme a tort plus il accentue les lourdes exactions !!!), le nombre d'exploitations de plus de 200 hectares a augmenté de 20 %. Et, à l'opposé, celui d'exploitations de moins de 50 hectares a décru de plus de 25 %. Ce qui a impliqué un recul des si sages et durables polycultures de 17 % et une amputation dramatique de la moitié des exploitations NON PROFESSIONNELLES (de 10 hectares et moins)…En 5 ans !!!
Or, un honnête investigation a prouvé que ce qui est dit "professionnalisme" (sérieux, réflexion, sens des responsabilités, simulations et choix effectués après études de toutes les options, plus d'indépendance financière, socle de refus des manipulations et pressions, capacités à transmettre) etc.) s'est concentré, plutôt, dans ces exploitations dites non professionnelles…comme quoi les appellations ne sont plus contrôlées !!!
Identiquement, dans ce qu'il y a de meilleur dans les milieux associatifs, les institutions ne savent que bramer des appels déplacés à la "professionnalisation"…outre que ce sont des insultes inopportunes à des personnes qui donnent beaucoup c'est le refus d'esprits immatures de rentrer vraiment dans la chair du réel. De forts avancées sociales et humaines ont été initiés par l'esprit associatif. Par rapport au sida, par rapport aux attitudes collectives face aux suicides, aux dépressions, aux troubles comportementaux (anorexie, Tocs, etc ), à la transexualité…etc. mais – aussi – pour l'anti-consommation (cette nécessité si l'humanité veut survivre), la prise en charge locale du futur alimentaire et énergétique et tout ce qui est classé en "éducation populaire". La prise en charge effective des carences flagrantes du capitalisme et les 4 droits face auxquels il est toujours dans la plus "professionnelle" illégalité (un toit, à manger, des soins et de la culture – ce sont les "droits de l'homme" hors tout paternalisme insupportable et intempestif – les Etats sont "contraints" à les faire respecter absolument (gratuitement s'il le faut)…les non professionnels associatifs pallient toutes ces carences. A l'international aussi…
Milieux artistiques : des non professionnels supplantent, aussi, en créativités des inertiels professionnels (pour principale activité : serait- ce fermer toutes les portes aux autres ?)…Dans les sciences nombres de dits amateurs ou de "hors discipline" ont généré tant de découvertes…oui pas un lieu social qui ne voit les non professionnels supplanter les professionnels…
Alors pourquoi ces appels disruptifs et inadéquats des pouvoirs vers une "professionnalisation" de tout ? Ce n'est certainement pas pour une sécurisation plus grande de la société : les catastrophes générées "professionnellement" sont nombreuses. Songez à la Bourse ou aux banques braqueuses de banques, aux avides de revenus exorbitants, aux incompétents sociaux du profit "à n'importe quel prix" (qui n au final, coûtent un fortune à la société !)…non l'étalage des désordres et bouleversements sont nettement plus provoqué par des "trop" "professionnels" que par des pas assez !!!
La "professionnalisation" comme solution de tout n'est donc pas du tout un bon choix. En plus, le fait flagrant que "professionnalisation" aveugle beaucoup trop sur les approches envers la réalité (donc les domaines du sérieux !) se vérifient sans cesse…
mais alors pourquoi cette insistance obsessionnelle et irréaliste sur la "professionnalisation" de tout ? Bingo ! c'est un acte politique, tels les spoiled systems…c'est juste pour la com' , cette esbrouffe délinquante destinée à qui n'ira pas vérifier, de la pure frime d'abus de position dominante. L'effondrement massif des pouvoirs actuels qui ne "sentent" plus leurs pouvoirs qu'en seulement nuisant massivement ? Plus du tout en animant d'immenses projets communs, plus en énergisants des projets où il n'y a plus de perdants et où le maximum d'humains Se montrent bien plus heureux ?
Sans doute !!! ceci n'est que le début de la méthode "les points de levier", le leverage social change (repris aux dysfonctionnants boursiers) que de nombreuses de rétroactions négatives vont se retourner contre leurs initiateurs ? Et la société va se détricoter plus paisiblement de tous ces puérilités inopérantes .
Les non professionnels supplantent les professionnels puisque, parfois (en augmentation actuellement) les professionnels font tout plus mal que les non professionnels …
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu