Quand vont- ils distribuer les bénéfices ?
Même Frédéric Lordon est d'accord qu'il faille fermer les Bourses. Pour inutilité collective et illégaux détournements des biens communs par une minorité de marginaux très désocialisés. Et dont l'urgence de vie est de se faire soigner. Pour le bien de tous. Ces "biens communs", les biens dont la valeur dépasse tellement chaque individu, dont la nécessaire protection pour la survie collective est si prégnante – que nous sommes contraints de les enlever des circuits commerciaux. Ces circuits commerciaux, dans les inconscients collectifs, se montrant bien comme absolument irresponsables (donc des enfants) et irrationnels (donc plus sujet à la psychiatrie qu'à la science). RIEN ne s'oppose à l'annihilation de l'argent fou et de l'économie casino (la folie vautrée payée par les autres) si ce n'est l'esprit dominant de l'époque: AVANT TOUTE CHOSE CHACUN-E VEUT NUIRE A TOUT LE MONDE. Avant toute autre chose, même la survie de la planète ou de l'Humanité. Et à gauche aussi, et à gauche beaucoup trop: l'attitude de la plupart des gens se prétendant de gauche devient même un modèle de malhonnêteté intellectuelle insupportable. Ainsi, depuis 1975, 15 % des avoirs publics sont passés au privé. Or les avoirs publics, pour le moment, c'est ce qu'il y a de plus proche des "biens communs". Pourquoi, alors, niquer les avoirs publics (et faciliter la route aux marginaux capitalistes qui ne veulent pas redistribuer NOS bénéfices?) – pour la stupidité crasse d'anti-étatisme (amalgame avec service public) sans argument. Bienfait immense que de distribuer les bénéfices – utiliser ce qui existe, maintenant, semble ce qui accélère la concrétisation de répartir universellement les bénéfices. De se montrer un sournois ennemi du plus grand nombre en mélangeant service public et état (plus vous augmentez le premier moins le second existe) n'est, certainement, plus glorieux du tout. Mais répugnant d'inefficacité. Et répugnant tout court !!!
Puisque, impossible que ce système de la plus grande des stupidités possibles puisse continuer sans être, concrètement, relayé, suppléé, secondé, épaulé, appuyé, soutenu, secouru par beaucoup de personnes ; donc obligatoirement à gauche. Dans cette distribution des plus values vers les salariés, Frédéric Lordon estime que le paiement immédiat à ces salariés, à la seconde, aujourd'hui même, se monte à 6,68 % du PIB. Par rapport au 15 % - n'est-ce pas très radin ?
Nous trouvons la même bizarre pingrerie dans "La crise de trop" de 2009, puisque, devant la certitude que les prêts bancaires soient scripturaires, Lordon rétorque, trop vite, que c'est banal, que c'est ce qu'il apprend à ses étudiants. Ca ne doit pas être réussi puisque la majorité des gens ne sont toujours pas au courant (nous avons vérifié!) et que tout va en sens inverse de cette vérité. Que les prêts bancaires soient scripturaires – cela veut dire qu'on ne vous "prête" pas du vrai argent mais que, vous, vous remboursez la monnaie de singe, la fausse monnaie par du vrai argent. Cette "banalité" représente la plus gigantesque escroquerie économique de tous les temps: mais les étudiants l'ont "appris" depuis tant d'années. Soit, ils étaient sourds, soit ailleurs ou inaptes à comprendre – soit ils trahissent, quotidiennement ce savoir. Scripturaires ça veut dire écrit, les banques vous "prêtent" (!) de l'argent (du non- argent!) qu'elles ne font qu'écrire sur de faux contrats. Et leurs livres de compte. Ensuite, c'est par de l'argent bien réel que vous remboursez ce virtuel. Et il faut voir avec quelle indignité acharnée ils vous harcèlent pour rembourser ce que vous leur devez si peu (frais de gestion: entre 3 à 5 % de la "somme" grand maximum ; le chiffre de 1,15 % nous a été soufflé par certains experts !!!) Il s'agit donc du plus énorme scandale du siècle. Les pages de Frédéric Lordon à ce sujet semblent assez schizophréniques (mais pour qui roule-t-il à la fin, se demande-t-on trop souvent !) pourtant, une clarté en émerge. Il faut nationaliser (publiciser serait plus émancipateur: les nations ces trop nocives coquilles vides qu'il s'agit de quitter) – donc rendre à la gestion publique tous les prêts. A décanter encore l'opacité lordonnienne: les prêts seraient consentis au regard de l'intérêt collectif et les impétrants n'auraient à "rembourser" que les frais de gestion. Disons qu'ils paieraient un service public – ce serait moins tordu.
Tout ceci semble si simple, si facile à mettre en place. Alors pourquoi n'est- ce pas fait illico, urgence planétaire oblige ? D'autant QU'AUCUN argument ne demeure en face. Culturellement, le capitalisme n'existe plus !!! Ainsi l'énigme du passage du "taux multiplicateur" des banques, passant de 2 en 1960 (où la majorité des salaires étaient versés en liquide non virés sur un compte bancaire) et 2010 où il dépasse largement les 5. "Taux multiplicateur" ça veut dire que pour 1 € que vous déposez la banque en "récupère" 2, en 1960 (enfin francs mais le schéma est resté identique), et 5 € en 2010. Ce taux puissant provient bien de ces prêts scripturaires ajoutés à l'énorme spéculation. Puis, hier, les révélations de la DGCCRF - comité de la concurrence - qui se décrypte « tout ce qui coûte pour le client tous les bénéfs QUE pour la banque »…Réalisant le slogan très anticapitaliste « tout pour moi et rien pour les autres » du prétendu « fondateur » du capitalisme, Adam Smith !!! Rappelons que le capitalisme n’a aucun fondement philosophique ni scientifique : c’est de la propagande pour gangsters, de l’illégale immoralité. Point barre. Illustration encore de Nos bénéfs « volés » par les « moins utiles socialement »…L'énigme semble mieux encerclée ! La spéculation demeure illégale dans tous les pays: les banquiers semblent donc deux fois braqueurs de banques (prêts scripturaires et spéculations immorales) et méritent la prison à vie. Nous nous voulons "juste" que les bénéfices soient, à la seconde, aujourd'hui même, équitablement répartis.
En effet, face à toutes ces données, L'ARGENT PUBLIC (donc l'argent de tous!) qui a été "donné" ou "prêté" à la spéculation (donc aux vrais gangsters) et aux banques (qui pratiquent des prêts scripturaires pas très rationnels ni défendables, de la sorte, même contre les états "séquestrés" – complices ou gogos d'escrocs ?) – a généré des profits (dans les 2 cas illégaux). L'organisation du sauvetage du fric archi voleur en 2009 par VOTRE impôt + votre héroïsme à rembourser de la fausse monnaie (scripturaire) par votre argent réel – vous fait total CREDITEUR du système. Le fric, depuis 2009, appartient à absolument tout le monde. A vous aussi. Vos débiteurs sont les banques et les bourses. Vous pouvez en exiger un remboursement immédiat.
Tout ceci semble si simple, si facile à mettre en place. Alors pourquoi n'est- ce pas fait illico, urgence planétaire oblige ? D'autant QU'AUCUN argument ne demeure en face. Il faut bien en arriver à penser : parce que plus d'individus qu'on ne pensait (d'après les déclarations externes) soutiennent, en douce, l'aberration insensée du capitalisme (qui ne bénéficie en réalité à fond qu'à 0,0000121 % de l'Humanité). Mais comme c'est le système qui nuit au plus grand nombre. Et que nuire à son voisin ou lointain, semble la préoccupation qui domine la plupart des cœurs et des cerveaux – nous "persistons" et faisons se continuer la barbarie "juste" pour faire chier les autres. Vous croyez que c'est du psychologisme ? Après la présidentielle 2007, nombre d'enquêtes approfondies se décryptent bien ainsi – pour environ 50 % des votants, ils optèrent Sarkozy uniquement pour nuire à autrui (les 50 % autres ce sont en majorité les personnes âgées). Tous les recoupements n'aboutissent qu'à ce constat incontournable.
En conséquence, lorsque que penser c'est voir tout "fait" comme une étoile d'où chaque "branche" apporte une autre information – c'est la soi–disant gauche qui domine, concrètement, en France. Pourquoi soi- disant ? puisque, avec un apport culturel aussi fort, le nombre des citoyen-nes et le poids des arguments, il est si simple, si facile à mettre en place la fin de l'argent "privatisé"…Si ce n'est pas fait ce n'est qu'à l'intérieur de cette soi–disant gauche qu'il faut chercher les blocages et "résistances".
Nous l'avons fait: nos études sont disponibles sur freethewords.org. Nous ne disons, ici, que les conclusions. C'est cette soi–disant gauche qui CENSURE le plus. Nombre d'ouvrages, études ou recherches de valeur sont niqués par elle. Les circuits de diffamations (et le capitalisme arriéré ne survit que par les diffamations, censures, destructions des intelligences et autres désinformations !!!) y sont anormalement nombreux. Le refus des débats remplacés par le tout slogan bien creux (donc inefficace à plein!) se démasque dans l'absence toujours plus grande de toute structure de raisonnements comme de toute probité argumentaire. L'argumentaire, ce qui garantit que, si quelqu'un vienne après vous, visiter vos raisonnements, articulant les faits à un alignement de sens. Avec paliers de formules vérifiables. La personne trouvera, en gros, le même balisé trajet que vous. Dans la soi–disant gauche tout cela disparaît à trop grande vitesse. Mais ce qui transparaît, limpidement, c'est que ces comportements et mentalités soi–disant de gauche, ne renforcent, dans les faits, que les pouvoirs en place et affaiblissent le vrai peuple de gauche. Ce sont de visibles résultats pas d'une intention préméditée – dont nous faisons état ici. Etat – justement, balle au bond, le fait que les services publics aident et protègent plutôt les pauvres (et que sans eux ce serait le gangstérisme généralisé du privé sans limites!) – n'atteint jamais le cœur de la soi–disant gauche. Service public= état, dit leur tête de linotte, d'un âge mental de 5 ans. Donc tout pour le privé parasite et voleur ? ils ne l'expriment pas franchement mais les résultats sont bien là. Toujours moins de services publics donc plus de trop de privé…Or, de faire du tout services publics enlèverait des mains des minoritaires (illégaux par rapport à la Constitution et 1789) "volant" aussi la publique Ré- publique – TOUTE la gestion de la société. Le blocage inexcusable de ces soi–disant gauches ou soi–disant libertaires (nous en resterons sans cesse scandalisés!) – contre "l'état" – mélange tous les niveaux et pratiques. Tout ceci semble si simple, si facile à mettre en place. Partager les bénéfices. Ôter des mains des marginaux politiques l'état - par le tout service public: vraiment à notre portée. Tout ceci semble si simple, si facile à mettre en place. Trop ANORMAL que ce ne soit même pas entamé.
Que tout un chacun-e peut, avec une puissance morale et une force argumentaire point vues depuis longtemps, oui peut faire décider à la soi- disant gauche de suivre cette direction inflexible et facile à expliquer. Aujourd'hui on partage tous NOS bénéfices. Et on fait passer l'essentiel de la survie collective en service public (préalable à l'Onusation des "biens communs" agrandis en "biens de l'Humanité"!). Tout ceci semble si simple, si facile à mettre en place. Il n'y a plus aucune EXCUSE (surtout dans la gauche) de ne pas le faire à la seconde !!!
(à suivre)