RÉALISMONS-NOUS ! (2 /2)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Notre façon de savoir nous masque, ainsi, de plus en plus, toute possibilité d'aborder l'inconnu, le nouveau : la découverte participe plus de la fulgurante ouverture que de l'accumulation capitalisée que plus aucun regard centré ne tire. Notre façon de savoir peut aller jusqu'à nous barrer l'avenir.

 

     C'est qu'il est primordial de bien comprendre que la majorité des êtres humains, aujourd'hui, restent soclés sur la vision monoculaire de la peinture de la Renaissance et ses bouquets de conséquences sur la "représentation" de la vie sociale, son "image" et comment certains osent en "représenter" d'autres (c'est-à-dire théâtraliser les demandes). Mais ce qui "fige" toute la vie de la Société "en face" des représentants c'est que, soudain, ils se retournent contre la société, alors qu'ils en sont issus et choisis par elle, et font effacer de l'expérience leur trace "d'expérimentateur. Puisqu'une "représentation" qui prend pour motivation de  diriger la Société ne semble répondre à aucun des critères de l'ici et maintenant.

 

Tout au contraire, elle semble tout faire afin de se mécaniser dans la copie du passé et sa gigantesque tâche aveugle de "la modification de l'expérience par l'expérimentateur". Or, ici, la place de l'expérimentateur semble muette et cela nous met en danger. Puisque de diriger, ainsi, la Société présuppose que qui s'en charge aurait, déjà, atteint une plénitude telle, qu'il se chargerait de nous conduire vers ce changement déjà accompli en lui. Un face à face ( à dysfonctionnement souvent répressif) au lieu d'un coudoiement égalitaire du fait que nous soyons sur le même bateau fait que chacun compte (ne serait-ce que par ce qu'il ne fait pas ou comment il peut nuire à son niveau, par exemple, base de toute écologie) .

 

      C'est que notre mentalité et notre style de vie actuels sont historicisés, appartiennent à l'historicité. Provenant d'un bloc entier de perceptions, reconnaissance du réel, nombreuses "grilles" d'interprétations mais, malheureusement, avec le revers des préjugés, stéréotypes, clichés, et tout ce qui empêche d'accéder au réel, apprentissages et usages des réflexions, nos mentalité et style de vie se changent par la racine : par le bloc des sensations et grilles de déchiffrements et d'interprétations. Sinon nous participons au maintien de l'illusion "puisque je le perçois c'est comme cela depuis toujours", alors que nos perceptions sont résultats historiques, donc tout à fait temporaires et non le socle définitif du réel. Aussi, les "grilles" de déchiffrement peuvent-elles nous apporter confusion et chaos. Ne plus subir les conséquences de la vision monoculaire avec la perspective linéaire d'Euclide (qui ne peut conduire, au mieux, qu'à des esprits binaires donc incapables de la résolution des conflits qui est, au moins, trinitaire !) c'est abandonner le système de perception qui va avec. Méthode pour se désincarcérer de l'individualisme ? Plus de vision monoculaire mais binoculaire, voire "pluri-oculaire" ou autres ! Pluralité et métissage comme tropisme du nouveau paradigme ! Changeant de vision, les "grilles" suivent et tout le bloc de notre mentalité en est changé. "L'information" de ce changement en vous porte d'autant plus que plus de membres de cette Société auraient effectué ce changement. Comment ce changement du paradigme des perceptions peut-il émerger et se faire connaître ?

 

    La peinture qui fut un élément principal qui nous introduisit dans la vision monoculaire, de ce fait, peut nous aider à apprivoiser la sortie de ce système. D'ailleurs, elle a bien commencé. Par exemple, avec le "cubisme" qui nous désencastre de nos passivités en cubes, nous extériorise ces prompts mouvements de pulsions, de flux, de flots, de laves, de torrents, de soulèvements, de forces, de formes, d'énergies, de structures qui nous "affectent" justement parce que nos "affects" (l'affect : ce qui affecte) nous restent inconnus. Puis la peinture a poursuivi son travail.  Nous ne pouvons affronter nos "affects" parce qu'ils nous demeurent inaccessibles au senti, non visibles ou inaudibles, très extérieurs à nos habitudes et donc bien inconnus. Grande partie de la peinture du XXème siècle restera l'extériorisation vitale de ces soulèvements et éruptions intimes. Sans la peinture, impossible d'affronter ces intenses affects qui n'ont aucun "contenu représentatif".

 

La peinture, en pleine fonction thérapeutique, nous aide à côtoyer les "contenus non représentatifs" et nous permet de nous y guider. Les buts poursuivis par l'Art sont, normalement, toujours vitaux. La peinture, depuis le "cubisme" entre autres, nous aura, ainsi, aidé à quitter l'ancienne vision soi-disant "globale", et quittant cette vision, à nous défilocher de la mentalité qui va avec. Désincarcérés de cette mentalité nous retrouvons toute liberté de mouvement afin d'expérimenter et de concrétiser nouveaux styles de vie respectueux du vivant. Ce sera, elle, une véritable vision "globale" qui déplaira (curieusement !) aux prétendus "globalistes" actuels : est-ce parce que leur vision n'est que "corporatiste", ne se préoccupant que d'intérêts  privés et donc qu'elle demeure non fiable pour notre avenir et apparaît comme inapte aux responsabilités collectives et mondiales ?. L'avenir du monde ne peut tolérer qui veut l'argent du beurre sans la responsabilité du beurre. Méthodes pour s'arracher à l'individualisme ? Quitter "globalement" l'ancienne perception du réel et retrouver un esprit vraiment "global" en totale interactivité ou multidisciplinarité : tout inclure et ne plus jamais exclure. Dans ce but, nous allons continuer d'expérimenter toutes les désincarcérations de l'ancienne mentalité qui nous avait instrumentalisé, mécanisé, pour la seule continuation injustifiable de sa structure.

 

Faire muter la/le politique c'est revenir aux racines des représentations dominantes, elles-mêmes enfermées dans la théâtralisation des rapports sociaux. Percer le mince papier de cette inertie toute . La peinture, en tout premier, renferme les clés de notre libération. Ont suivi (mais la "censure", quelle que soit sa modalité - silences, déformations, calomnies, amalgames, spoliations, murs d'argent…etc - est, dans ce domaine, bien trop exagérée, tout de même !) les littératures, dont peu de pans (à cause de ce qui précède) nous demeurent utiles lorsque nous voulons afin de parvenir à la nouvelle civilisation. D'autres modes d'expressions individuels ou sociaux ont, de même, largement œuvré en ce sens. Mais faute de "grilles de lecture" tout cela vous demeure hautement inconnu. S'est passé en dehors de vous. Ce qui démontre à quel point "les" censures sont antiproductives : elles n'atteignent pas les auteurs mais dévoilent que des personnes ou des groupes osent le paternalisme, le clientélisme, l'assujettissement à la minorité à vie envers tout le monde, privant ce tout le monde, arbitrairement et illégitimement, de travaux et démarches à lui destinés. Il risque ce "tout le monde" de ne pas apprécier cette mise en tutelle, ce refus de la "concurrence" dans la culture (ce qui peut disqualifier toute théorie capitaliste qui devrait "favoriser" la concurrence non l'empêcher), le fait qu'il lui soit caché toujours beaucoup trop, qu'il lui soit carrément interdit d'accéder aux œuvres que les élites auto-proclamées se réservent pour elles seules. La posture de "censure" devient toujours plus indéfendable !

 

D'autant plus que, dans les "censurés" (selon un mode sus-noté) résident, en effet, celles/ceux qui ont la clé, qui ont trouvé et délivrent les grilles de lecture et de décryptage. Sans eux tout le monde semble bien plus paumé (la fonction de l'écrivain ne se peut enlever du réel ! aucune imposture n'a pu parvenir à enlever le sentiment de nécessité de cette fonction : et nous manque toujours autant celle ou celui que nous ne connaissons pas et qu'une mince minorité illégitime se permet de nous cacher !). Quel manque de réflexion !

 

Comment allons-nous réparer les permanents dégâts aux sources de la vie que vous causez depuis quelques décennies ?

 

La réponse se trouve dans un autre lieu qui n’est accessible qu’à qui a déjà expérimenté le changement :

l’argent ne passera plus..

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 

 (à suivre)

            tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

 

trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", " Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 2 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

 

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