Regardez donc à quel point les cordages du fric sont seuls à rester "sacrés"

Publié le par imagiter.over-blog.com

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…arrachés  leurs logements fixes, les foules "se rendaient" au centre dans les rues religieuses espérant d'étranges "manifestations"… un long tuyau long en verre passe trimballant de gris travailleurs le nez sur le cul de l'autre…un tapage page intérieur, les boites de conserves fermes - un coup de pendu sale le champagne des ouvriers enfin finis – sable longue la lâcheté toute …L'achetez vous la lâcheté? C'est fait ! Rien de plus lâche que d'acheter. Ca va trop se savoir un jour…

 

Objet PILOTE de cette hécatombe l'autre déblayait une obsession de parking. Où se garer dans l'inflation des égoïsmes ? Il faut circuler, circuler au fouet de la ronde collective. Traquant les piétons dans un défilé aux majorettes des étalages provocants. Marcher, marcher pour le marché. Entre tous ces immenses visages d'agression publicitaire…que les flics (donc illégaux!) ne viennent jamais "arrêter"…alors qu'il n'y a pire crime que le fric…la direction unique qu'ils ont mis sur tous les visages…

 

…les cordages de la monnaie traversent les corps en plein milieu et les arrachent vers les toiles d'araignée des vitrines, les souches à spectacles, les plantes carnivores des cinémas, bouches de métros grouillantes…sommes nous donc bien "distraits" de la vie ? quand nous autorisons nous à "vraiment" vivre ? qu'est- ce qui fait que nous nous PUNISSIONS à ce point (nous et les autres ?) ?

 

Une seule direction dans tous ces regards: le prochain spectacle: le nouveau…le mou mouvant nous veaux ? Le tourbillon sans suites des suites et poursuites des suites sans suites et la suivante ensuite prendrait la suite mais qu'est- ce qui peut bien suivre la suite si la suite suit toujours la précédente suite ?

 

…les cordages de la monnaie traversent les corps en plein milieu et les sursautent à chaque cahot des chaos avoués…sûr qu'ils ne nous veulent pas du tout du bien…sûr de très sûr sur-le-champ…tu peux t'agiter devant eux avec ta tête aux quatre directions. Tu peux ! Mais si tu ne te transformes pas en cinématic à tics à tics, si tu ne parades en anchanteur chanteur, ne te gonfles point en jouràliste, ne t'estompes non plus dans la raide dignité de l'homme poli plein d'tics, de tics de tics...etc, et, de fil en aiguille, tout continue, contenu…

 

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… non non non non non non non non non non oh non non non tu vois peu d'espoir de les détourner de leur direction suicidaire…

 

(à suivre)

Publié dans corps des langages

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