S'envoler et voler tels des oiseaux (15)
Actuellement 5 êtres toujours vivants ont volé comme des oiseaux. Soudain, vous sentiriez votre tête-univers tourner. Telle les galaxies, l'espace en elle tourbillonne, les aires mentales, comme de pivotantes planètes, se meuvent entre elles. Plus intense, encore, soit la tête tourne autour des pensées soit les pensées devenues sphériques, présentent chacune de leurs différentes facettes au cerveau. Avec le maillage de nouveaux savoirs: selon l'angle choisi par l'individu nous plongeons dans sa structure intime. Puis, le langage arrachant le "voile d'inconnaissance" qui le recouvrait, se révèle fonctionner comme un univers, où les mots sphériques tournent sur eux-mêmes, présentant telle facette et pas l'autre lors de la conception de la phrase.
Nouveaux savoirs (mais accessible qu'au seul cœur) sur les intentions et choix secrets des gens par le fait qu'ils surdéterminent tel côté du langage. Aussi, au lieu de se trouver empêtré dans le filet d'une pensée à arêtes douloureuses, vous vous envolez de ce piège. Comment ? La fonction crée l'organe. Nous savons que les animaux ont un organe d'altruisme et nous pas. Des pionniers, parmi nous, doivent déjà en posséder un bon rudiment. A l'identique, un organe d'envol dans les pensées doit commencer de s'implanter dans quelques individus. Nous appelons cette nouvelle fonction l'intelligence sensualisée. Les pensées peuvent s'amplifier de sensations, d'émotions et de sentiments ayant goût, odeur ou tactilité…
Surtout, changements sur l'ancien flot d'incessantes pensées, sans perceptible utilisation possible, et qui usent, par excès, le goût de raisonner. Puis, encore, d'une autre harcelante, demandant toujours plus de satiété trouve ses "points de suspension". La fonction de penser se raffine, augmente ses subtilités, se bonifie: désormais, va s'élargir la possibilité ( à volonté) de savourer bien lentement. De la sorte, de supplanter toutes les gourmandises chaotiques. Insensée époque où les fantômes des gens courent après d'incessants besoins (toujours plus envahissants) sans que le "réalisme" de, d'abord, contenter le premier (ce qui en évapore cinquante autres!) les atteigne souvent. Prisons mentales, cachots affectifs, murs de besoins artificieux et artificiels ! "Séparés" de tout (donc d'eux-mêmes!) ils cupidisent sur les besoins et ne prennent jamais le temps sensé et raisonnable d'en savourer la distillation alchimique d'aucun. Les vrais plaisirs prennent beaucoup de temps, au point qu'il reste impossible d'en "consommer" aucun. Le fast épicurien ça n'existera jamais.
Les lignes semblent claires: qui, si bruyamment et avec des rires si faux, encombrent les médias, ne sait vraiment "rien" sur le réel. Soit toutes les saveurs des savoirs. Apprendre vraiment c'est en avoir sans cesse plein la bouche. Extases et plénitudes garanties. Ce qui parait un empilement d'efforts (juste pour amorcer en fait) s'avère, au final, une extrême facilité. Qui se précipite sur le trop évident, le trop facile d'accès, l'apparent faiNéant, perd le meilleur. Semble se faire bien niquer. Ne vit, en conséquence, aucune expérience authentique et intense à partager avec quiconque. Que du toc. Qu'il reste donc agréable de rencontrer quelqu'un de raisonnable, qui résonne toutes ses saveurs et savoirs !
Raison, sommet des extases?
(à suivre)