S'envoler et voler tels des oiseaux (16)
Actuellement 5 êtres toujours vivants ont volé comme des oiseaux. Sans rien perdre du pollen suspendu des mots, sans jamais gaspiller la moindre épice des pensées, vous vivriez, pleinement, le "comment les pensées réussies suivent l'apprentissage de l'envol". Avoir décollé du sol tel un oiseau n'est que LE DEBUT des merveilles. Qui vont durer toute la vie. Et donc la rusticité des médias éclate ici: ils se précipitent sur le très visible envol. Mais néglige, trop stupidement, l'invisible du "métier à tisser des goûts et des couleurs", de la nouvelle faculté "de voler autour de vous pensées dans tous les sens" et tant de beautés (qui ne peuvent qu'être transmises dans des circuits d'honnêtetés à encore créer). Avec leurs précipitations fébriles, les médias nous "prouvent", abondamment, à quel point ils "ratent" l'essentiel des informations. Et qu'ils ne sont, encore, jamais parvenu à les savourer toutes entières.
Cette douceur qui amplifie le triomphe (donc, tout en intérieur, pas pour déranger les autres ni les irriter!), vient de vous remplir, lorsque vous saisissez, intuitivement, que "voler" vous ouvre, toutes grandes, les portes de l'intelligence maîtrisable. Le corps apaisé (les plaisirs quantitatifs créent l'écœurement et la nausée, les joies l'immensité et l'éternité), celui qui a trouvé le juste éloignement, la pacifique distance. L'univers représente bien la juxtaposition non concurrentielle de toutes les différences possibles. L'univers nous offre la réussite de toutes les utopies. Personne veut "gagner" lorsque l'extase vous "gagne". L'univers nous offre la possibilité de nous unir vers (en attendant que les autres comprennent) l'alignement complet de notre personne. Par et pour la raison: Darwin ne savourait-il pas que "la diversité et la danse souple sont la vie lorsque l'uniformité et la rigidité la mort" ? Quel degré de folie furieuse pour avoir transformé ce sage là en chantre de la supériorité…de toutes les bassesses (dessin Svp!), soit blanc plus que noir (vu comme nous ne percevons que l'inverse), riche plus que pauvre (vu comme nous trouvons à quel niveau de misère trône le riche), savant que non diplômé (vu l'immensité de "l'ignorance"- ce dédain, cette volonté de ne pas voir et savoir – du "sachant", sûr que la bêtise est son cousin pas celle du respectueux des connaissances ) etc.
L'univers utopise mieux que toutes les utopies ne rêvaient de le faire. Et les soi-disant "réalistes" "ignorent" tant de choses (9/10 de tout ) que certainement la réalité n'est pas "de leur côté"! Ils y pigent pas grand chose en fait. C'est une soustraction, un rétrécissement, un désaissiment, un retranchement, un rapetissement que leur "réalisme" auto- proclamé. La preuve ? Combien de distance les sépare des sensualités qui vous font sentir, charnellement, comment est de voler dans les airs. Oui oui l'envol vous prépare à comment utiliser au mieux (pour la planète et les autres) toutes les pensées. Voler autour. Ou les laisser voler autour de nous. Un espace devenu grand en nous et qui a fait place aux possibilités des pensées-formes. Toute un apprêt de changement de "positions" physiques devait précéder cette entrée dans une nouvelle civilisation. L'abandon de toute psychologie y sera complet. Plus de ces griffes intérieures, de ces blessures (reçues et causées), de ces nuisances, dus aux empoisonnements par psychologie. Et puis, une fois que vos sensualités ont essayé la juxtaposition non concurrentielle des différences, c'est comme les mousseux et les champagnes, vous y avez détecté l'infinie supériorité de la civilisation "sans profit individuel". Le soi- disant profit juste un coût (dissimulé ou escamoté) parmi les autres. Pas plus !
Le gain est plus que gigantesque: tout vécu en sensualités apaisantes, courues de fraîcheurs, friselées de parfums innés, serties de comestibilités tous azimuts (couleurs, sons, touchers, senteurs – tous comestibles!). Cette topologie neuve, cet unanimisme avec l'univers s'esquisse ainsi: chaque pensée telle une crique "abrité" et, pour vous, tout le temps de s'y baigner, prélasser ou bronzer etc. Les femmes se sont, lourdement, trompés sur les "meilleurs mâles": prenant un stade d'évolution temporaire pour un piédestal. Le macho préféré plafonne définitivement en sa grossièreté. Le raffiné ne cesse de monter (intérieurement) les marches vivant chaque jour & nuit comme une fête en illimitée extension (sans gueule de bois).
Se morfondant (à la longue) largement avec la brute (pour de maigres satisfactions d'apparences!), elles piétinèrent (inégalitairement en somme!) les subtils, qui, ayant appris, savent éviter ces "femmes ayant perdu leurs essences" (belles à l'extérieur sans nectars à l'intérieur!). Pires que l'ennui! Et qui, pourtant, demeurent élogées, médiatiquement, comme le rêve de tout homme (tout ne semble que très minoritaire en ces médias qui pigent vraiment queue dalle!)! Quel soulagement de ne plus, jamais, avoir à retraverser ces marécages prétendus "luxueux"! La longue traîne y est polluée, crasseuse, toxique – et longue, aussi,
à guérir.
(à suivre)