S'envoler tels des oiseaux (12)
Actuellement 5 êtres toujours vivants ont volé comme des oiseaux. Vous devez savoir que vous seriez bien debout transversal en votre obusienne voie aérienne. "Spécialement se représenter qu'il ne bat pas des bras, n'agite pas des jambes ou n'accélère pas un moteur inclus. Il s'agit, pour lui, de rester le plus neutre possible, le plus porté, le plus créature en somme. L'impulsion ne diminue jamais, demeure égale à celle offerte au départ, et, en plus, l'accoutumance à l'expérience "alien" (radicalement autre!) augmente l'intensité intérieure", nous clarifie un des individus les plus passionnants à connaître et qui a volé comme un oiseau dans les…airs.
"Plus aucun rayon intentionnel ne se perd. Par dispersion. Ce qui explique, qu'au bout de très peu d'envols, je ne puisse plus atterrir tout seul. Au début c'est tout comme si vous pivotiez autour d'une barre fixe, happé par le rush, mais que, la vitesse se nuançant, vous vous posiez, tour complet, sur les seuls pieds. Comme si je m'encollais sur mon glyphe ou ma rainure aimantée." Nous poursuit, paroles de purs joyaux, notre volant. Paniquant, il tressautait et n'adhérait plus au rail enlaceur. Sachant que ce n'est pas un rail, mais une métaphore qui désire juste transmettre des émotions et leur intelligibilité (telle une voie directionnelle entre téléonomie et téléologie? Un rectiligne "ça m'arrive"? et toute la distance interstellaire entre le ça m'arrive et ce fît parti – de quelque part - pour bien m'arriver ? autres?).
"Donc expulsé de mon encoche, de ma gaine continue, tel un acrobate, je me suspendais à la distance qui me séparait du sol. Quelques mètres mais, mentalement, une distance inter-stellaire absolue…Une autre image diversifie votre participation à l'expérience. Disons comme les cristaux à quartz des écrans, et cette manière que les curseurs ont de coller à leur seule place ou, parallèlement, la difficulté de certaines mises en page lorsque la "volonté numérique" glue sur une indiscernable ligne.. etc."
"Oui des mains ont dû m'agripper les mollets et tirer d'un coup sec. De quoi le roulé boulé sur le sol est donc gfait". Le déshonneur insurpassable de l'époque (crime of the century, the lamb lies on Broadway) de ne pas laisser assez de place dans ses préoccupations trop indignes pour que TOUT LE MONDE PUISSE APPRENDRE A S'ENVOLER. D'abord, connaître tout des conditions matérielles, oui ou non ?
Encore vibré des chuchotis du vent, des "nourritures" de la vitesse, des canaux embouqués de l'envol, de ses marqueteries en 3 D, comme de la tranchée pulpeuse sur laquelle il se "déplaça"- qui s'envole bruisse de cette "nouvelle vie". Cet air lui avait semblé si peuplé de glyphes, de gorges, de conduites, d'appels, de reconnaissances et de réponses. Il venait de savoir les flancs de touchers odorants, de souffles savoureux ; de parfums comestibles ou de couleurs soniques. Il avait été du côté de la trame de l'univers, de l'envers du décor, des épisodes de l'univers…Où le "temps" se vit comme "espacé", un gigantisme de toutes les individualités juxtaposées où toute forme de compétition se montre comme un inadmissible enfantillage…
"S'envoler c'est posséder, à l'intérieur de soi, la clé de ce "temps" qui se vit comme "espacé"…des tempos, des températures ou des tempérances: avec des invariances et des variables qui en décrivent l'homéostasie toute inconnue. Inaccessible à qui ne veut pas admettre, que pour l'univers pas de temps (sinon le "début" de l'univers ne pourrait se trouver encore "là", à 13,7 milliards d'années lumières de "distance" – le "début" comme une "distance", un espace! Tout a toujours été clairement dit…)", nous élevait notre envolé dans l'air et le vent.
"Qui vit que le "temps" se vit comme "espacé" atteint toute les plénitudes. Plénitudes comme rassérènement, paisibilité des gratitudes, immensités des intégrités. Devenir totalité et globalité ne sont pas de vains mots: nous sommes toutes les sommes !!! D'où la justesse sensuelle de "dans" l'espace. En plein dedans, parmi, en plein centre, au milieu de cet espace: cet "alignement" (corps cœur cerveau) permet de vivre l'extrême sensualité de ressentir, enfin, le dépliement de tout l'intérieur de son corps, si lové et replié, habituellement, sur lui-même ". Nous converse notre enchanté envolé. Purée quelle conversation "médiatique" tient la comparaison devant les explications émerveillantes des vrais héros de notre époque ?
Soit les médias trop nuls sont incapables de les séduire, les apprivoiser, trouver un lieu suffisamment dépollué et neutralisé pour de tels êtres envolés. Soit ces individus ne peuvent pas "chuter" dans ce qui serait, alors, la déchéance médiatique ? "Passer à la télé" comme la pire des malchances, le plus cinglant des échecs ? Quoi qu'il en soit ces êtres RARES surpassent de partout l'effondrement des médias qui n'ont vraiment rien à nous dire sur rien !!!
"S'envoler est l'étape obligatoire qui précède le dépliement de tout l'intérieur de son corps, si lové et replié, habituellement, sur lui-même, poursuit notre guide au guidon vibrant." Le système nerveux déroulé c'est 2 fois la distance terre-lune. Les poumons déployés, 20 hectares de verte nature. Imaginez donc, abondamment, le reste. Ce genre d'expériences de "plénitude" (tellement supérieure à toutes les souverainetés, à tous les soi-disant pouvoirs) semble totalement absentes de notre civilisation si peu civilisée. Sinon, d'en seulement entrevoir le potentiel (qu'aucune quantité matérielle ne fera qu'effleurer: comme quoi, dans de nombreux domaines, les "richesses" (?) d'argent ne représentent que de la fausse monnaie pour enfants attardés!)."
Sachez que, après les expériences de "plénitude" et de dépliements paisibles, s'échelonnent "paissez la paix" comme un inépuisable mets de jouissance, devenir un morceau indiscernable et non concurrentiel d'univers (à la fois minéral, végétal et animal), la distillation quintessenciée (apprendre la lenteur) de toutes les "qualités".
Et tant et plus, que nous rencontrerons, très certainement, aux détours de ce récit.
L'abondance existe bien: nous venons de vous offrir (avec son accord) l'abondance incessante d'un individu. Tous les sentiments, les émotions et les sensations d'un être allument, ouvrent et illuminent tout. L'argent (puisque toujours mal "employé"!) éteint, lui, tout. Il n'est plus que mesquin, sordide, radin, raté, oui ou non ? Il pourrait être tout différent: oui mais dans combien de siècles ou millénaires ? Apparemment, il souille et détraque tous ses adeptes !!!
L'abondance de vie reçoit le cadeau inextinguible de la pureté des mots de la tribu, les mots de cristal. Qui vous offrent les sons les plus "nourrissants" qui existent – même la musique reste derrière, c'est dire. Plus vous vivrez de sentiments plus vous aurez d'extases – grâce aux mots. Plus vous vivez d'émotions plus vous recevez de sensualités gustatives, odorantes ou tactiles. Plus vous "recevez" de sensations plus vous vivez en paix ardente. Etc.
Qui dit mieux ? Et, surtout, qui est capable de l'offrir ? Ca fait rat dingue tout de même que de "faire payer" la beauté et la rareté ? C'est mesquintal !!!
(à suivre)