Sans espoir, nous n'y vivons qu'en désir

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Oui oui "la temporalité de la mode est celle de l'enfer"*** . Qui aurait l'idée saugrenue d'envier "cela" ? vous pouvez vous gargariser de nouveautés ce n'est que l'éternel retour des mêmes modèles (repris au compassé passé). Allié avec la surprenante terreur devant toute actualités disruptives, imprévues, inattendues qui contraint à…de nouvelles méthodes d'explicitations. Ils veulent tant le nouveau mais pas du nouveau nouveau. Pas une différence qui fait différence. Un faux nouveau, bien en cage, une répétition qui est si morbide selon les psys…Bref, c'est pire que l'enfer cette modalité de mode !!!

 

*** Walter Benjamin

 

"La temporalité de la mode est celle de l'enfer". Puisque c'est vivre fantômes, squelettes fantomatiques d'exagéré(e)s anorexiques, ombres de vies exubérantes, pâleurs et absences malsaines de spontanéité. Le refus de vivre dans le présent si présent, présent partout et même ailleurs – vous confine sans fin dans un passé pestilentiel.

 

Tandis que vous êtes tellement mieux hors de cette sphère artificielle (sauf dans le mortuaire) – qui n'avez que la mode d'être moderne, mode éternellement moderne faire de simplicités économiques, d'élégances de cœur, d'esprits champagne, de sentiments spontanés…etc. Tout événement majeur vous voit bondir à la fois dans le passé et dans le futur. Vous êtes l'inverse de cet insecte si poissé, tout collé dans l'instant présent. Sans aucune liberté de manœuvre. Et les mémédias voudraient qu'on admire "ça" !!! Une temporalité infernale qui ne nous fait que du mal. Qui fait tout mal. Gâche la vie et souille l'art. Avec des chiffons insensés. Des parfums volés au Tiers monde (tellement supérieur en ce domaine des fragrances). Comme tant de "vêtements de marques" qui n'ont demandé que l'effort de coller une étiquette sur des cuirs d'Istanbul ou d'ailleurs.

 

Vraiment, nous sentons bien que des portes de métal se ferment sur les détraqués de la temporalité de l'enfer (qui ont empêché par leurs perversions à la société de vivre "à l'air libre"). Enfermés ils l'étaient, ils vont l'être définitivement – dans la tête de leur malheur. Lorsque l’on désire les choses l’on se met dans le circuit de l’échange et là tout se paie. Chute dans des sensations toujours plus désagréables. Ne vivre que dans le désir fait entrer, tout entier, dans le circuit des marchandises: votre corps marchandise, torturé pour la photo, la photo marchandise souillant les êtres de son cadrage. Les vêtures carcans empêchant les corps de jubiler d'être naturels…etc. En plus de la temporalité infernale, vous AVEZ LES TEMPOS des douleurs d'acier, les rythmes qui vous font chuter en accéléré….

 

Vous avez de l'espoir cette force, cette qualité (l'élégance c'est de vivre "dans" les qualités et rien d'autre!) , cette quintessence, etc – vous pouvez sculpter le futur, y entrer votre force. Cette force va former ce réel, vous in- Former d'une formule qui mettra en forme votre force. La canalisera et vous en restituera le ressenti. L'espace virtuel de l'informatique a, peut être, fait oublier l'espace intérieur, tout aussi virtuel mais absolument réel – n'empêche u'il reste la source de notre bonheur charnel. Vous y simulez une émotion vous la ressentez. Vous faites semblant de rire vous riez aux éclats. Vous rêvez (la sieste magique) et votre corps ressent tout le rêve aussi réel que le réel (pour lui). Notre espace virtuel (décrit comme "Le cerveau magicien" par Roland Jouvent)  appartient non au désir (circuit quantitatif des plaisirs donc à la stupidité des satiétés dépressogènes) mais à l'espoir.

 

Vous pouvez affronter les difficultés de la vie avec un "cerveau magicien" qui simule et nous évite trop de souffrances. Vous pouvez devenir un tisserand de goûts et de couleurs à volonté, vous pouvez diriger votre chimie intérieure en la décantant, stimulant les zones qui secrètent telle molécule, l'allier à telle autre, etc (l'infini du possible de la joie laisse pantois !) – bref, aboutir à un cocktail de nectars rares que la nature polluée ne produit plus. Vous avez comme votre vie affective, émotionnelle et sensationnelle en main. Vous devenez votre propre grande surface à joies. En abondance (comme toutes les qualités – la gentillesse, côté vie intérieure, vous secrète un baume de réconfort puissant qui opère tel une sensation d'invulnérabilité et de si sensuel épanouissement, eh oui !)…l'espoir réalise ce qu'il espère. Le bonheur intégral et que rien ne peut diminuer (comme toutes les qualités)…

 

Notez que, pas un moment, nous n'avons effleuré "la temporalité de la mode qui est celle de l'enfer" (la seule qui soi glorifiée par les si stupides médias fuyant toute intelligences et joies).

 

Bien nous en a pris ? Les vrais gagnants (vies extatiques permanentes) semblent ceux que les médias fous désignaient comme "perdants". Où ont-ils donc la tête ? Justement capitalisme ça veut dire…

                                                                       sans tête !!! il ne que de voir la leur pour s'en convaincre !!!  

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans sociéte

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M
Sylhet Bangladesh
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