SAVOIR DONNER NE PERMET PAS DE CROIRE QUE L'AUTRE SACHE RECEVOIR
En effet, nombre de "liens" de telles automaticités glissent dans l'inattention collective comme une lettre à la poste. Quelqu'un donne quelqu'un reçoit , bon l'évidence évide le don d'inspiration. C'est quoi la sensualité, l'affectivité, les sensations ou l'émotivité de donner ? de recevoir ? Quasiment pas de documents profonds sur ce sujet.
Et puis l'économie du donner-recevoir, les flux, les directions, les possibles gains ou les pertes, les coûts aussi. Etc. Encore, la structure physique des forces et contre- forces, des formes les plus courantes de recevoir comme celles de donner, des hétéronomies ? Etc. Un champ existentiel pratiquement pas labouré, négligé, délaissé.
Qu'est qu'on attend ?
SAVOIR DONNER N'IMPLIQUE PAS QUE L'AUTRE SACHE RECEVOIR
Il n'y a aucune relation, forgée dans l'indissoluble, de nécessité, d'équivalence et de couple universalisé. Qui sait donner peut voir souillé, saboté, pollué à l'extrême sa nécessité d'accorder. Afin d'accorder les harmonies entre elles. Qui transmet ne le fait pas pour soi mais pour l'importance du savoir- faire…ainsi, transparaît une foule de motivations qui excèdent et transcendent l'instrumentalité connue de l'acte de donner…Si votre don se voit piétiné, saccagé, dévasté – est ce que le don est aboli ? il n'a pas "joint" son destinataire…L'inverse de qui sait recevoir mais se voit fourgué un don salopé, biaisé, déformé, déloyal ne perdra pas sa prestance de "réceptions". Ses sentiments resteront somptueux et ses émotions de toutes splendeurs…
Où le bat hurle alors ? Hurle assez pour "appeler" un blog à la rescousse ? Lorsque l'on ne ressent plus souvent une émotion, un sentiment ou une sensation - ces qualités tendent à disparaître…Les forces créent des formes mais les formes nourrissent les forces…
Les formes donner- recevoir resplendissent d'une beauté tellement épanouie que toute négligence à son égard semble absurde. Et puis, faute de formes assez ardemment désirées, les forces s'émoussent et ne forment plus d'assez séduisantes formes…etc…Allons allons, ceci dure depuis des millénaires. Torquez-vous et rétorqueriez- vous. Nous n'en avions pas pleine conscience ; vous nous l'avez fait prendre. Il n'y a donc plus de problème …C'est pourtant le cas…les nouvelles élites – que vous seriez avisé-e-s de faire vite émerger - s'évertuent à réactiver ce genre de formes…mais il s'en perd bien plus qu'il ne s'en forment. Les forces ne peuvent, dans cette anémie déferlante, que s'amoindrir…
Rendre grand service devient, d'abord, de faire l'état des lieux de donner- recevoir !!!
Oui, SAVOIR DONNER N'IMPLIQUE PAS QUE L'AUTRE SACHE RECEVOIR !!!
Cette simple phrase vous fait plonger, tout vif, dans l'enfer qui reste réservé aux meilleurs d'entre nous: les génies ! Aujourd'hui cela reste cent fois pire que l'ensemble d'images qu'on nous sert et déssert, par certains côtés, et cent fois mieux par d'autres.
Dans l'ère de la bourgeoisie qui, enfin, s'achève, dans l'ère de sa bestiale vulgarité couronnée, en très fin de course – c'est à eux qu'il faut penser en tout premier. Ils nous auront tant protégés, si vous vouliez savoir. Ces êtres d'exception me remplissent sans cesse de bonheur. Mais je n'oublie gère que, sous le talon dément de la grossièreté bourgeoise, elles/ils ont souffert mille morts. Personne à leur hauteur pour les consoler. Aucune épaule plus forte que la leur. Aucun repos, très rarement une flaque radine de bonté. Aucun moyen de comparer, et donc de tout parer, lorsque vous êtes qui allaite les autres. Et en reste altéré. Presque aucun allié(e)s, une multitude aveugle d'obstacles. Pas d'ennemis obstinés, un ou deux tout au plus, les autres n'osent pas – ce qui est pire, ambivalence reste mot de torture. Tout le monde plus ou moins contre eux. Jamais le peuple, qu'ils aim(ai)ent tous tant, ne les a "vraiment" aidé.
Sinon, à la marge individuellement (aujourd'hui c'est tout l'inverse, on se bouscule pour …: mais chut on n'instruit pas les s…!).
Donc nos génies ont brisé leurs cœurs, leurs têtes et même tout leurs corps à essayer de pallier l'autre qui ne sait pas recevoir. Et qui, ne le sachant pas, escalade encore plus la brutalité, s'en faisant une gloire de tout piétiner. Toujours plus cruel: donc ils roulent la barbarie de se dire "affranchis" (rien de franchi, en fait!). De n'être qu'un balourd imprécis, un lourdaud rudimentaire ou un humain si rêche (toujours ceux qui "exigent" le plus d'amour, en plus !). Savoir donner, oui ne sert pas à grand chose !!!
Si personne d'autre n'est à la hauteur…
Sauf sur la très longue durée…Voyez ! Nous sommes de vrais scientifiques (24 heures/ 24 et pas les seules 8 h de labo et toute une vie socialement "sauvagement anti-scientifique" !)…Nous sommes les seuls cobayes et ne nous démettons sur personne d'autre. Tentez deux expériences, que vous venez de savoir, sûres:
1))) - ***** Essayez de faire signer cette pétition: "Refusons tous les génies passés à l'école ! Ils n'avaient pas la télé ni le frigo, ils connaissent rien à la vie! Ce sont des arriérés ! Ils n'apprendront rien de bon à nos enfants ! Plus d'Homère, d'Hugo, de Voltaire, de Rousseau, plus de Shakespeare, de Cervantès ni de Goethe. Plus de…(à votre invention…)"
C'est logique, ça tient la route, ça se défend, c'est déguisé par l'air du temps. Essayez un grand nombre de fois. Nous savons déjà (pas devins du tout, pourtant !) que vous n'aurez aucune signature (ou juste un distrait qui n'aurait pas lu le texte) et beaucoup de gêne chez les gens. Pas beaucoup de paroles (vous touchez aux vrais tabous, aux refoulés "nucléaires", aux vifs dangers mentaux là oucceqqqquelesgéniesvont…) en plus. Mais, avec nous, des psychologues "posturaux", des hypersensibles, etc (vous saurez tout pile quand…le moment…). Les gens sont, en général, "gênés" car ils ont deux rivières de sensations en même temps: de ressentir que ces "génies" de plus de 4 500 ans ou plus de 450 ans, nous "surpassent" encore infiniment, les choque énormément. Effectivement, ils n'avaient pas télés, frigos, sms etc, et pourtant… – mais "rien" de ça (où est le "vrai" progrès ?) ne fait l'intelligence (mais on ne peut s'en passer, s'auto-justifient- ils !)…Alors quoi…Rush des pourquoi ??????? Pourtant, silencieux respect, on ne peut "leur faire ça" aux génies…donc on signe pas…un peu tard…la vraie hiérarchie…sans personne qui donne (génies et talents) plus de société du tout, en fait !!! alors , les simagrées bourgeoises, toujours moins de 7 ans d'âge mental…visibles…
2 ))) - ******* sur le très grand nombre, toujours, demandez dans pleins de situations diverses et à toutes les couches sociales, de citer (restez flous!) "trois grands du 18 ème siècle, 15 éme, 16 ème, 2 ème etc. En France, en Italie, au Brésil, etc. Vous pouvez être sûr(e)s, à l'avance, qu'une moyenne de 85 % (98 % dans les lieux plus populaires), vous "dira" - soit un artiste, soit un savant, un penseur, un inventeur ou un écrivain (tellement rarement un politique, un général ou un évêque). Malgré une vie sociale souvent "sabotée", brisée, abîmée, détruite, de leur vivant – ce sont eux qui "restent". Les questionné(e)s, avec toujours une barbarie cachée, persistent à persécuter et calomnier les "grands" toujours en vie, leurs contemporains. Inadmissible! vous admettrez! Mais dès que "plus là": au top direct que ça grimpe tout ça. Ils "pardonnent" leurs ancêtres d'avoir piétiné ces grands… ou ils "n'en veulent plus" aux génies, dès que leur présence "ne peut plus exiger" ? Et les "aides" à la torture (financiers, politiques, médiatiques) rien, tous oublié(e)s plus vite que leurs ombres…Tous celles/ceux qui nous rendent la vie aussi insupportable: oblitéré(e)s en une seconde. Donc leurs vies n'auront "servi" qu'à nuire.
Savoir donner n'implique pas, au départ, la symétrie qu'un autre sache recevoir. Et si plus personne ne sait recevoir, qu'allons- nous devenir ?
La bassesse ose, encore, de "faire une partie du chemin vers elle", mais si vous deviez faire 98 % ou 99 % de ce chemin, cette bassesse tombe plus bas encore. Leurs demandes se montrent toujours à sens unique: ils exigent tout, et plus, des autres et se vautrent dans les laxismes indolents pour eux- mêmes. Encore, même avec un guide, c'est tout de même vous qui devez marcher. Même avec un guide, c'est quand même vous qui devez être "dans" l'expérience, la ressentir et la vivre. Il ne peut pas vivre "à votre place". L'escroquerie sociale, nommée "classes moyennes", ne peut, sans cesse, effacer la réalité…
Dans la même pièce que Albert Einstein, il vous explique, si vous ne comprenez pas, c'est, très précisément, parce que vous n'aurez pas fait les efforts pour. Efforts afin de déployer votre expérience des ressentis. Effort pour s'ouvrir aux inconnues intellectuelles. En conséquence, à 98 % , ça ne peut être que de votre fait, de votre faute, de votre initiative…A peine 2 % si Einstein n'avait pas suffisamment réfléchi à comment mieux présenter les choses. Et, encore, évident que cet effort est, déjà, inclus dans sa parole…Pourtant, l'escroquerie sociale, nommée "classes moyennes", va entamer son travail de sabotage. Après des heures de piteuses déchéances, elles vont parvenir à présenter les faits sous un angle frauduleux. "Einstein, si prétentieux et s'écoutant parler, l'a abondamment prouvé en humiliant….xxx…sous un discours incompréhensible…"La conjuration des imbéciles" (dite aussi élites, grands journalistes, faux éditeurs, financiers de fins, poli-tiquant, vedettes en dettes envers…, présentateurs sans présents, etc.) de Shakespeare vient, encore, de frapper…
Déplanter les graines fécondes de "qui sait", est ce bien raisonnable ? Le drame c'est qui ne sait plus ni donner ni recevoir: Ce sont les grand(e)s pollueur(se)s sociaux actuels. Les calomnies en général leurs sont dues. Ils ne sont sources que de ce qu'il faut pas. Ils ne savent s'exprimer qu'en semant une putride confusion partout. Leurs taux de nuisances collectives dépassent tous les seuils tolérables. Et, pourtant, cœurs de cibles de la déchéance capitaliste, ils s'étalent toujours plus résolument toxiques, plus dangereusement souriants, plus bestialement destructeurs. Soutenues par toutes les pubs et autres défenseurs morbides du mensonge. Des plaies universelles, devenus inaptes à toute raison, inaccessibles au bon sens, empêtrés dans les lianes de manques d'esprit pratique…en bref, vivant hors des réalités. Et, donc, le pire des fardeaux que nous devions traîner…Ils pavoisent nous voisinons…
Nous voici au seuil de la dernière perversion: si personne ne sait recevoir c'est que vous ne sauriez pas donner…Vous…Eux qui ne donnent jamais, le "savent" très bien, par "contre" ! Tout semble toujours de la faute des meilleurs et les pires récoltent toutes les circonstances atténuantes. Ce qui rend la vie sur Terre toujours pire. Donner: transmettre, passer, livrer…Aucune suite à la vie si le don est interrompu. Qui a dit "la société commence lorsque quelqu'un donne" – n'a pas bien écouté "toute économie n'existe que parce que quelques uns donnent" ou encore "la civilisation disparaîtra lorsque plus personne ne donnera" ? La dette envers les dons et les donateurs se montre gigantesque: et les associé-tés s'avèreraient avisés de fermer le clapet des cinglés qui calomnient le gratuit …Nous pouvons nous passer des diffamations pas vraiment des dons…Maintenant, qu'est mieux que blanchie la partie vitale qu'est donner (et virés à la poubelle qui ne sait faire mieux!) – nous captons que c'est "recevoir" qui représente, emblématiquement, notre époque si carencée, gâchée, dépossédée...
Les génies, centres du généreux, continuent de générer, de généraliser, de produire et reproduire, de concevoir et d'engendrer…Le souci n'est plus au début de la communication mais à son destinataire…
Recevoir, tel devenir le réceptacle adéquat du don. Prendre forme du recueil qui accueille. Adopter la recette de la réception, ce juste pendant de la parole. La parole n'avoue-t-elle pas que "parer" c'est y parer, soins, préventions, attentions, vigilances et protections de nos santés. Tout autant que s'en parer, enjoliver, orner, agrémenter, se couvrir de toutes nos beautés. Recevoir, identiquement, se montre telle la protection qui "recueille", dans l'attentionné mouvement qui sait tout garder. Hospitalité bien hospitalière (tel l'accueil de l'hôpital). Tout autant que la rutilante splendeur d'un accueil vibrant. Face à l'absence criante de toutes ces "réceptions" (ce luxe inouï qui ne coûte pas un centime d'argent ! toutes drapées de votre beauté intérieure! ), nous savons y voir des cœurs stupidement fermés. Clos sur leurs sucs qui ne peuvent plus que pourrir. Si loin de ces joies resplendissantes qui constituent la réelle substance des fêtes (si distantes des flots d'alcools et autres moyens transformés en buts!)…Afin de fonder cette abondance, il ne faut-il pas des êtres hyper-réceptifs. Bref des âmes d'artistes…
La fausse monnaie qu'est la lugubre économie bourgeoise (cette insulte à l'intelligence!), fait semblant "d'ignorer" que les deux piliers du monde demeurent soutenus par qui donne et qui reçoit. Pour l'offre offrez et pour la demande mandez (transmettre et communiquer dans le but de faire venir, c'était mander!)…Tout est écrit noir sur blanc et leur vulgarité basse ne saurait pas déchiffrer ? Oui nous pourrons très aisément nous passer du capitalisme. Aucunement de donner et recevoir. Ce qui "économise l'économie" et nous ramène à cette protection et à ce soin qu'est la "vraie" économie…Or qu'observons-nous chez ces faux monnayeurs: ils passent leur temps à diffamer le généreux, le gratuit, le donné tout autant que l'accueil, le bénévole ou la gratitude…Une des deux versions doit être archi fausse: nous gageons que c'est l'anti-économie bourgeoise. Qui ne saura jamais ni donner ni recevoir…
La liberté est si grande que plus l'être se sent sans attache plus il peut s'ébattre au loin et plus, un jour, il peut ou non revenir dans votre direction. Obtenir de tels élans spontanés sans la liberté non ça ne vaut pas le coup. Plus vous êtes grand à l'intérieur plus vous apprenez à tout recevoir…Telle que cela vient…La part la plus rude de la vie que de "recevoir"...
Notre anti-civilisation actuelle qui piétine toutes les "qualités" (sans lesquelles pas de civilisation!), telles donner ou recevoir, tue avec acharnement tout le terreau, oui l'humus qui fait l'humain ( étymologiquement, humain vient d'humus!). Sans cet humus, le futur ne peut pas être fécondé, ni germer ni grandir ni naître. Ce n'est donc pas rien que le "massacre des qualités"…Jouer au romantisme de la décadence s'y voit fermement démasqué: ce n'est que le sordide d'un suicide collectif "imposé" par le haut. Une civilisation sans GRANDEUR ne peut se dire "civilisée" !!! Feuilletez les livres d'Histoire: à chaque moment essentiel, figure l'immense geste de donner. Y répond l'élégance suprême de mains en coupe. Si le passé "savait" l'essentialité de donner et recevoir – il faudra bien que la grossièreté bourgeoise (et rien de plus vulgaire que de prétendre "gagner" 220 000 fois plus que les autres !!!) plie complètement…
Ne pas "apprendre" à recevoir et donner devient bien un inexcusable "crime éducatif" au sens fort. Sans éducation aucune que la trivialité bourgeoise: quels mal-appris !!! Les pires péquenauds que la Terre n'ai jamais portés. Or, ce sont les génies qui supportent le plus lourdement ces nuisances. Ils ont autre chose à faire que de pallier l'éternelle auto- satisfaction bourgeoise (avec toujours plus de catastrophes autour d'eux!) qui, quoi qu'elle fasse (et surtout ses désordres), se montre très béatement fière d'elle. Avec le symétrique, du quoi que vous fassiez, et avant même que vous ne l'ayez dit ou commencé, s'irrite bien trop bruyamment de son sempiternel mécontentement envers les autres…
N'est-ce pas ceci l'image maladive de l'inversion de savoir donner et recevoir ? Ne pas apprendre à recevoir et donner aboutit à la barbare régression bourgeoise: cette têtue anti- civilisation…Où tout est à l'envers…Et veut trop obstinément le rester...
(à suivre)
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(à suivre)
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