" Se débattre dans les débats ou nous dé-battre grâce au débats ? (1)
Mais il faut dire qu'ils agissent contre la nature et la raison, lorsque, au lieu d'avouer modestement leur fragilité et le changement de leurs opinions, ils me raillent de n'avoir pas changé pareillement" , (page 9 William Godwin – Thoughts , occasioned by the Perusal of Dr Parr's spital sermon…etc). Toute l'ambiance sociale n'est-elle pas empestée de ce genre de personne qui perdent tout sens des mesures, veulent (en piétinant tout!) toujours avoir raison. Surtout contre les évidences. Leurs insistances à entrer dans des débats où elles ne vont respecter aucune règles, à elle seule, nuise à 80 % de ce genre de débats…Leur manque de goûts et de recherches évidentes pour la réflexion (surtout collective – à part parler d'eux seuls, elles/ ils n'aiment rien!) font le reste…
Déjà qu'il demeure très difficile de débattre – voir la substance débatrice même détruite (à l'avance) par des intrus (si appréciés, pourtant – ils peuvent servir de chevaux de Troie afin de disqualifier, déloyalement, qui "parle bien" puisque ayant, déjà, "préparé" le fond de ce débat…). Qui aime les débats et sait que "de la discussion jaillit la lumière" – rien n'est pire que le non débat…Actuellement nous sommes dans une période hyper toxique de disqualification des débats. Partout, il est mis des bâtons dans les roues de leurs avancées. Qui a ainsi peur des débats ? Qui a intériorisé qu'un débat = la fin de son règne illégal, non ? Les médias dominants sont donc partie prenante de cette régression en direction de l'âge des cavernes…
il est procédé à une "mélanchonisation" (selon des titres déloyaux de journaux) de son raisonnement. Soit, au lieu de répondre, avec exigence et selon les règles de l'honnêteté à sa démonstration, il n'est, systématiquement, parlé QUE D'AUTRE CHOSE, qui n'a carrément rien à voir avec lui. Monologues qui affirment n'importe quoi – seuls des dialogues (ou multilogues) pourraient apporter les contrepoids nécessaires. La perversion c'est "d'écraser" (comme en informatique) toutes les autres versions possibles. Le règne DE LA VERSION UNIQUE – cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Notre définition préférée de la "démocratie" reste "qui a toujours un vrai avocat de la défense ". La perversion ne permet jamais le moindre vrai avocat de la défense: cela représente donc une sévère régression démocratique, un retour en arrière, une ample barbarie…
Autres travers – si appréciés des "faux " débatteurs (celles/ ceux qui "n'aiment qu"y faire trébucher les autres ? d'autres chemins, où réside l'intérêt, hein ? ah oui! surtout ne pas réfléchir "ensemble…) :
Prendre un détail physique comme "preuve" de la pensée. Effets pervers, se détourner d'une pensée exigeante, élaborée, fertile, et utile au plus grand nombre – "juste" pour un détail physique. Abandonner la télé aux enfantillages et aux futilités (les pires ceux/ celles des soi-disant adultes!) puisque "la pensée ne passe pas à la télé". Cet alibi super bidon doit devenir ARGUMENT puissant du retour de la pensée en tous lieux et avec tout adulte.
Travers issu de la maudite télé (bientôt considérée comme un "désastre collectif"), applaudir démagogiquement (et si étourdiment!) à qui n'a pour "seul argument'" que de rentrer dans l'autre, de dénigrer "superficiellement" ses raisonnements. Ca fait joil (action!!!) sur l'écran, mais au niveau de l'argumentaire commun ce n'est que nocif et régressif. Pas bon- ça ne passe plus, un débat c'est réfléchir "ensemble" pas de "tirer dans tout ce qui bouge"…Ce n'est plus du débat mais pré guerre civile…
Enfin (cela suffira pour aujourd'hui) – de ne tout ramener qu'à soi. Un débat, en généra, c'est toujours autour de l'intérêt général, de ce qui dépasse chaque personne présente, etc. Cela exige des efforts d'écoutes, d'empathies et de réflexions personnelles – afin de se mettre à la "place du dernier locuteur" (ou de tous ceux à qui on veut répondre)….Au lieu de saisir un seul "mot" (à l'évidence sans du tout avoir écouté le reste!) pour ne plus parler que de soi…Ce qui , sauf les expériences et faits remis en perspectives qu'elles induisent, n'alimente pas un débat (juste une auto-publicité)…Afin de sortir de cette impasse, nommer toute réflexion collective en "débat Nous" où qui n'accède pas à une parole "collective" (de préférence sans langue de bois du tout – suivez tous nos regards!) pourrait voir ailleurs si…oui si…sorry, ceci ne veut pas sortir…
Quelques éléments toujours, sempiternellement, présents dans les débats et qui, du seul fait de leur grossièreté mentale, de leur caractère trop intrus, empêchent, en général, ces débats de pouvoir se DEROULER JUSQU'AU BOUT au maximum de leur potentiel. De se montrer carrément collectifs…Afin de parvenir à du constructif ? Puisque l’université semble (en route) avoir « oublié » un certain nombre de ses découvertes flagrantes. Dont « de la discussion jaillit la lumière ». D’où obligation absolue de « protéger les débats » (en les dépolluant, avant qu’ils ne commencent et lors de leurs déroulements, de toutes les toxines – TROP répandues par les dits médias dominants – plus celles que nous allons découvrir). Puis, niquer la passivation suicidaire de la société par ces médias pires que fous (qui, d’après tous les témoignages que nous recueillons ne « produit que des ados attardés, de tous âges, 20, 40, 60 ans, devenus incompétents à toute réalité ») – par des débats généralisés. Reprendre les conversations où nous les avions laissées. Débats partout justice aussi…
(à suivre)
Aussi le site freethewords.org à suivre de près, par exemple, sur l'onglet 4, La « démagogie » ou le " Je ne parle plus à qui a raison ?".