Semailles, mailles du futur ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Se hissant hors de la Nature, comme d'une mer, s'en ébrouant comme brouette, les pores de la peau ne furent plus ports aux ondes nourricières de la Nature, celle qui fait de tout esprit une volière de sensations sensationnelles. La peau se mura et l'homme se ferma à la Nature, ce qui ne s'abstient point de dire que si cette pièce communique avec l'autre c'est par la porte sensible…

 

Et il ne semble, d'ailleurs, pas que, dans le Palais de la Réalité-reste-dehors, nous ayons pensé une seule fois à changer de pièce. Alors les portes….L'idylle de la vie ne s'écoulait plus que dans les chambres à part et les vignes eurent, vite, odeurs de sueur : l'ivresse n'étant jamais parfaitement bien chambrée, équilibrée. Cette répercussion de la percussion de la Terre dans tous les corps se mourant aux lumières tamisées des dites pensées, nous n'étions plus guère traversés des rythmes de vie

 

Nés de cette terre et de cette vie, nos esprits demeurent des émetteurs-récepteurs, qui, de l'infini au micro scope, peuvent user de ces procédés d'amplifications (ta réception hospitalière) par rétablissement du son (images cinétiques), préalablement déformé à la prise de son (ou de vue), et du micro scope progressant dans tout le visible. Cette mentalité toute espacée où le Temps n'est que tempo, rythme régulateur de la vie bruissée sans intermédiaire aucun, que le simple fait de tourner avec l'univers, d'en être tout lové dans ses moindres organes. L'univers se diffusant clairement dans tout, il ne pouvait se trouver aucune raison, devant de telles splendeurs, d'empêcher la tête de tourner le corps, la tête "me tourne" jouissait la chair onctueuse…L'homme et l'univers vibraient même vie et la Nature était leur lit. Pourtant, dans la Grande Course, tout cela s'altéra, se décomposa en mince décor puisque seul le bruit martelé et haletant de la Grande Course emplit, bourdonne les oreilles, le corps battant, tout palpité de l'intérieur vers l'extérieur, prêt à déborder si la peau interne ne l'en empêchait, cognant aux tempes et en lissant les échos rebondissants du sang.

 

Le Temps comme ce persistant présent, se dépliant, s'élargissant toujours plus loin, loin tain de son lac d'espace vers nous renvoyé, le temps tel ce rythme plein de vie façonnant le corps - devint la perte creuse de ses pulsations cadencées, ce qui sonne comme pétrissantes. Le plat miroir ne nous renvoyait plus que ce que nous voyions. Nous nous privons, sans motif, de tant de choses gratuites. Et si, depuis lors, le "Temps" existe, comme il est su, c'est que tu "l'attemps", sinon le temps ne serait qu'une des qualités de vie, une de ses longueurs d'ondes. Et à trancher tous ces fragiles et graciles tresses d'ondes qui le reliaient à toute la Nature, l'homme s'isolait lui-même de l'électrique bain ambiant, courants électriques partout communiquant comme traînées de poudre de l'univers à tout l'univers. Comme cette vie en nous où il n'y avait aucune place, mais aucune, pour un "moi" d'aucune sorte, cette vie totale et pleine (comme si la vie était pleine de nous !) bifurquant devant le miroir ombilical non tranché.

 

C'est-à-dire de l'autre côté du miroir se trouve la vie pleine de vie, de ce côté ci nous pleins de vie. Nous ressentons que l'épaisseur immense de cet infini présent, miré et admiré, nous permettrait de le pâturer à travers tous les tempos percutés et répercutés du Temps (conjugaisons des temps du verbe ) comme à travers tous les tains des lointains. Nos corps baignaient dans la Nature comme dans eux-mêmes : leur nature même était de ne point sentir de différence, la vie soufflait sa force régulière en eux et l'esprit faisait corps, le corps-esprit avec cette jouissance du miracle miré. Quand le corps, dans sa nouvelle architecture tectonique, baissa le son de sa ruche cellulaire, la Nature le quitta en ce clair quitte ou double. Ce qui doublait ta vie de volume, de rythme, d'espace, de sensation était bien la Nature, la spirale double telle hémisphères gauche et droit du cerveau rebondissant en hémisphère nord et sud de la Terre, qui parvient à cette chair, océan cellulaire idéal pour le soleil. Pivotant et se retournant comme un gant, la rotation de ce croisement racé de l'espace-temps formait comme le miroir de nos corps, mais cette rotation pénétrait aussi nos corps, s'y laissant glisser selon les courants et les formes de notre eau. Un peu à la manière dont le corps re-spire toujours la spirale qui l'a pétri, telle, encore, cette invagination des intestins qui moule les poumons du fœtus, mon pouls en boucle rétroactive s'inversant en poumons, mon pouls. Le ventre, lui-même, "pensant" le doigté alchimique de nos chimies internes.

 

Notre miroitante eau se réverbérait, alors, toute, sur le gigantesque et exact miroir de cet accouplement passionné de l'espace-temps. Et si le miroir est eau, si l'élément liquide contient toutes les formes des mouvements dont les êtres se servent afin d'édifier leur corps, chaque organe dans sa construction reflétant une forme géométrique particulière de l'eau, l'eau du miroir s'est coagulée en in vitro. L'étain s'est fait tain, notre âme étamée sous ce verre métallisé. Et de cette glace plate et parallèle à nous, nous croyons donc que le reflet perpendiculaire et plat qu'elle nous renvoie comme voie, réponde à la trame de la réalité. Où tous les miroirs s'ils nous montrent nous nous le montrent à l'envers. Nul endroit où pouvoir nous voir à l'endroit. Ce que le miroir d'étain nous montre prend couleur de notre montre : le Temps à toujours montrer et démontrer. L'espace espacé toujours et encore reporté. Sans vision possible, nous vivons sans frein, sans repère, sans aucun sens, la Grande Course au palais de la déréalisation. Dé-réalisation comme ce qui empêche toute réalisation , toute émergence dans le concret !

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Le but obessionnel, qui cannibalise tout, se hisse bien comme extraire, exploiter, miner, carrière (tous mots devenus professions) creuser, trouer, arracher, profiter de la Terre ; ce qui demeurait impossible si elle n'était point extérieure, totalement différente et indifférente de nous (par simple raison filiale) puis inerte (par simple rejet de ce fleuve incessant qui nous traverse et nous aurait mis devant le fait béant, qu'en tranchant la matière c'est en même temps la nôtre que nous tranchons ) vide d'esprit et de sens ( ibidem), un simple dépôt d'inertie - comme si une "autre " réalité" obscure et nébuleuse, glissante et opaque, farineuse et gluante à nos mémoires l'avait toute enveloppée, ainsi que nos cerveaux, et recouverte d'un éteignoir, laissant s'évaporer , dans le même mouvement, de nos pores physiques à l'air libre, ces dépôts, sédiments de matière qui nous permirent d'exploiter sans conscience, bonne ni mauvaise, toute la Terre, telle un désert que l'océan vital aurait abandonné tout en empêchant les concrétions souterraines des sous-sols. Quadrillée, tranchée, coupée, sectionnée, séparée, espacée, éloignée à grande vitesse !

 

Et, pour cela, il fallait dresser un mur entre la Nature et nous et ce mur se dénude comme ce faux miroir que nous y avons suspendu tel la plate lamelle des anciens accouplements de l'espace-temps. Afin d'exploiter la Nature, de la cacher à nos préoccupations, il fallait faire pivoter notre contact avec la Nature sur ses gonds, faire fondre tous les contacts et toutes les résonances..

 

Au Palais de la Réalité nous sommes devenus plus qu’étrangers à ranger la Nature et la vie, comme si nous ne participions pas de la même vie ni ne vivions pas dans la même Nature. Nature dévitalisée, expurgée, nettoyée, déspiritualisée, rasée, bitumée, formolisée, vitrifiée, descellée deses rails d'énergie. Plus qu'un objet neutre et neutralisée, un matière matée, un mathematikos qui ne saurait plus parler qu'à la science. L'homme désolidarisé de la Nature perdit avec sa solaire solidité, son épaisseur, ne voyant plus qu'elle est l'autre côté du miroir de lui-même, il pivota violemment sur lui-même et perdit connaissance. Jamais, depuis, il n'a reconnu la Nature, le déclic irremplaçable qui l'avait fait s'ôter d'elle, s'en extraire lui ayant seulement permis, d'un seul coup, de la traire, comme un tour billon, exhaussant dans un champ le passage de la charrue qui rejette, l'une sur l'autre, les bandes de terre, ce qui ne se donne plus à sentir dans le corps comme gant retourné. Il ne fait plus partie du même monde que la Nature !

 

La Nature, s'étant faite naturalisée, s'était tue. Plus de Nature totale, vibrante en nous comme en elle. Chacun(e) de nous contenant la succession indéfinie de ce qui n'a jamais pu commencer…Il y avait la Nature, désormais il y a, substitué à elle, sa reproduction et production humaines. A cause de cela nous semblons condamnés à être toujours plus en dehors de nous-mêmes.

 

Malgré tout ceci, nous conservons les plus grands possibles qui n'aient jamais existé. Plus que jamais, nous pouvons réellement changer les choses. Nous vous atteignons dans votre réalité, en mettant en miettes son double exact…Nous y sommes entrés dans votre scène picturale par le côté du cube que la vieille peinture a, imprudemment, laissé ouvert. Et, afin que chacun(e) sorte de son petit cube : ça s'appelle cubisme. Depuis, c'est le tableau qui demande au spectateur que représentes-tu ? Comprends-tu les circuits non figuratifs de tes affects ? Veux-tu devenir comme moi ? Ou conserves-tu en toi l'authenticité et la sincérité toujours si "naturelles" ? Vas-tu oser, un jour, entrer dans la nouvelle civilisation de la plénitude des sentiments ? Est-ce de notre faute si tu fais tout si abstrait, si extrait de la vie ? Ne vis-tu pas sur la moitié de toi-même que tu dévores stupidement ?…Ne sommes nous pas tous l'ombre d'un androgyne ? … Pourquoi ne serions nous plus aptes à vivre nos affects intenses ?... A vivre tout entier, la moindre de nos cellules tendues vers le même, l'un, l'immensité... M'illumino d'immenzo...La peinture est devenue une façon abstraite de retrouver le concret tout entier.

 

Nous nous engageons dans un espace démuni et agité, sorte de labyrinthe en morceaux, de dédale émietté, d'arborisations qui débouchent sur d'autres et puis d'autres, d'autres, les peintres avaient, massivement, sauté hors de vos grilles. Et les objets de venir au feu ; ils ne sont plus sûrs d'eux-mêmes, si influençables sans les petits cubes étanches, si contagieux, en fait…Mer agitée, le plancher de la toile s'effondre sous nos pas, puis se gonfle et nous entraîne dans sa montée…Partout, nous tanguons de pied ferme. Fin de toutes ces "clefs" qui portent leurs serrures, pour plus de sûreté !

 

Un autre ouvrage (disponible ici) ouvre les techniques pour vivre le présent et se titre, simplement, Présent ! Pensez à le lire afin de fortifier la densité de celui-ci . Mais comment fais-tu pour vivre le Présent, me chuchotes-tu ? La Nature, un jour, avait parlé directement aux sens qui étaient moins différenciés, c'est-à-dire plus mélangés . Le corps ne faisait qu'un avec les sens, tambour qui entendait les couleurs, sentait les sons, touchait les goûts, voyait les odeurs, savourait le soleil. Quant tous les parfums étaient différenciés il fallait une vibration différente à chaque fois, du nez, cheval frémissant, pour sentir l'un d'eux. Les millions de bulles de parfums dansaient. Et la langue criblée d'un millier de papilles gustatives explosait en goûts lumineux. Le palais rutilait…Jusqu'à la fleur des doigts cambrés de soleil…

 

Aujourd'hui, les sinus solaires sont bloqués, le sauvage nez bouché. Étouffé. Respirer jusqu'aux nombreuses zones de calme qui se trouvent en vous, bases de départ de tous vos projets réussis.

 

Savoir qu'aucune respiration harmonieuse ne peut s'effectuer en ville saturée de gaz .relativement suffocants. Nos autres sens dé-qualifiés pareillement (l'honnêteté intellectuelle obligeant à reconnaître que le "festin des sens" de la qualité nous a toujours été offert par la. Nature).

 

Ces "privations" insensées auxquelles nous nous contraignons, sans raison, constituent une métaphore de l'individualisme sans issue .

 

Depuis quand n'avons-nous pas respiré à pleins poumons ?

 

 

…au lieu de le vivre à 100 %, en vous rapprochant, direct, du "cerveau sensualisé" (chaque pensée y devient sensation). Comme de l'ensemble de ses quelques techniques…dont quelques unes de nos plus récentes, sur ce blog : "Sourire vos digestions", "Comment l'œil vous respire l'univers ?", "Parfum parfait", "S'empreint d'embruns", "L'athlétisme mental ?", "Délecté lecteur – l’évolution n’aurait pas prévu l’écriture ?", "La vaporisation du moi", "La bibliothérapie ? Les livres guérissent !!!", Quelles formations ont suivi les transformations ?", "Aucun sport n’est plus sportif que le langage", "Vous est-il arrivé de regarder votre estomac ?", "Les points d'appui ?", "Rideau d'eau", "Détectivé ?", "Quand naissons -nous ?", " Tous saufs sauf","Mimétisme comme unique raison", "se perfectionner à la perfection…", "L'infini partout autour de soi", "Les échanges affectifs d'infos", "Dans danse", "La gratitude est le paradis lui-même", "… intelligentil", "Tant d'instants ?", "Elle excelle", "Et tout fait suite suède de ce qui précède?", "Les profondeurs de l'usage du cerveau ?", "Empreintes", "Un regard pour autrui", "Rendons le futur plus fort", "Reposer le repos d'une question", "Qu'est- ce qui vous amène à vous amener ?", "Toute la spiritualité ne serait que spirales ?", "Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu'imaginé", "Tribus", "Piller les roupillons", "S'organiser autour des organes", "La réalité est complète", "Tri et trois ?", « Butiner le but », « La queste des questions », "Objectivité de la poésie", "Esprit libéré et esprit encombré ?", "spirer et conspirer", "Essaie de dormir !", " Trio vainqueur – sentir, sentiment, senti- mental !!!" , "La Forme à (absolument) tout faire ?", , "Comment garder des sensations de qualité ? (1) (2)", « Efface le face à face que reste- t-il ? » ou bien "La communication qui n'a jamais appris la communication réelle" ? etc. – oui encore etc. En bref, quasiment tout vous serait caché ? Sans doute ! vous pouvez le vérifier sur le blog "Lorsque ne plus savoir admirer tourne à la maladie" (1) un blog a obtenu un titre à part " A votre égard tout sera égards". Grâce à qui ? Toute l’histoire du rire en 5 textes. Aussi, "Comment le développement personnel tourne au savoir- faire révolutionnaire ?" du 9 juin 2011…Encore, voir le blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être un véritable magicien à votre service, etc…

 

toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,  onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3"La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

 

 

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