Ses pieds de reine qu’aucun prince n’avait su voir
J'aurais tendance à m'effacer devant les autres, leur laisser la première place, et moi, rester dans l'ombre. C'est rassurant, mais à force, on devient l'ombre, de l'autre, de soi-même, ombres empilées qui vous écrasent, vous rendent plat et invisible. Car qui pense à regarder une ombre?
Dépression ? Mais pas du tout. Je travaille en ce moment sur les perspectives et les ombres, pour ma formation, cela est très intéressant si l'on y réfléchit de manière toute autre que technique.
Le texte sur la joie, j'adhère, car depuis longtemps, déjà gamine, je trouvais de la joie dans chaque petite chose, on me disait rêveuse, mais aucun ne pouvait connaître la joie que les petites choses du réel me donnaient, juste en les regardant, moi, je me définirais comme le "réjauvi" ou autrement dit: le ravi, c'est un santon de Provence parmi tous les personnages de la crèche. Même si je fais partie du mouvement des No, cela ne m'empêche de trouver ces santons charmants. Le ravi, c'est celui qui s'émerveille de tout, on le trouve un peu simplet, mais il est ouvert à tout, c'est une richesse qui va au-delà du simple, mais dans la simplicité. Il ne vient embêter personne avec ses états d'âme, seul son visage montre sa joie!
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 4 " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2 " Le roman de l'économie", ou onglet 3 " Rien de plus solide que le solidaire".