Talents et société

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Pour qui a le malheur d'avoir du talent (oui l'oxymore reste possible!) il peut lui arriver deux choses :

soit de passer avec l'autocollant "pas dangereux", "négligeable", "insignifiant" ou "sans risque",

Ou tout l'inverse.

Les deux définitions sont tout aussi arbitraires, improbables, non fiables, infondées et incertaines l'une que l'autre…c'est "l'horreur culturelle" d'une dictature ABSOLUE de la capitale déshonorée d'un pays qui se montre infiniment "mieux" qu'elle …

 

Les deux possibles demeurent tout aussi faux, injustes ou immérités l'un que l'autre. La légère problématique c'est que ces étiquettes sont foutues n'importe comment. Selon les caprices changeants ou les versatiles humeurs des gardiens des "portes du fric". Elles ne représentent rien de concret mais tout d'une future contrainte dans vos vies…Infiniment plus atroce que dans "La colonie pénitentiaire" de Kafka…

 

Comment faire lorsque vous vous voyez PUNI pour avoir un quelconque talent. Hep minute! Ce n'est pas vous qui avez commencé la moindre des hostilités. Vraiment vous êtes (étiez) à des milliers de km de leurs mentalités. L'êtes toujours. Jamais ne vous aurait effleurée la moindre brindille de soupçon de l'ombre d'idée de frôler ces personnes. Vous êtes juste pleinement heureux/se de votre petit don. Et vous allez subir la pollution extrême de leurs intentions et arrières-pensées qui ne "savent" que tout souiller…

 

D'abord, ils ne quadrillent le monde que dans le simplisme le plus extrême (ce seraient cela les simples d'esprits ? des simplets ! ) où tout le monde ne serait que la photocopie (moins réussie!) d'eux seuls. Un modèle unique. Avec les mêmes préoccupations mentales, des analyses identiques et un masque très identifiable. L'uniformisation la plus débilitante qui soit par qui prône les "droits de l'individualisme": Quelle incohérence ! Réussir à n'importe quel prix et faire le m'as tu vu, sont les deux fondements d'écrire, parler, peindre ou faire de la musique !!! Il ne peut, tout simplement, pas y avoir d'autres variantes. Ces versions tout à fait erronées font loi, dans leur anti-démocratie mentale. Et, alors que vous êtes clairement l'opposé de cela, vous voilà "catalogué" avec que des méprises et des désinformations. La Justice permet des procès, prouver son innocence, rectifier l'image de vous si indifférente (mais si meurtrière!) que vous fourguent les autres sur vous – ici, rien :

***** aucun recours, pas d'issue de secours, aucune retouche (s'ils avaient 100 % faux ou 33 % faux au départ, la blessure de cet égarement vous cognera très longtemps), etc. Vous êtes marqués comme du bétail. Un numéro pour qu'ils fassent leur si petit numéro…de l'antidémocratie pour les Nuls ?

 

Comme toujours, des êtres comme nous s'avéreront méticuleux et scrupuleux. Nous offrons toujours la version où tout un chacun a à 100 % raison (cela aide à voir "ce qu'il en a fait" !) . Donc, point de départ noble et sensé (aider au tri de toutes les nombreuses œuvres, en présenter la diversité pour mieux rendre service à la collectivité qui n'en a guère le temps!). 'achtement bonnard. Si triste donc (ne partageant rien d'existentiel ni de mentalité  avec ces cerveaux pervertis, nous restons nous-mêmes, serviables à donf ! du seul fait qu'ils aient tout dégueulassé, saccagé, saboté. Vous percevez les résultats plutôt catastrophiques de leurs esprits de gribouille (hé ho! c'est eux le monde autour de vous!). Vous n'y pouvez être pour rien lorsqu'il vous ont mis (médiatiquement – soit tellement moins que l'on croit!) sur la touche. Un total arbitraire qui ne déparerait pas dans le "despotisme oriental" que nous croyions si lointain (alors qu'il nous encercle un peu trop!) . Et, surtout, qui servit de moteur à cet Occident (dont nous découvrons, chaque jour, un peu plus de ses duplicités abyssales!) pour "apporter la civilisation". Eh oui! celle des choses. Pour les humains c'est tout droit hyper et monstrueuse régression.

 

Il faut bien que se "visibilise" un peu des "refoulés". Le retour. Il vous reste facile d'admettre que l'ampleur des refoulés atteigne au maximum en Occident. Ainsi, possédons-nous le début d'explication, à l'inquiétante étrangeté d'une "occupation" massive des magazines, écrans et préoccupations très anachroniques de la période "39-45" - ça dépasse, même, le raisonnable en temps "occupé", et le "devoir de mémoire" semble tourner à la thérapie qui n'ose dire son nom…Le temps principal de l'ensemble des médias dominants. Pourquoi cette préséance ? Empêchant toujours autant celles et ceux "nés après" de vivre "normalement" !!! Les refoulés-sans-raison se rendent "visibles" (ainsi contextualisés) dans les rapports complètement détraqués de la plupart avec la culture.

 

Déjà les auto-proclamés "gardiens" qui s'avèrent tellement peu savoir lire qu'ils ont déchu leurs cervelles à se planquer derrière les "coups du passé" (ça a marché comme cela ; nous allons essayer de le reproduire – la bonne diction c'est essayer que ça "se" produise, verbe de la vraie création…). C'est la même déchéance individuelle, le même effondrement intérieur que de se cacher derrière les chiffres et les ordinateurs dans ce qui reste nommé les "circuits de décisions" (ici, plus circuits que des coupes- circuits !) . Ainsi, le scandale moral qu'un chiffre aussi stupide que le P.I.B. ( la vision commerçante, qui exclut toutes les autres, du monde !) serve à toutes les décisions politiques sur les taux de prestations, de prélèvements, de pensions, de subventions, de dotations, de taxes, etc, etc. - demeure béant. Hého! Y a-t-il un adulte derrière la trop cruelle puérilité de ce genre de décision? Que non point ! Voyez du côté de l'immaturité couronnée…

 

Nous voici, toujours avec notre talent comme un châtiment qu'ils se donnent le droit (nous avons vu que du point de vue juridique, les procédés se montrent équivalentes aux barbaries passées) de vous persécuter. Alors que, d'après toutes les précautionneuses observations, ce sont bien leurs cerveaux pervers qu'il faudrait soigner de toute urgence. Tellement ils sont hors réalité et qu'ils provoquent une foule d'effets pervers, contaminant tout le social de leur haute toxicité. Ce genre de "vérités" commence à sérieusement se faire entendre. Mais ils s'obstinent à durer tel quel. Et, évidemment, à qui s'en prennent-ils ? Bingo ! A vous! Aux gens comme vous! Qui n'avez toujours structurellement rien à voir avec leurs comportements ou leurs calculs. Vous en représentez même l'exact contraire. Leurs idées moisies c'est que plus "on vous piétine, vous, plus ils durent". L'infantilisme ravageur du plurimillénaire "c'est lui ou nous" ne laisse pas d'intriguer…C'est la version unique –vous n'avez jamais la possibilité d'exposer votre version radicalement autre

 

En effet, prenons la méthode "d'exténuer les raisonnements" qui ne laisserait d'autre discernement que le ressentiment, selon Frédéric Nietzsche, et qui ne se masserait, essentiellement, qu'au sommet. Incroyable, ils sont outrageusement jaloux du peuple. D'où toutes ces "politiques de tortures" obtiennent, enfin, une juste compréhension. En effet, immensément injustifiables d'un point de vue économique (le P.I.B. monial doublant tous les 15 ans, le partage des richesses demeure, sans cesse, possible !!!), d'un point de vue social (ces irresponsables vont provoquer des guerres civiles "par le haut") ou d'un point de vue humain. Seul peut vraiment "l'expliquer" tout entier les pulsions de torturer le peuple…

 

Un autre glorieux inassimilable (la structure psychotique c'est tu dois chuter dans ma misère morale, tu dois devenir aussi cinglé que moi – sinon je t'écoutes pas!!!  et tu ne passeras jamais à la douane si arbitraire du "publiable"…et on ne remet jamais en cause un jugement "erroné" vieux de beaucoup d'années – pire que l'infaillibilité papale…) - Antonin Artaud avait posé un très juste diagnostic:  "le bourgeois est maladivement jaloux de l'artiste". Il se pourrit la vie et cela l'impulse à martyriser celle de tout le monde. Au lieu d'apprendre, de tendre à devenir plus comme, d'imiter et de dépasser…Clair ! Que la censure n'est que le vil enfantillage d'un refus voulu de savoir. Genre "c'est pas comme je croyais, donc tout le monde doit en être privé". Pas d'acte plus anticonstitutionnel que la censure (ne pas diffuser tout ce qui possède les "critères externes" d'une oeuvre est, aussi, de la censure) puisque c'est minorer à vie les citoyenn-nes. Ils ne sont jamais maître(sse)s de leurs choix. Tout choix leur est retiré, tout choix (sic) leur est imposé. Comment la majorité peut supporter une immixtion (pire que celles de toutes les inquisitions, plus totale que celles de toutes les religions) dans leurs vies ? dans leurs choix de lectures ou d'attentions ? dans celle de qui ils aiment ? Eux tellement plus chatouilleux sur tous les droits de l'individualisme, d'habitude ?

 

Le maillage collectif de toute la société se montre mieux ici : tout commence à mieux tenir ensemble à se laisser sillonner d'explications. Les perversions ne proviennent de nul-le-s autres que des censeurs déguisés, qui flanquent de l'irritation dans tous les circuits sociaux. Au point qu'il a pu être dit que "la centralisation culturelle française a atteint une telle centralisation exacerbée (et plus qu'illégale) que deux personnes suffisent à bloquer toute circulation des idées"…et (sadique attitude) "ne manque pas qui on ne connaît pas" !!!

 

Leurs esprits détraqués, au plus opposé de l'époque (en littérature) des Jean Pauhlan où la critique ne cherchait qu'à repérer les ouvrages ouvrant et/ou les auteurs porteurs d'avenir (ce qui ne garantissait pas une absence d'abus de positions dominantes). Aujourd'hui c'est juste bloquer toute circulation normale, tout en affichant une "libre concurrence" donc la libre circulation de "toutes" les œuvres existantes. Les démangeaisons induites partout ne façonnent qu'une délétère ambiance sociale suicidaire (les à quoi bon!)…Et cela sans que, jamais, aucun créatif ne soit à l'origine d'aucune inflammation collective. Vu qu'ils/elles ne font tou(te)s que subir et endurer la "colonie pénitentiaire", selon Franz Kafka, que représentent les intrusions des intrus à la culture…Quelque part ces créatifs - qui nous manquent tant, aujourd'hui, où les crises systémiques risquent de balayer la civilisation – sont resté(e)s intact(e)s. Ce n'est que le rajout très anti-productif des "intrus au savoir"    qui a pu faire croire à l'absence de solution…

 

Lorsque l'on ne souhaite plus se débattre dans de faux débats, il faut accepter le détour du "recadrage" avant que d'aborder le vrai débat. Qui, obligatoirement, doit refléter absolument toutes les alternatives existantes (tout l'inverse des médias à mono-diktats!)

 

Le créatif, tout autant que le producteur ou l'inventeur, précède tout. Toutes les contorsions et les duplicités n'y pourront rien changer… Libre circulation…laisser passer…qu'ils disaient… Boum patatrac ccrraâââcc, ce n'était que pour les objets !!!

Libre circulation…laisser passer…qu'ils disaient…mais pas les idées…tout au contraire ! Chaos et troubles partout ! Ecrit noir sur blanc : ON NE PUBLIE PAS LES GENIES !!!

 

Libre circulation…laisser passer…qu'ils disaient…il nous faut le concrétiser désormais…Le renversement de l'ancien paradigme c'est que c'est, globalement, la société qui montre un besoin vital des créatifs. Plus l'inverse !!!

 

            Les caillots des parasites vont se voir résorbés dans le cœur social…

 

                                    Les vrais talents sont, enfin, de retour !!!

 

            (à suivre)

 

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L
<br /> bien vous VOYEZ - vidéo hypocritement "non disponible" et photo niquée<br /> <br /> <br /> que tout prophétise le fonctionnement gangstérisé du capitalisme - reste le texte (les images c'est donc pas séroeux, jusyte pour des puérilités attardées?)<br /> <br /> <br /> bravo de TOUT SAVOIR A L'AVANCE !!! on admore et CHUTE le sordide du tout-fric-immérité pire que beuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuark !!!<br />
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L
<br /> bonjour<br /> <br /> <br /> c'est vraiment ça - et quelle élégance pour le dire - à l'intérieur ils sont tellement monstrueux - comment faites vous pour garder tant de fraicheur parmi ces déchus qui ont quitté toute<br /> humanité ? <br />
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