Un casque qui augmenterait votre créativité ?
Allan Snyder, directeur du Centre du cerveau de Sydney (Australie) se propose de relancer la créativité du cerveau en « neutralisant la partie gauche du cerveau’ » à l’aide de légers courants électriques….Ce phénomène existe déjà naturellement : c’est l’épilepsie !!! Malgré l’affection portée à des penseurs épileptiques, tels Dostoïevski, on ne voit pas en quoi leur « créativité » ai été surnaturelle ?
N’est ce pas prendre des risques provoqués par l’aveuglement civilisationnel ? Ainsi ce que peut devenir la folie instrumentale, la fureur technocratique, le délire hyper rationnel à la mode Descartes, la déraison comptable qui place en positif tous les désastres et catastrophes – nous avons des « appareils » usons-en, quitte à tout détruire ! – s’étale bien, ici….
Le cerveau ne pourrait donc fonctionner qu’à coups d’excitations extérieures ? Rien en lui ne peut répondre à tous les surpassements possibles ? N’écoutons surtout jamais les grands écrivains, les vivants expérimentés et les penseurs « difficiles » ?
La fausse bonne idée de toujours DOPER le cerveau refuse, tout simplement, de répondre à ce genre de questions. Et les points faibles du tout technicisé avoue, ici, leur infantilisme inexpérimenté…Je ne puis briller que si J’EXHIBE du matos, du matériel, des objets, de machinales machines – sinon ma pensée nue ne « vaut » rien !!!!
Or – déjà l’épicurisme d’être « heureux avec rien » ou de « distiller pleinement nos chimies internes à coups d’émotions dirigées ou de sentiments sculptés » - ont abondamment prouvé que le « savoir du corps » reste le plus grand filon « scientifique » connu…Que la frénétique surdité d’une société de consommation veuille « ignorer » le réel – ne nous oblige pas à en faire autant…La vraie science n’a pas, nécessairement, besoin de sur- techniques, l’immature technologie conserve son besoin de sciences pures !!!
Tant que les grands penseurs, les écrivains de chocs, les scientifiques transversaux et multi- disciplinaires demeureront, toujours, EXCLUS des médias – ces délires puérils ne risquent pas de cesser….
Tandis qu’un savoir royal demeure interdit, censuré, paternalistement caché au plus grand nombre – malgré tous ces obstacles il maintient sa supériorité. Le cerveau reste « magicien » qu’en tant que lorsque vous l’autorisez « à simuler le réel il vous offre le réel »…Un exemple, trivial reste que lorsque « l’on fait, en un premier temps, semblant de rire – on parvient à être REELLEMENT écroulé de rire »…Toutes les activités mentales peuvent parvenir à ces extases de plénitudes…Demandez donc aux vrais écrivains – au lieu de, stupidement, les censurer…
Aussi, les savoirs piétinés (par la bestialité occidentale) des dits primitifs !!! Dont la quintessence demeure chez les amérindiens, lorsqu’ils ont tenté de nous faire comprendre que «pour le CORPS que ce soit soi- disant rêve ou soi- disant réalité c’est exactement PAREIL »…Que donc les bornés arrivistes occidentaux s’entêtent à refuser ces évidences – voilà qui remet en cause TOUT LE SERIEUX de leur vie…
Etc.
ce blog reflète assez de ces démarches et expériences (qui « enchantent » réellement les vies humaines) pour que le sujet ne soit, ici, qu’effleuré….Vous avez tout le blog pour vous y retrouver. Nous voulons juste démontrer que, pour ce qui constitue sa majorité, la civilisation occidentale n’est, existentiellement, qu’une immense CONNERIE !!!
Afin de parvenir à la sensation oubliée de VRAI DEBAT nous vous offrons ici, tiré de internetactu.net – voir, aussi, centerforthemind.com – un extrait d’un texte de Rémi Sussan, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies et leur underground, très prolixe en articles et livres dont le « Utopies posthumaines »….
« Les amateurs de science-fiction imaginent volontiers une autre manière de changer le cerveau : y introduire des dispositifs électroniques, des implants qui changeraient notre rapport à l’intelligence et feraient de nous des cyborgs mentaux. Une approche dont Kevin Warwick s’est fait le champion, à coup de démonstrations spectaculaires, mais peu innovantes sur le fond (hormis le fait d’être introduites dans le corps).
Mais il existe déjà des technologies électroniques capables de produire des effets sur notre cerveau. Au premier plan desquelles on trouve la stimulation magnétique transcraniale (TMS). Cette opération consiste à envoyer des impulsions électromagnétiques à travers le crâne pour stimuler ou inhiber certaines parties du cerveau. Cette technique est de plus en plus en plus utilisée en thérapie, contre la dépression, et même, selon certaines recherches, comme traitement de l’autisme. Mais certains souhaitent aller plus loin : pour Allan Snyder du Centre pour l’esprit à Sidney, on pourrait utiliser la TMS pour stimuler la créativité. Dans une expérience impliquant 17 sujets, Snyder a ainsi affirmé avoir pu augmenter leur talent de dessinateurs en moins de 15 minutes !
Snyder a été inspiré par l’exemple des savants autistes, comme Kim Peek, qui inspira Rain Man. Ces personnages semblent en général complètement inadaptés à leur environnement, sauf dans un certain domaine dans lequel ils excellent. “Ma recherche”, explique-t-il dans le New Scientist (.pdf), “part de l’idée que vous pouvez activer certaines capacités extraordinaires en débranchant une partie du cerveau”. Un “débranchement” qu’il obtient précisément grâce à la stimulation magnétique transcraniale.
Vous êtes sceptiques ? Moi aussi. Pourtant Snyder est une personnalité reconnue du monde scientifique – il est même l’un des quatre entrepreneurs à l’origine de la startup Emotiv systems qui commercialise Epok, l’un des premiers casques d’interface cerveau-machine dédié au grand public. Quoi qu’il en soit, la TMS ne pouvait que fasciner les “cognhackers” ! On ne s’étonnera donc pas de l’existence d’un projet openrTMS, qui se propose de construire et publier les spécifications d’un système de TMS en open source, à faire soi même !
Aux ondes magnétiques, on peut aussi rajouter l’influence de la lumière.
Ici encore, on frise apparemment la pseudo-science, mais il y a au moins un cas vérifié et bien documenté. En 1997, 618 adolescents sont hospitalisés à la suite du visionnage d’un épisode des Pokemon dans lequel Pikachu émet une série rapide d’éclairs rouges et bleus. 11 000 adolescents ressentiront un malaise.
Ces enfants sont en fait sujet à une forme assez rare épilepsie, l’épilepsie photosensible… C’est à cause de ce désordre nerveux qu’il existe aujourd’hui un avertissement sur tous les jeux vidéos.
En partant du principe que si quelque chose est assez puissant pour faire du mal aux gens, il peut aussi leur faire du bien (et réciproquement), peut-on utiliser la lumière pour améliorer notre cerveau ? De fait, la première machine de cognhacking fonctionnait sur un principe assez analogue à l’épisode des Pokemon. Créée dans les années 50 par le peintre beatnik Brion Gysin, grand ami de l’écrivain William Burroughs, la “dream machine” était constituée d’un cylindre perforé de divers orifices tournant sur un mécanisme (un tourne-disque 78 tours faisant l’affaire), de façon à exposer le spectateur, les yeux fermés, à 8 à 10 flashs lumineux par secondes. Selon Gysin et Burroughs, cette succession d’images lumineuses était susceptible de provoquer des effets hallucinogènes, voire des crises mystiques, chez les utilisateurs. Il existe aussi des Dream machines en ligne (aucun effet de mon côté, mais peut être n’ai-je pas attendu assez longtemps ?), mais attention si vous êtes sujets à l’épilepsie photosensible ! Environ 1 adulte sur 10 000 serait sensible à cette forme d’épilepsie et ce nombre doublerait chez les enfants.
En fait, Burroughs et Gysin avaient probablement redécouvert la méthode de Jan Purkinje, présentée par Jonah Lehrer dans le Boston Globe. Ce pionnier des neurosciences (1787-1869) avait coutume, lorsqu’il était enfant, de se placer face au soleil et de déplacer rapidement sa main devant ses yeux, les doigts légèrement écartés. Il pouvait alors faire apparaître des images mentales de plus en plus complexes et précises.
Certains nourrissent beaucoup d’espoirs sur le pouvoir de la lumière. Ainsi l’écrivain Terry Pratchett, bien connu des amateurs de fantasy pour ses livres à l’imagination débridée, a appris récemment qu’il était atteint de la maladie d’Alzheimer à l’âge précoce de 59 ans. Il est en train de tester une étrange machine projetant des flashs de lumière susceptibles, pensent ses concepteurs, de ralentir la progression de sa maladie. Espérons pour lui qu’il s’agit d’une recherche sérieuse, mais certaines analyses permettent d’en douter.
L’usage de ces technologies plus ou moins invasives n’a pas fini de susciter des interrogations, tant à propos de leur efficacité réelle que de leur danger supposé. Les peurs suscitées sont aussi intenses – et justifiées – que les espoirs qu’ils font naitre.Comme le disait dès 2004 le prix Nobel Alan Kandel, il se pourrait que “la capacité de l’humanité à altérer ses fonctions cérébrales pourrait bien transformer l’histoire autant que le développement de la métallurgie à l’âge de fer, de la mécanisation pendant la révolution industrielle ou de la génétique pendant la seconde moitié du XXe siècle.”
Toujours est il que, malgré les objections pertinentes des auteurs du manifeste de Nature, l’usage de produits chimiques apparait toujours comme une tricherie, contrairement à la mise en place d’un système d’apprentissage et l’usage d’exercices. L’usage de tels produits ne va-t-il pas mettre en danger tout notre échafaudage culturel basé sur la notion de travail, d’effort, de responsabilité ? Et si nos fonctions mentales sont susceptibles d’être si aisément manipulées, qu’en est il de la réalité de notre personnalité, de notre existence même en tant qu’individus ? »
Rémi Sussan
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".