Un paysage comestible ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Ou bien un jardin- forêt. Tout ceci fleure, selon les sensibilités le conte de fées ou la science-fiction. Pourtant, c'est le plus puissant des réalismes à notre disposition actuellement.

 

La généralisation du dispositif de pensées qui permet ce nouvel âge agricole possède un pouvoir d'émerveillements, devenu si rare. Ce prodige appelle quelques explications…

 

UN PAYSAGE COMESTIBLE sera la plus simple réussite de cette société nouvelle. Lorsque vous vous trouvez dans ce paysage comestible, vous pouvez trouver à chaque pas abondances de fruits, de racines, de légumes. Parce tout (en hauteur, profondeur ou largeur) a été rendu comestible. L'ordonnancement ne correspond plus au rangement "militarisé" des jardins et champs que vous connaissez mais grâce à l'échelonnement de terres basses, des fourrés et de petites forêts avec (à chaque fois) l'espacement judicieux et les végétaux les plus adaptés - nous avons un champ- forêt, un jardin en hauteur, un circuit comestible où vous avez l'impression que, quel que soit l'angle vers lequel vous vous tournez, il y a de  la nourriture partout. Un millier de fois mieux que l'idéologie des OGM le vantait.

 

Et la Nature est laissée à ses façons de faire, nous greffons juste des segments d'activités humaines dans quelques points. Prédations minimums de l'homme.  Ainsi, le travail d'entretien (après un démarrage de beaucoup de labeurs) peut se restreindre à 5 jours par mois pour des surfaces assez importantes. Avec un rendement au moins le double de l'agriculture intensive. Même si l'attente de 10 ans pour un rendement commençant son décollage, lui "intensif", reste le plus raisonnable…Ceci d'ailleurs (période de transition) provient, uniquement,  du peu de jardin- forêt existant actuellement…Si vous pouvez trouver quoi que ce soit de plus émerveillant que cette permaculture (permanente agriculture) c'est que vous êtes vraiment détraqués au point de "croire" que la fiction soit devenue plus vraie que la réalité !!!

 

La beauté des paysages comestible et des forêts-jardins qui ont été visité est telle que les descriptions en deviennent toutes contagieuses. Quitter la bestialité sans issue du profit pour une pensée qui se concrétise, si simplement, en merveille d'abondances – non y'a pas photo !!!

 

Le jardin- forêt c'est une transmutation radicale des points de vue : nous ne regardons plus sous le même angle, nous ne stagnons plus dans les mêmes réseaux et les mêmes chaînes mentales trop routinières, nous abordons des rivages inconnus, des transversalités vierges et des cycles différents. Par exemple, le but n'est plus de s'obnubiler sur les plantes annuelles mais de se préoccuper des plantes vivaces pluriannuelles ou, même (exemple du brocolis type perennial-9), offrant 9 têtes de brocolis au printemps et produisant pendant 3 ou 4 ans. D'où économies qui est la vraie "économie", ne pas dépenser, non ? Les problématiques sont toutes rendues à maturité. Comme l'a prouvé John Jordan en introduisant 1 – que toute l'énergie consacrée à l'agriculture conventionnelle sert principalement pour empêcher la terre de devenir une forêt. Puis, en analysant – 2, que le total de cette pratique (déboiser, labourer, semer, et engraisser) représente un gaspillage énorme d'énergie. Jusqu'à basculer la problématique – 3, de faire de tout problème une solution (ce qui rejoint nos méthodes disant que "la solution est dans ce qui formule le problème" et que, entre autres, d'inspecter les mots qui "formulent" le problème offre la solution.

 

D'où pluies d'idées, ne plus s'obséder sur rien : les plantes vivaces semblent supplanter les plantes annuelles donc…

 

…l'alimentation, vue "par la grande distribution", tourne, misérablement, à 75 %, autour de, seulement, 12 types de plantes qui gaspillent tant d'énergie non renouvelable…alors que la tradition des plantes plurimillénaires + la simple observations nous offre (pour le Royaume Uni dans le travail cité de John Jordan) pas moins de 7 000 espèces de plantes couvrant, à la fois, nourriture, carburant, fourrage, engrais ou médicaments (si, étourdiment, nommées "mauvais herbes")…maximiser la diversité et multiplier les fonctions (de chaque plante) semblant , alors, 10 fois plus clairvoyant que tous les marketings, managements et faux labos de recherche de cette dite grande distribution…

 

…LA NATURE N'EST PAS UN PRODUIT DISPONIBLE SUR LE MARCHE…cet âge des cavernes capitaliste de la pensée se prive de la simplicité d'observer la Nature comme une intelligence complète qui nous dépasse, largement, tous…à nous de L'IMITER. Nous ne pourrons jamais inventer la perfection qui a créé la Nature, donc l'imiter, la mimer, la copier, la répéter est le moins crétin des choix. Et qui offre, à la surprise ébahie, beaucoup plus d'efficacités, de résiliences plus grandes, allant même jusqu'à la guérison de tous les carnages dus aux stupidités bornées de l'agriculture intensive…

 

…la permaculture des jardiniers- forestiers atteint, enfin, la cohérence où une forêt naturelle est considérée comme un système global où chaque arbre possède sa fonction et où la juxtaposition de ces arbres augmente l'utilité centrale de chacun d'eux. D'autant plus, que l'entrelacement des racines avec des champignons sur des kilomètres (non ce n'est pas une faute de frappe : des kilomètres !), en mycorhize, ouvre à un "échange" supérieur aux nôtres. Supérieurs aux échanges des humains, vous croyez ? Où les arbres procurent eaux et sucres aux champignons qui leur rendent des minéraux remontés du sous-sol qu'ils transmettent, d'arbre en arbre, à toute la forêt. Voyez-vous un système plus intelligent dans la misère actuelle de nos champs ?

 

Alors, à la vue, c'est juste un mélange de sauvage et de déjà vu, de chaos et d'ordre, de fouillis et d'équerre, d'enchevêtrements et d'ordonnancements, d'ombres et de lumières, de lignes bien droites et d'angles brisés. Puisque, si, au-dessus, vous avez des arbres, vous vivez, aussi, toute une hiérarchie de solidarités d'arbustes, de buissons, des plantes couvrantes et de plantes herbacées vivaces. Comme si vous aviez 5 champs superposés en un seul (avec, en plus, toutes les interactions perspicaces possibles). Le tout absolument comestible. Nul étage n'écrase l'autre mais tous s'épanouissent dans les angles prévus par le fractal. Tout comme un paysage entièrement comestible qui imiterait une forêt…

 

A partir du moment où vous sortez du cadre, vous retrouvez les sources vives de l'intelligence puisqu'il va s'en dire que la permaculture reste la seule agriculture trans-générationnelle, qui prévoit le long terme, tout en résolvant qu'allons- nous manger dans un an. Qui vit la joie de savoir que ses enfants verront un jardin- forêt parvenu à tel développement 20 ans plus tard. Bref, qui pétille de discernement puisque la vraie de vraie intelligence rend infiniment heureux. Trouvez-vous un seul élan spontané de joie dans la régression capitaliste ? La vraie de vraie intelligence rend infiniment heureux juste parce qu'elle reste simple comme un bon jour, oui bonjour…

 

Demeurer y forme demeure et persister y offre tout subsister…

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos" et  "Remue- ménage",  onglet 2 "Présent !", onglet 4  "Nul n'est nul" ou, encore,  "Je ne parle plus à qui a raison".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les  1 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans sentez la santé

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