Univers univers univers univers
Cil de la grue
Hissant les larmes
du ciel
Au bord de la paupière
- tombe
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le dur soleil
autant – l'horloge aux aiguilles de
montagne
n'est plus
le drapé des colonnes où roulent les
pierres des pendus
colombe du trou de miel
bondis aux jours en flammes des arbres lourds,
aux lentes fraises des bûchers de l'œil
à grande vitesse les hommes
sont morts
autour du sommeil
se postaient les hallebardes de soleil
nu
la croûte du soleil
à pleines dents
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ciel blessure d'oiseaux
oiseaux blessures de ciel
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La terre se lève
au sol de notre langue
où l'eau coule
le sang ne va
mais la bouche va-t-en
au cosmos aussi
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les herbes haussent le ton
brûlure crue la transpiration
en pleine guêpe
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le bois de la respiration
dresse la viande contre
les écluses du cosmos
le poivre du soleil y fait
éternuer les taillis fixes
à côté du sang
Le sable à longue vue
pendant que se dévalisent les yeux
se cramponnait au bleu du ciel
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lourde l'enceinte s'égoutte à l'étape
du passé à lait, du passé vert
l'ours aussi plus profond que terre
feuille des mains
en signets paginant forces arbres
ou encore tel écho de mer
en cercle autour
du Chas la mort
- le burin émotionnel
sur la manche de la lune
ressort rutilant
de tours d'eau pénétrées
se sèche sur
les falaises rôdant du temps – il était temps
je m'entends bien avec moi
tu vois revient l'homme de jadis jamais
la tour de carton aux guetteurs
empaquetés en clés de voûte
à la flaque des veines
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c'est à la moustache des cigarettes
que la nuit pétille le mieux
et puis les terrains vagues des yeux
guettent
la lune cassée sur le genou de terre
retrouvent leurs appétits de laine
garrottée à des ficelles de viande
la rigole des chevaux dans le soleil au pain sec
gravissait le lendemain les lierres de la vie
le chasseur a des yeux d'animaux bus
par le sable d'amour
des paysages lunaires à partir des têtes
les cieux faisant silence sur la peau
sauf l'automne au passage des corbeaux
les feuilles de pluies
arrachèrent les lampes de vos colères distraites
"les sphères suent l'impuissance car les
feuilles tombent" (Descartes)
d'où l'abandon du ciel
recouvre la prairie
en rang sur la branche
du cri
l'île à la langue
le menton appuyé
à l'ivresse
lacets délacés de la cécité
tournant la page pour une reliure
de veau
il se délégua au bord du sang
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j'ai bu le sable
allumé les algues
flagellé l'orchidée sang
j'ai habillé les squelettes
dans la nuit de l'encens
mais tu n'étanches jamais
l'épine de mon alcool
seulement je
me déchire en deux
cœurs cendrés également
et dans le puits sans faim
Ta voix est rayée comme la plainte des livres reclus
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! Sursaut de nuages
un saut au-dessus de toi,
monnayant la tête,
vers ce que tu lavas,
tu l'avais sauvagement bue.
Un hoquet de pluie
l'avala
un haussement de pluie
le hissa en haut de toi
monnayant ton cœur
sous ce que tu peignais
la peine d'une plume s'ébrouant
la pêne d'un regard assis mou
tant que tu le suis
- vis jusqu'au bout
Noir âtre
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Chevauchant tes cheveux je suis ce que je dis
tant le pouvoir est bleu
comme le soleil se couche
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Le jus velu de l'esprit avait entrouvert le flot roulé
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Le fruit des cris
a rosi le clair-obscur des langues
Sur son rocher
le vieux druide renaît
et parcourt son enfance
il rit des fers
qui ont sommeillé ses chairs
ô les crins noirs percent des jungles plus humaines
la rauque volubilité des nantis
quand je vis pour oublier que les
pleurs
coulent des pommes qui aveuglèrent
ma jeunesse nue – j'écris mon pain
futur – les mottes ont rougies sous
l'hymen de terre
les pavés des outres qui brisèrent
l'aorte de mon fleuve
Pourtant
je tiens la voyelle
soupente sporadique
sous l'ongle
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(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".