universssssssssssssssssss… (1/2)
Cil de la grue
Hissant les larmes
du ciel
Au bord de la paupière
- tombe
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le dur soleil
autant – l'horloge aux aiguilles de
montagne
n'est plus
le drapé des colonnes où roulent les
pierres des pendus
colombe du trou de miel
bondis aux jours en flammes des arbres lourds,
aux lentes fraises des bûchers de l'œil
à grande vitesse les hommes
sont morts
autour du sommeil
se postaient les hallebardes de soleil
nu
la croûte du feul
à pleines dents
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ciel blessure d'oiseaux
oiseaux blessures de ciel
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La terre se lève
au sol de notre langue
où l'eau coule
le sang ne va
mais la bouche va-t-en
au cosmos aussi
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les herbes haussent le ton
brûlure crue la transpiration
en pleine guêpe
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le bois de la respiration
dresse la viande contre
les écluses du cosmos
le poivre du soleil y fait
éternuer les taillis fixes
à côté du sang
Le sable à longue vue
pendant que se dévalisent les yeux
se cramponnait au bleu du ciel
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( à suivre)