Vacarmes de la société
Si tout le monde répète la même chose – nous n'entendons plus du tout ce que nous disons. Nous n'en comprenons plus le sens. La réalité et ses conséquences. La portée…Rien…l'espace entre les individus semble occupé mais c'est qu'il prend la place de l'essentiel. Ce qui ne peut être dit de vital s'enlise dans les vacarmes de la société. Le tic préhistorique d'avoir peur qu'on mange dans votre assiette suit la même logique alimentaire. Si on vous "coupe la parole" c'est exactement comme si l'on vous mangeait tout cru. Vous ne la retrouverez plus ensuite, vous gangrenez- vous la tête…
Nombres de corrélations se gourent de niveaux. Ce n'est pas comme des conduites de véhicules. Il n'y a guère de feux rouges, de dépassements, de carrefours et d'accidents…c'est, plutôt, une habitude sociale toute surgie des trucages massifs de l'Histoire. La parole ça se prend : trop d'agressivités enflent, alors, dans les paroles. Et les débats c'est là où on se débat…Si contre- productivement…Trop loin de l'objectif de tout comprendre – le débat se barbèle de combativités monologuées. Personne n'écoute personne – et vous voudriez qu'ils s'entendent ? Quasiment personne n'y comprend, d'ailleurs, plus rien !!! Et vous y voudriez des solutions adultes ?
Si les sentiments authentiques restent plutôt inhabituels – est-ce une raison acceptable que de se satisfaire de sentiments de façade, oui de convention qu'ils s'imagineraient éprouver réellement ?
De nombreuses parades concrètes existent…la plus importante c'est de laisser un silence, oui une pause après les paroles de chacun-e. Afin de mieux en absorber le sens. De laisser au corps le temps "d'accommodation". De parvenir à tout ce qu'il y a de thérapeutique dans les mots…Et, pour chacun-e, de ressentir les densités vibratoires, l'ambiance palpable, l'atmosphère fluide, le déroulement non verbal du débat…tous ceux qui ont essayé ont bien perçu à quel point la conversation devient une aventure mentale et affective exceptionnelle. Vous laissez couler le miel des mots en vous, reprenez des idées de l'autre, les formulez autrement, y fondez les vôtres au point que plus aucun peigne ne peut en séparer les possessions respectives…vous vivez, alors, l'émergence de formes, le cursus d'impulsions – oui tout un espace qui se met en place. Et dont l'habitude, comme pour les goûts, vous permet de reconnaître "le cru" de telles verves ou de telles autres…
Vous avez creusé la forme en vous – elle va formuler tout ce qui vous est nécessaire afin de vous guider !!!
Tout un nouveau strictement inconnu – et pour lequel il existe si peu de traces dans notre société. Cet apport prodigieux ne résonne que d'une nouvelle civilisation où seront discrédités tout ce qui se prétend savoir faire du business. Ils n'en récoltent même le dixième de ce que le GLOBAL permet. La soi-disant mondialisation (ce centralisme très hiérarchique et rétrograde de la finance, en fait) qui reposait, supposément, sur le "global" nous les dénude comme ne comprenant strictement au fonctionnement du global. Au point que les phrases venant de ce global paraissent comme si étrangère. Faut les traduite !!! Pas du même pays que nos têtes…Exemple : le collectif sans emploi détient tellement plus d'activités potentielles que le trop sommaire produire- consommer ne le pourra jamais. Partir du global et aller jusqu'à chaque individu porte, alors, ses fruits…L'exemple aliéné de l'Europe qui n'est que monétaire et technique – et pas du tout civilisationnelle. Les peuples y sont privés de tant de partages entre eux ( plus d'avancées significatives dans leurs relations compassées et sans réels lendemains – qu'avant 1989 ! peut- être bien moins ?)…Chaque pays n'y peut que s'enfoncer dans sa solitude, entièrement provoquée par un système d'unilatéralisme frénétique. Qui ne connaît que les exclusions. Non les inclusions et métissages. Qui peut grandir au contact de telles maladies mentales ?
Vacarmes de la société ? Tout ce qui la prive, concrètement, de bien plus de la moitié de son potentiel. 3/4 des "affaires globales" ne sont même perçues comme existantes. Tout ce que vous refusez de connaître, d'examiner, de rencontrer, de discuter, d'admettre, etc. en devient votre prison. Et notre émancipation. Votre méconnaissance profonde des débats, vous es fait considérer tels des champs de batailles à l'infantilisme saillant. Un vainqueur, un vaincu (et le tout décidé sur des superficialités trop inacceptables !)…alors que le débat ce sont les techniques vibratoires et géométriques des nourritures intellectuelles. Vous vous référez au blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être un véritable magicien à votre service – vous possédez déjà un concept majeur de la civilisation nouvelle. Notre cerveau est ainsi fait que nous pouvons simuler des pensées, des émotions, oui des sensations, des sentiments, voire des positions corporelles, etc…"cette multiplication de soi- même" selon la formule de Saint Pol Roux, nous rapproche grandement de la réalité complète…
Simuler n'est pas tricher : c'est essayer, en notre fors intérieur, toutes les possibilités, afin de savoir choisir de tout son corps !!! En toute connaissance de causes et d'effets. La réalité est complète – soit un androgynat qui n'exclut jamais mais inclut toujours chaque parcelle du patent…
Dans ces conditions – de préférer les apparences qui trompent toutes, de contribuer à enfler, encore plus, les vacarmes de la société (jusqu'à ce que nous nous "entendions" plus ?) demeure l'attitude la plus stupide de l'époque. Le potentiel est gigantesque…
A cause des mentalités collectives – nous nous en voyons PRIVES des 3/ 4 !!!
Sauf les pionniers/ nières de la civilisation nouvelle qui ne vivent quasiment plus rien des malaises actuels…
Mais – à la place – tout d'un futur si harmonieux…
Qui préférer ?
afin de nourrir ce choix goûtez, aussi, aux blogs titrés "Ce qui est établi ne doit pas retourner sur l'établi ?" du 15 avril 2012, "Elections : les affaires continuent" du 18 avril 2012, "Rendons le futur plus fort" du 19 avril 2012", "Empreintes" du 20 avril 2012, "Millésimes ?" du 19 avril 2012, "Rideau d'eau " du 14 avril 2012, " J’aimerais ne pas aller en courage " du 16 avril 2012, " Kidnapper ?" du 15 avril 2012, "Détectivé ?" du 14 avril 2012, " Gang ingang ? " du 14 avril 2012, " Déraper sur la langue "du 16 avril 2012,"L'argent ne fait pas le bonheur : il a même tenté de le kidnapper " du 13 avril 2012, " Nous avons déjà été voté(e)s ?" du 13 avril 2012, " Un pays compétitivement fédéraliste ? " du 10 avril 2012, " Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie" du 10 avril 2012, " Incitations" du 12 avril 2012, " Discovery very disco ?" du 10 avril 2012, " Faire en sorte qu'on s'en sorte "du 10 avril 2012, " Infortunes de la prospérité ? " du 4 avril 2012, " Une goélette de goélands "du 2 avril 2012, "L'inhumaniste ? " du 6 avril 2012
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu