Vie quotidienne d’un cœur ouvert aux autres

Publié le par imagiter.over-blog.com

MG 8784

Ce qui amène à deux points – afin de mieux saisir de pouvoir rester, en permanence, un cœur grand ouvert, qu’on a brisé des milliers de fois - mais qui ne symétrise point – et qui  soit, de ce fait, obligé d’un peu protéger :

 

1 - Baudelaire se faisait, sans cesse, engueuler par ses soi- disant amis parce « qu’il parlait à n’importe qui »…Déambulant, il s’asseyait face à un clodo (selon ses impulsions) parlait oui bien deux- trois heures avec lui. N’importe qui, alors là c'est une « perte de temps » tandis que de ne parler qu’avec eux olalalala… ces soi- disant amis à Baudelaire le considéraient, un peu, « comme leur chose », séquestrée dans la prison de leurs préjugés …mais le fait de sentir qu’il « appartienne à tout le monde » nourrissait sa poésie.  Etre exactement comme lui  vaut de quitter quelques femmes à cause de cela : ce refus glacial de l’ouverture à tout le monde. Evidemment, il y a une relation privilégiée mais on peut y intégrer le goût et l’envie de rencontres tous azimuts (rien de sexuel que de l’affectif, dans ce cas)…Il y a un peu de caricature dans ce petit croquis, mais c'est afin d'en marquer les traits saillants…qui n'a pas vécu "l'amour social" dans sa chair a du mal à ressentir à quel point la vulgarité anti-gratuité peut s'avérer meurtrissante !!!

 

2 –  Pour moi, aussi naturel que de respirer, y’a pas d’inférieur ou de supérieur, y’a pas de vie banale et de vie non banale, y’a jamais RIEN dans ce si grossier binarisme (l’un ou l’autre – en général, c’est l’un ET l’autre, pour moi !)…Tant qu’on ne comprend pas ce désir persistant d'ouvrir son cœur et d'élargir ses pensées, de toujours vivre comme une offrande, de goûter (et d'offrir) toujours le meilleur – sûr qu’on rate les grands sociaux …et qui n´ont que RIEN A VOIR avec les racontars sur leur dos …

D´où le deficit d´information…

 

Impossible, ainsi, de bien parler d’autrui avec l’esprit DOMINANT- on place de fausses interprétations sur le moindre acte, on tord tout pour faire entrer, de force, dans des idées fausses, on utilise autrui comme un objet qu’on peut manipuler sans précautions, oui on transforme chaque beauté en laideur, etc….Je vous avais dit, de ces grands sociaux, qu´ils « n’ont aucune psychologie » c’est parce que c’est si difficile d’attirer l’attention là-dessus. Alors un témoignage ? «  Très jeune « j’ai jeté par-dessus bord » tout ce qui me semblait malsain dans l’éducation de la société et trop inapproprié chez mes parents…Le hasard m’a mis en contact avec les vraies techniques orientales…je suis donc très fluide (tout change sauf le fait que le changement domine tout) et très très cosmique (immense à l’intérieur)…ce qu’un esprit occidental semble très peu « apte » à saisir. Tilt ! ça me ramène à une de vos erreurs d’interprétation : en tant que formateur à « l’écoute » j’ai découvert que la majorité des gens sont terrorisés à l’idée de devoir avoir la « charge » d’une personne, qu’ils ont tellement peur de la douleur et de la détresse des autres – qu’ils se croient « incapables d’y répondre », donc qu’ils fuient (en se donnant le beau « rôle » - en général en piétinant autrui)…Donc, lorsque je dis que votre vie secrète (si vous le voulez) me passionne plus que tous ces « rôles » nocifs – c’est que j’aime les gens en direct, pas besoin de leurs blockhaus, je peux assumer… en fait – les gens n’aiment pas de tels élans surdimensionnés d’amour – moi OUI !). »

 

Une lueur à peine entrevue sur la vie quotidienne d’un cœur ouvert aux autres ?

 

 (à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,  onglet 4  " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2  " Le roman de l'économie",   ou onglet 3   " Rien de plus solide que le solidaire".

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article