Virus psychologiques de l'adiaphorisation
Lors des blogs "Silently silenced" et "L'adiaphorisation" **– nous avions évoqué que des montages psychologiques, très construits, se trouvaient bien tout derrière…ici, nous les débusquons enfin.
"Cette économie, de la société des consommateurs, fonctionne à l'aide de kits d'identité fournis par le marché (p. 68 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie, octobre 2008)"…Le comble de cette maladie mentale très grave c'est que cette identité leur paraît "la seule stratégie crédible ou "raisonnable" dans un cadre liquide et instable, de type kaléidoscopique" (ibidem)…pris au piège, ils/ elles décrivent le piège comme le but qu'ils/elles auraient toujours, si ardemment, poursuivi !!!
** "Silently silenced" blog du 18 septembre 2012 et "L'adiaphorisation" blog du 20 septembre 2012
"La vie de shopping a pour principal attrait d'offrir une profusion de nouveaux départs et de résurrections (des occasions de "renaître")(…) cadres au sein desquels les "projets de toute une vie" et les planifications à long terme ne semblent plus constituer des propositions réalistes et sont perçues comme insensées et malavisées (p. 68 - ibid)." Soit il faut toujours courir après la nouvelle" occasion qui se présente et ne se représentera plus jamais. Comme hier et comme demain. Le discours fanatisé vous hurle "vous ratez à chaque seconde la seule chance de votre vie". Si c'est fait, comment peut-on la rater encore une seconde fois, une millième fois, une millionième, etc. – oui "à chaque" fois ? Normal que vous ne l'atteignez jamais… ce n'est que parce que nous n'avons affaire qu'à des mirages, des chimères, des illusions, des trompes l'œil, etc – et dire que ces intoxiqués graves nomment les autres "d'utopistes"… En 2012 – la seule utopie collective demeure celle du consumérisme, oui ou non ? Faut le faire, non ? Aliéner entièrement sa personnalité, se châtrer le cœur et la pensée pour des agitations purement virtuelles qui vous "possèdent" en vous faisant endosser des "kits d'identités" standard…tout le monde plus ou moins la même "identité" – cela paraît "sérieux", "normal", réaliste et si avisé et rusé. A ce point ? Le propre du fou dangereux c'est qu'il prend, uniquement, les autres pour des fous, ne dit-on pas ?
Le virtuel qui "n'existe pas" prend toute la place de la réalité (il en va de même de la "concurrence" vue par eux !). Et inverse tellement les choses que tout ce qui est adulte, profond, réfléchi, durable, sérieux, et… se voit interverti, transposé et transformé en " insensé, irréaliste et malavisé"… ou comment nier, renier et dénier tellement le réel …qu'ils en prennent vraiment des vessies pour des lanternes…et se pissent dessus…"l'excès, potentiellement handicapant, d'informations "objectivement disponibles" par rapport à la capacité d'absorption et de recyclage de l'esprit se traduit par un excès permanent de pseudos choix de vie par rapport au nombre de réincarnations simulées de tests (p. 68 - ibid)"…de la pure auto-référence, du solipsisme psychotique, le dysfonctionnement mental qui va avec les excès d'égoïsmes…
Et – "alors que la société de consommation fonde son argumentation sur la promesse de satisfaire les désirs humains au niveau le plus haut jamais atteint, cette promesse ne peut s'insérer dans le processus consumériste (obsolescence intégrée, gaspillages permanents, mises en rebuts accélérées) que dans la mesure où le désir reste à jamais insatisfait (p. 65 - ibid)." Mentir aussi effrontément, ne produire QUE des publicités mensongères, etc. – qui supporterait de tels tricheurs dans son entourage ? "Quant aux véritables volants de l'économe axée sur le consommateur, ils sont au nombre de deux : la non-satisfaction des désirs ET la conviction fanatique, constamment renouvelée, que c'est pour la prochaine fois (p. 65 – ibid)… c'est-à-dire que vous ne pouvez avoir, en 2012, pire ennemi(e) intime que qui vous promet toujours et ne tient jamais rien. Qui prétend servir votre bonheur et lui barre, en réalité, la route tout le temps (voir le blog du 18 septembre 2012 " Pourquoi le consumérisme "doit" empêcher le bonheur ?")…
Qui ne s'occupe surtout pas des anticipations rationnelles mais parie "sur l'irrationalité des consommateurs et non sur leurs évaluations motivées et pondérées (p. 66 - ibid)…" au point que… "une croyance en des limites objectives, difficiles ou impossible à négocier, aux besoins "authentiques" et aux désirs "réalistes" : voilà les plus redoutables adversaires de l'économie axée sur la consommation. Adversaires qu'il convient de pousser dans l'oubli (p. 65 - ibid)." Ce qui signifie que si vous avez la tête sur les épaules et êtes un-e vrai-e épicurien-ne (heureux/se "avec rien" – donc très anti- consumériste !) vous êtes illégalement (pour)chassé-e de la société ? Oui oui, nous parlons bien d'une grave maladie et de ses symptômes. Si visible à l'ensemble des actes barbares et irresponsables qu'elle provoque.
"Dégâts collatéraux" non prévus : non seulement, jamais le bonheur ne suit le volume de consommation mais "le volume de bonheur ne s'accroît pas avec les échelons supplémentaires de revenus (p. 63 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie)." Trop riches = surtout pas trop de bonheurs !!! Plutôt l'inverse… puisque…les phénomènes négatifs – stress, dépressions, travail désocialisant, détérioration des relations sociales, explosions des solitudes, pertes de confiance en soi et intenses insécurités existentielles, etc. "ont tendance à croître en fréquence, volume et intendsité (p. 64 - - ibid)."Ce sont le têtus totaux de faits qui viennent cogner sans cesse à nos portes, le réalisme qui insiste, le pragmatisme utilitariste qui exige des comptes, l'addition "salée" que vient présenter la réalité, oui es vrais chiffres que fuit le gestionnaire qui ne sait rien ; carrément, l'argument de la si répugnante "pensée unique" osant "c'est la réalité qui est unique, pas notre pensée" – ici, ce sont la massivité et la répétition amplifiante des faits qui ACCUSENT le consumérisme d'addiction morbide. En aucune façon, il ne doit plus rien diriger – pour la survie collective faut immobiliser ses méfaits …d'une façon ou d'une autre, il doit stopper : soins, prisons ou mises sous tutelles, etc….
Pourquoi l'anxiété collante grimpait partout ? "La société de consommation est la seule qui s'entête à ne pas justifier et/ ou légitimer la moindre variété de malheur (p.62 - ibid)." Faute de les affronter - elle les laisse donc tous planer. Ils sont comme des intrus que l'on doit, sans relâche, dénier, écarter du "vrai' réel étalé partout – celui de l'utopie maladive du bonheur instantané et perpétuel JUSTE PAR les objets…d'où obligation de séparer le cognitif du consumériste – ne jamais "prendre conscience" de rien, ne jamais ne se sentir responsable de rien, n'avoir aucun esprit critique, ne jamais réfléchir à rien – rester fanatique jusqu'aux yeux. Oui acéphale et animal mécanisé, châtré de partout – c'est tout ce que vous aurez comme "bonheur"…vraiment plus que piteux, non ?
L'abolition du consumérisme sera de la fraîcheur, du soulagement, de l'apaisement, u calme, le retour du bon sens, de la verve heureuse, des projets collectifs à profusion, oui la fête sociale permanente … que du bonheur !!!!
que du boooooonheur !!!
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi queLA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu