"Why do we left the left wings ?". L'insolence c'est d'abord contre soi même (3).

Publié le par imagiter.over-blog.com

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L'insolence c'est d'abord contre soi même.

Le drame hurlant, sous-tendu par ce "pointillisme" de départ ( seule méthode qui permette de ne rien omettre et qui se structure, ensuite, par l'art des synthèses), c'est que plus personne ne s'avère plus du tout savoir comment fonctionne la pensée ( avec tenants physiologiques, émotionnels, affectifs, moraux etc) tout comme les grands esprits du passé nous semblent, soudain, inaccessibles, hors de notre portée. Sommes-nous devenus si petits à force de mesquinerie ou par rétrécissement du cerveau ? Les derniers êtres encore susceptibles de rattraper la traîne de la pensée – que nous avons nommés transversaux, multidisciplinaires, paradoxaux ou anticonformistes – sont tellement persécutés qu'ils disparaissent toutes et tous ( même si c'est de la soft persécution – c'est bien une pression collective énorme qui les étouffe dans l'œuf ou en cours de genèse – c'est bien un "lynchage médiatique de l'ombre") – sans bruit. Ne pas "faire attention aux autres" semble atteindre un coût collectif exponentiel ( ces sales mentalités vont tous nous ruiner !). Simone Weill n'arguait-elle pas clairement que "la bête de l'apocalypse c'est la pression sociale" ( songer à user de ces auteurs inattendus ou de ces sujets improbables – être hors religion se manifeste bien plus tolérant que de secouer les autres de ces dites révélations non ? mais il n'y nulle part où le dire donc évitons vite - mais n'amnésions plus – le substrat d'où surgirent d'inappropriée façon ces nommées religions reste important  : tous les auteurs et tous les sujets restent apprivoisables par la vraie gauche - aussi ?).

 

Il faut (re)trouver l'irrévérence, l'insolence et les raccourcis : la pression sociale, actuellement, scande "plus t'es con plus t'es intelligent!", "plus tu dis rien plus c'est intéressant", "plus c'est lisse moins ça nous dérange", "toute pensée nous perturbe de plus en plus" nous avons la volonté de ne pas savoir du nouveau bourgeois gentilhomme" etc etc. Toutes les perversions se concentrent en nous, nous en perdrons toutes les autres versions, égarerons le chemin du réel ( et les moyens d'en partager la connaissance).  Et, de fait, si, au bout de deux phrases les personnes sont déjà épuisées, si de se différencier ( donc d'être au maximum utiles aux autres puisque le triomphe de la vie c'est la diversité et donc son échec se montre comme l'uniformité et le conformisme!!!) c'est être "fou" ( depuis 2000,il existe une nette augmentation des "placements d'office" ayant pour motif "la différence" – pour que la "présence" d'esprit ne détecte la dérive empoisonnée où "anticonformisme = folie" !)…Si plus aucune oreille ne veut écouter un discours intelligent, si la simpliste péroraison est plus "acceptée" que votre complexité honnête, si la b.d. devient le top des "raisonnements", si se déguiser dans des "attitudes" semble plus "crédible" que de suer du savoir ; ou si toute Agora disparaît , si tout art de conversation s'évapore, si être "cool" c'est juste être coulant, soit dire toujours oui à tout le monde pour "éviter toute discussion" - le chaos informe augmente/ et augmentera chaque jour. Ainsi que nos chances de nous en sortir : sans pensée exigeante aucune issue nulle part

 

Pourquoi la gauche perd ?

Parce qu'un trop grand nombre d'entre nous a participé à la destruction de la culture ( qui sait "répondre" à comment les formes créent les forces et comment les forces s'appuient sur les formes, par  exemple) : au lieu de juste en disqualifier les imposteurs…Ont disparu ces "critiques" "rassembleurs" ( type Pauhlan – pour rester au niveau du ressenti) dont la "fonction" était le tri, l'ennoblissement des trajets les plus difficiles, l'écartement des démagogies faciles : les cœurs purs y trouvaient, dans le silence l'élan de leurs vies. Ca ne dérangeait que les escrocs. Aujourd'hui, les escrocs paraissent avoir supprimé toute "critique" crédible dans tous les domaines des sciences, des arts et des littératures. La perte est tellement gigantesque que nous restons assommés des sommets. Et c'est "la gauche qui perd" (qui semble avoir phagocyté la "gauche qui gagne" – nous, par exemple, nous avons toujours la nette impression de "triompher" : à part la "diffusion" expliquez-nous un peu ce que nous aurions "perdu" ? "de vue" , peut-être, tous ces malades du pouvoir-qui-peut-peu ? la preuve? nous demeurons infiniment plus heureux-ses qu'eux : à part leur mesquinerie nous n'avons rien "appris" d'eux !) qui a, comme pour les délires financiers et spéculatifs, favorisé, aidé, encouragé, propulsé, ces meurtres en série !!!

 

Voilà où mène le mésusage de ce qui "informe" ( l'information qui "inforce" !) dont la catastrophe irrésistible est que tout devienne informe. Gravissime : ça pue le suicide collectif, c'est de la fuite irresponsable – plus d'euphémismes ! La majorité des esprits se réfugient dans la mécanisation du passé, la répétition du même. Seul le déjà vu semble réaliste. Il ne faut plus que radoter le mimétisme sous peine de "créer du trouble social" ( or nous savons que c'est de stopper l'Evolution, donc les débats de fond, les grands mouvements sociétaux qui créent ( par retour si peu souhaitable du refoulé) les pires troubles. Ou, dit autrement, ce sont les conformistes qui, au final, sont moteurs de tous les troubles. Très dangereux ces "incités" ! Encore pire ? Faut-il déchoir jusqu'à entonner que le "respect c'est tenir en respect", de la terreur intellectuelle et que, la majorité "n'écoute" ( donc sans  écouter sinon "l'ordre" caché derrière) que les violents, les hurleurs, les médiatiques ( hypnotisé-e-s  par l'écran, ils peuvent "avaler" des heures de discours mais votre dialogue attire un soupir à peine une poignée de minutes écoulées : c'est que vous n'êtes pas "donneur d'ordre" !), les riches, les glorieux et les puissants.

Pour les passeurs, les sages, les intelligents, les frontaliers de l'inconnu, les  voyageurs, les inspirés etc toute les conversations seraient éteintes ? Serait-ce donc vrai qu'en vos  cœurs et dans vos têtes se creuse le lit d'un prochain dictateur ? Si les forces d'émancipation ne gagnent plus serait-ce parce que le plus grand nombre aspire à l'esclavage ( qu'un autre prenne en charge leur conscience et leur cerveau ) ? Admettons que divers éléments plaident en faveur de cette explication.

Ce qui appellerait une attitude toute différente des derniers irréductibles : on ne côtoie pas semblablement les addictifs à la soumission et les assoiffés de liberté !!! Paraît s'esquisser la clarté d'un chemin : seul l'anticonformisme connaît la réponse systémique à pourquoi perdons-nous tout le temps à gauche. D'abord, parce que jamais nous nous demandons pourquoi perdons-nous tout le temps. Ensuite, parce la réponse se doit d'être immense, méticuleuse et scrupuleuse, englobant tout et refusant d'oublier quoi que ce soit. D'ailleurs c'est d'ailleurs qu'ici et maintenant peut se dire !!! Le mot "question" ne vient-il pas de "queste", ce trop immense voyage incapable d'omettre qu'ailleurs reste aussi important qu'ici, qu'objectivement, la dite utopie c'est comme l'étoile qui met tant de temps pour arriver à nos regards, mais qui existe bel et bien. Dans ce recadrage qui rend joyeux, l'utopie qui s'approche à toute vitesse se nomme insolence, ce mot bruni par le soleil (in-soleilence), ce soleil si enté dans le sol…Cette insolence, cette pertinence de l'impertinence, que nous ne pratiquons plus contre nous-mêmes. A gauche, n'est-il pas  d'essence de tout admettre et n'importe quoi de qui s'affiche (souvent que sur la couverture, la pochette, la raison sociale) "de gauche". La gesticulation ( cette hypocrisie du mépris qui croit que les gens sont faits pour être trompés !) l'emporte sur la pensée, la superficielle superficie sur la profondeur( d'où l'insupportable et permanent énervement de gens scandés par l'ennui du vide !).

 

Or, l'insolence est chirurgie qui enlève la lourdeur toxique et préserve le sain tonique. Actuellement, ne devons-nous pas traîner le poids mort de la sale mentalité des dirigeants de tout poils ? Ils ne sont plus "utiles" ils sont devenus "toxiques" – tournons leur carrément le dos. "Détournons- nous !" (au sens situationniste de détourner les affiches et les écrits)…Le symbolique bouffe les xcerveaux et lie les jambes : si la gauche perd tout le temps c'est parce que nous assumons trop de fardeaux encombrants. Au lieu de trancher !!! C'est parce que nous ne hurlons pas non, non à toutes les télés ( même si elles "fonctionnaient" bien il demeure plus urgent d'en tous faire une cure de désintoxication !) non à nos ennemies-les-stars ( et trop d'anomalies comme "pour elles le Ps c'est déjà l'extrême gauche", "d'où l'inappropriation de leurs paroles" etc) non aux festiveaux à programmation centraliste ET commerciale, non aux écrivains formatés, non à toute pub, non aux conformismes, non aux coupeurs de conversations, non à qui dit on est manipulés ( lorsqu'on l'est on ne peut le dire, et donc de le dire prouve votre extraction du piège alors pourquoi ne pas nous faire profiter des recettes ?) non à qui dit on n'y peut rien, ça ne changera jamais ( et toute la pelote des "refus" malsains) puisque parler comme cela c'est "clairement de droite", donc vous dites, vous l'êtes, etc non et etc non sinon non…Ecoutez plutôt aux écoutilles des vaisseaux d'aventures ! 

 

            L'utile insolence c'est bien de ne plus respecter que ce qui est respectable. Il y a tant

d'étouffantes vieilleries à faire tomber ! Le "respect de gauche" aboutit au meurtre de la planète et à la destruction des civilisations. Il est un milliard de fois plus "incorrect" de tuer la vie et la biodiversité que de dire "balayeur", "aveugle" ou "handicapé" !!! Les nunuches et les pleureuses ont étouffé jusqu'à la conscience d'être étouffé-e-s. L'insolence ( comme sursaut de santé) est, aussi, la porte du regonflement de soi : après avoir subis si douloureuses pollutions affectives du fric ostentatoire, ce plouc sans discernement qui écrase tout sur son passage, cet arriéré brutal qui voudrait se faire croire "moderne" alors que c'est lui "le retour à l'âge des cavernes" – ça fait du bien de se sentir resplendir. La vraie gauche c'est la beauté qui, tranquillement, impulse de tout l'intérieur et sans faire mal aux yeux, en plus. Le "temps des assassins" de Rimbaud c'est celui des sournoises manœuvres, dissimulées et controuvées de la médiocrité : à force de "se méfier des talents" ( qui ne seraient pas, par essence (!!! ???), de gauche, nous avons hérités de nos-ennemies-les-stars : n'est-ce pas mille fois pire ?) .  30 talents = 30 ans de perdus ? ou plus encore ? c'est cela la d'échéance !!!

 

Ainsi, l'insolence nous (re)met les yeux en face des trous ( qui, seuls, se détroussent !). Nous pouvons nommer les choses : seuls, les néolibéraux sont des "marginaux capitalistes", ce sont eux les "antisociaux" ennemis de la civilisation, nihilistes achevés. Ils sont les contestataires du réel, les barricadiers du social, les vrais fauteurs de troubles : encore et toujours plus corporatistes ( quoi de plus corporatistes qu'un boursier sinon un médiatique ? donc archaïques tous deux!). Il y avait complète erreur de dénominations : tout ce qui servait à disqualifier ou dévaloriser la vraie gauche ne décrit, objectivement, que la droite, ces insurgés permanents et plein de mauvaise volonté. Ce sont les voyous de la pensée, il va falloir commencer à sévir !!!

C'est EUX l'insécuritéééééééééééééééééééééééééééééééééééééé.

 

 

 

 

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S
means “zum Beispiel”, which means “for example”.
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