Winner takes the market – le gagnant rafle tout
Ce qui « élimine la texture de discrimination par le prix sur le marché. Au lieu d’un éventail de produits à différents prix, on tend à avoir un gagnant** qui rafle tout .»*** Vous trouvez ça malin ? Déjà qu’il y avait une main, étourdiment, invisible, là nous avons complète absence de tête. Et d’entendre des hystériques vanter ce pire déni à la « loi du marché » qui, infailliblement, « trouverait » le prix, lui qui le segmente à si bon escient, etc. Là rien n’est trouvé, tout est écrasé et rendu inutilisable, éjecté hors info. Et purée les monopoles du privé se sont toujours révélés bien pires que ceux du public (lui, au moins, « régulé »). Exemple de Microsoft et son boitier coûtant entre 1 et 2 $ et affichant « 300 $ » comme « prix de monopole ». Ceci sont des chiffres et des faits que les farfelus de la pensée unique REFUSENT d’examiner… .
** (sic) ( !) ( ???)
*** (pp 154 de Chris Anderson - Free ! entrez dans l’économie du gratuit (ça devrait déjà être fait depuis longtemps !!!) 2009.
Oui ?
«On aurait tort de confondre les intérêts des labels avec ceux contradictoires du marché musical » (p. 177 ibid). donc les intérêts divergent tant que les prix ne racontent plus la même histoire à chacun ? « La gratuité créé beaucoup de valeur autour d’elle mais, comme tant de choses qui ne circulent pas dans une économie monétaire, elle est difficile à quantifier correctement »*** (p. 191). Oui , nous sommes toutes ouïes? « la dernière moitié du 20 ème siècle a connu de nombreux exemples de marges bénéficiaires (90 % 95 % et même plus) qui paraissent illustrer l’exact inverse de la concurrence à la Bertrand » (p . 200) .
Les effets de réseau ce n’est plus, en effet, la concurrence c’est le monopole. Voyons 3 concurrents « que le prix omniscient sait partager », le n° 1 aura 60 % du marché, le second 30 % et le dernier 5 %. Là, ce sera, plutôt 95 % 5 % et 0%... « les effets de réseau poussent à une concentration du pouvoir ; les riches deviennent plus riches. » (p . 152, ibidem) et toujours moins nombreux. CQFD ? « Tout le monde peut utiliser un modèle de gratuité, mais de façon trop générale, seul le numéro un peut réellement faire fortune » (p. 153) Dérégulés, déréglés de la tête ?. Winner takes market, et vous admirer cet immense fiasco ? « se pourrait-il que le gratuit, au lieu de nous rendre tous plus riches, ne fasse que rendre quelques uns richissimes » (p.153, ibid). Au pays des fous !!!
« Parce qu’il a besoin que d’autres créent des informations, qu’il pourra ensuite indexer, organiser et emballer à son profit. Si la gratuité numérique démonétise des industries avant que de nouveaux modèles ne parviennent à les remonétiser, TOUT LE MONDE EST PERDANT » (p. 153)… Winner takes market , oui en devient un gros PERDANT parmi d’autres !!!°°
Comment ?
« Tout en récoltant 100 millions de $, Microsoft avait rétréci le marché de plus de 600 millions de $. Pour chaque dollar de recette de Microsoft, ses concurrents en perdaient 6 : ses gains provoquaient des dégâts asymétriques sur le marché. Il gagnait de l’argent en réduisant le marché « (p. 150).
Toujours plus en délires ? Ces déréglés, désaxés de la dérégulation financière perdent, donc, le nord et le sud. Licencier c’est bien brûler ses bénéfices en détruisant le réservoir collectif des expériences et des « courbes d’apprentissages composés ». Où ont-ils la tête ? Leur niveau d’incompétence va-t-il exploser ?. Là « gagner » c’est faire perdre AUX AUTRES tout le reste du marché et se rétrécir le sien à son 1/7. Et délirer qu’il a « tout » raflé !!!
Vite quoi ?
« Il faut renoncer à la vision simpliste du marché qui fait la rencontre de 2 parties - acheteurs et vendeurs - pour le considérer plus largement comme un écosystème formé de nombreuses parties, dont certaines seulement échangent de l’argent directement » (p 149 – ibidem, vous pouvez lire, utilement, toute cette page).
Résultats des courses ?
Le ridicule marché (sauf dans les catastrophes qu’il crée) délire, halluciné, entre la vision simpliste achat- vente et un prix omniscient (n’importe lequel fait l’affaire pour un dogme aussi fanatique) les départage. On est où - dans un conte de fées ? Et maintenant le « Winner takes market » qui gagne en détruisant beaucoup plus qu’il ne « gagne » (sic). Mais il est content le petit bébé et les grands béats zozos zaussi ?
Winner takes market…en version adulte c’est le « gagnantgnangnan casse tout zon petit jouet !!! Oui mais c’est la société entière où NOUS sommes. Qui visiblement est...détruite !!!
Faut leur retirer d’urgence tous leurs jouets. Ils n’y connaissent, à l’évidence, absolument rien.
(à suivre)
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Résistance au changement Implique changement de la résistance