Zapper n'est pas aimer
On ne peut zapper dans un état de droit, soit conduit par des votes politiques et maintenu en transparence constitutionnelle. Pourtant, le pire ennemi de la démocratie s'y planque: le consumérisme…lui zappe tout.. Tout en lui – ses manières illégitimes d'inclure, d'exclure, son refus trépigné de ce que tous soient égaux devant la loi, son déni violent que l'alternance doive s'appliquer, oui tout ce que nous allons découvrir - va nous conforter dans le sentiment que le consumérisme est bien un immense ennemi de notre civilisation, pratiquant, seul, le terrorisme économique.
N'est-ce pas le nom adéquat pour exclure de toute vie sociale "le consommateur défectueux" ? De créer, anti-scientifiquemnt, une "underclass" (sur le modèle de l'underworld, des enfers) ? Vérifions -"…une croyance en des limites objectives, difficiles ou impossible à négocier, aux besoins "authentiques" et aux désirs "réalistes" : voilà les plus redoutables adversaires de l'économie axée sur la consommation. Adversaires qu'il convient de pousser dans l'oubli (p. 65 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie, octobre 2008)." Ce qui signifie que si vous avez la tête sur les épaules et êtes un-e vrai-e épicurien-ne (heureux/se "avec rien" – donc très anti- consumériste !) vous êtes illégalement (pour)chassé-e de la société ? Oui oui, nous parlons bien d'une grave maladie et de ses symptômes. Si visible par l'ensemble des actes barbares et irresponsables qu'elle provoque.
Zygmunt Bauman analyse finement les dérives fascisantes qui exsude de cette modalité unilatérale de penser. Partant du fait barbare que lors de "dégâts collatéraux" nul ne soit poursuivi pour avoir assassiné, en général, des femmes et des enfants – pour le motif atterrant que "n'étant pas compris dans la cible visée" ils ne peuvent être pris en compte. Et de cet argument spécieux on a toujours glissé à un non condamnation de ces esprits plus que légers et insoucieux des autres…S'incluant donc dans leur inexcusable immaturité Puis – il élargit cette démonstration au capitalisme dont (selon ces mêmes processus) le consumérisme est devenu le "dégât collatéral" le plus destructeur - d'où chapitre final sur "les victimes collatérales du consumérisme"…démonstration limpide…
Attendez- vous a frissonner d'horreur…
La folie évidente de vouloir tout tout de suite, avant tout le monde et pour moi seul, donc, obligatoirement, en écrasant les autres, en prenant "toute" leur place, en spoliant dru, etc. Oui, cependant, bien tranquille, sans aucune responsabilité, ne devant répondre de rien, sans aucune condition, ni aucun devoir, etc – vient se briser sur la démence où le seul devoir existant dans " la société des consommateurs " (autre titre de chapitre !) c'est de CONSOMMER… penser, encore, par la forme de la blessure, déloyalement, infligée…"la détresse des exclus de la consommation, autrefois traitée comme une plaie causée collectivement, qu'il fallait gérer et soigner par des moyens collectifs, doit aujourd'hui être réinterprétée comme la preuve d'un péché ou d'un crime commis individuellement (p. 169 – – ibid)." Oui oui, comme nous avions analysé dans "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" téléchargeable gratos sur le site internet freethewords.org, en cliquant sur l'onglet 2) la religion capitaliste est la pire de toutes. En être athée est un très grand honneur. Ne pas être consommateur va être, très bientôt, considéré comme un exploit et longtemps glorifié…pour le moment voyez la régression effroyable infligée, trop arbitrairement, par la société des consommateurs. Elles/ils nous ont ramené, monstrueusement, bien avant l'âge des cavernes : plus de droits (que l'unique devoir de consommer n'importe quoi, n'importe comment !), plus de procès égalitaire, plus de droit à la défense, plus de raison, plus d'obligation à argumenter rigoureusement, etc… il ne reste plus aucune trace de civilisation… péché ou "crime" pour NE PAS consommer – pensez- vous que les termes soient si adéquats ?
Et, pourtant, tous les faits sous-jacents, ne peuvent qu'être nommés ainsi… vous ne consommez pas (comme ils en font l'obligation tyranniquement) simple vous êtes – très illégalement – exclu(e)s de la famille humaine. Ensuite, viennent s'empiler toutes les couardes diffamations…On accuse de parasitisme qui est de ne pas…consommer, non de vivre comme les trop riches sur l'argent des autres et sur la destruction de la nature. Un choix chargé de valeur à sens unique remplace, ainsi, les lois universelles, s'appliquant également à tout le monde, sujettes à débats permanents, à recours et à publicité de ces recours, avec obligation d'une défense pour absolument tout le monde. La structure fasciste joue à plein : le non consommateur est, arbitrairement, rétréci à l'inutile (p. 162). D'inutile on glisse dont nul n'a aucun besoin (p. 163). De nul n'a besoin on glisse que l'on exclut sans aucun droit de défense, juste bon à jeter sans explication, dans l'indifférence contrainte des autres. Le droit sans discussion de les abandonner (p. 164). C'est le principe très dangereux (le tout arbitraire !) de la forteresse assiégée (lorsque aucun argumentaire solide ne soutient plus vos pratiques !) du "nous et eux" où ce "nous" flouté se donne 100 % de droits et 0 % à ces "eux" très floutés. Qui ne peuvent jamais parler, s'expliquer, se montrer, se faire connaître, se défendre ou faire des recours, etc.…Les victimes du consumérisme "équivalent" à celles du communisme, alors ?
C'est pire encore : l'ennemi est à l'intérieur de chacun-e : "avec le déclin des techniques permettant de converser et de rechercher l'entente, ce qui constituait autrefois un défi à affronter carrément puis à gérer, se transforme de plus en plus en prétexte pour rompre la communication, pour s'échapper et brûler les ponts derrière soi (p. 155 - Zygmunt Bauman – Consuming life – S'acheter une vie)." La société des consommateurs qu'une société de lâches mous ? Ce qui explique l'irresponsabilité généralisée ( genre le désastreux et si déresponsabilisant "chacun fait ce qu'il lui plait" – menteurs ! tricheurs ! truqueurs ! prouvez- le alors ! la "culpabilité" de qui prêche donc ce mensonge n'en ressort –elle pas accrue ?) qui, seule, y règne – aussi laxistes que des diarrhées persistantes, en somme. Dans la société des consommateurs, plus personne n'a plus le cran que d'assumer et d'incarner ses choix – que "d'autres" doivent toujours "payer", "réparer" et assainir…"d'autant plus que les alternatives exigeant plus de temps et d'énergie deviennent toujours plus inaccessibles à une époque où elles sont de plus en plus nécessaires en raison du nombre croissant des sujets de dispute, des rancunes à apaiser et des désaccords à résoudre (p. 156 – ibid)." La société des consommateurs une société de fuyards devant tout retour de la moindre bribe de réel ? A fuir, ainsi, les problèmes n'est certainement pas les résoudre – qui doit décider ne sait absolument plus décider et mouline et gesticule face aux moulins de sa don quichotterie. Cqfd ? Plus personne n'est à sa vraie place ? Cqfd ?…d'ailleurs, du temps où c'était de vrais adultes qui dirigeaient la société ne disait- on pas "plus il existe d'alternatives à une situation, plus les chances de s'en sortir augmentent"?… puis ça s'est rétréci à "faut toujours un plan B"…et, en 2012, la solution unique et assassinat de toutes les alternatives – comme "décisions" (sic) de barbares vraiment acéphales !!!
Ici – enfin, nous cernons l'origine de cette pensée bestiale. Et nous allons pouvoir mettre, au choix (tiens les alternatives continuent d'exister !) les auteurs ignobles de ces simplismes antisociaux sous tutelle, en prison ou en soins…où l'effondrement intellectuel c'est le consumérisme : pas moins….tant d'analyses (qui ne savent pas toujours synthétiser !) nous rejoignent ici…le secret le mieux gardé de la société des consommateurs, pour Zygmunt Bauman, "c'est la transformation des consommateurs en marchandises; ou plutôt leur dissolution dans l'océan des marchandises où les différentes significations des choses et donc les choses elle-mêmes sont vécues comme mineures (p. 23 - ibid)." Où voulez-vous qu'un état de droit, donc de la "vraie" politique, une Constitution des lois puissent exister dans ce nihilisme achevé ? Relisez tous les textes fondateurs, le nihilisme c'est l'ennemi frontal. Or ce nihilisme c'est bien, une fois acculé à cracher le morceau, "plus rien n'a de sens"…donc plus rien n'a de valeur, ni la vie, ni la nature, ni les humains…? Une vraie pensée de gangsters de l'irrespect viral ! Si vous ne trouvez- pas que de dire les consommateurs "sont" des marchandises (et tout le monde "doit" se vendre comme une marchandise – donc "se trahir" à fond, "vendu" n'est-ce pas ?) comme la force la plus destructrice de la civilisation ( c'est bien que vous ayez perdu tout contact avec le réel. L'ennemi bestial du civilisé c'est le consumériste, drogué jusqu'au fond du cœur !!!
"La forme dictatoriale de la marchandise veut tout remodeler au point que la subjectivité elle- même devient une marchandise que l'on achète et que l'on vend comme la beauté, la propreté, la sincérité et l'autonomie " (p. 154 - ibid)." Vous avez troqué votre trésor le plus précieux contre leur miteuse monnaie de singe ? Puisque si l'on achète et l'on vend la beauté, la propreté, la sincérité et l'autonomie – sûr que l'on n'obtient plus que laideur, saleté, mensonge et esclavage – tout au bout…"pour moi, ajoute Zygmunt Bauman, le plus important dommage collatéral est une marchandisation complète de la vie"…traduit en langage "normal" – vous y perdez tout droit de vivre comme vous voulez…sauf…bien évidemment…à quitter l'infernale, inhumaine et si inamicale " société des consommateurs" !!! "Matérialiser" l'amour non ça ne se fait pas chez les vrais amoureux : à quand leur radicale révolte lors d'une Saint Valentin ou autre d'ailleurs ?
Puisque – le comble de l'insupportable – les consommateurs drogués osent créer uneunderclass, la classe où l'on jette, où l'on "ignore", la classe de l'oubli, de l'indifférence, de la déshumanisation complète… depuis les fascistes nul n'avait plus osé…non, seulement ils/ elles osent mais s'en glorifient comme d'une pourriture…or cette seule faon de procéder les fait bien "chuter" dans cette underclass – le consumériste est bien la lie de l'Humanité, son déchet déchu, le nihiliste le plus répulsif depuis la naissance du monde, la honte suprême de la vie…Alors qu'ose-t-il/ elle mettre sans son underclass ? En fait, la majorité d'entre nous – que ce soit la mère célibataire, les pauvres qui vivent en "cité", tous ceux qui n'ont pas beaucoup d'argent, oui les inclassables, les comportements intraitables…etc…"une longue liste, en expansion continue, de toutes sortes de catégories, suit ces définitions" (p. 171 - ibid)." – qui peut vraiment échapper à cet apartheid fasciste ?
L'apartheid, et ses déraisonnables cruautés, est donc plus virulent que jamais. Il ne faut pas se tromper de révolte, ce ne sont pas les "chômeurs" mais les "non- consommateurs" qui représentent ces exclus ( par négation de leur vie et expulsion des espaces dits publics) contre lesquels on a tous les droits (nous venons de le vérifier à la parenthèse précédente). Jusqu'aux médias mercenaires (vendus au plus offrant – et sans garantie de probité d'information !) qui collaborent avec la police consumériste dans l'irrespect le plus absolu de la vie des non-consommateurs. Dans laquelle ils peuvent faire irruption comme ça leur chante (voir p.163)…pourquoi ne pas débouler semblablement dans les illégales salles de montages télés ? L'illégalité constitutionnelle de les chasser, unilatéralement, des rues et pourquoi les drogués à la consommation…etc… partout la même pensée fasciste : "personne n'a besoin d'eux, personne ne veut d'eux, tout le monde les abandonne – où est leur place ? La réponse la plus courte est : hors de la vue (p. 162- ibid)." De que criminel dangereux est-il parlé ? Oh! uniquement de qui n'est pas un "acheteur actif et efficace des biens et services imposés par le marché"…qui est le plus illégal des deux, le plus délinquant ? Qui "impose" une publicité qui prouve bien à que point la publicité MENT – puisque si l'équilibre de l'offre et de la demande était si respectée, pourquoi l'offre ne fait que matraquer, déséquilibrer tout et tirer toutes les couvertures à soi ? Et le marketing (les techniques pour arnaquer les consommateurs) n'est-ce pas criminel ? Xonsommer, face à la vie et la nature, délinquances tous azimuts, non ? Etc. Tiens donc, vous venez d'entrer dans les questions dont les réponses "avouent", toutes, latrès grande délinquance du consumérisme et de sa…Bourse. Trouvez- vous, ici, une seule raison de ne pas les mettre en prison ?
Notre "présence dans la société ne suffit absolument pas à prouver l'existence d'un underclass. C'est un documentaliste ou son chef, et non le verdict de "faits objectifs" qui a pris la décision de nous condamner sans procès en nous rangeant tous dans la même catégorie sans la moindre objectivité (p. 160 à lire en totalité - ibid)."…quel soulagement donc - c'est de la pure diffamation et ces ex- pauvres recevant (individuellement c'est la pratique consumériste d'application des lois, on ?) une fortune du consumérisme…pourront donc créer
toute une société nouvelle…non consumériste !!! .
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale
…n'empêche que nous devrons étoffer l'acte d'accusation contre le consumérisme – une des plus grandes déchéances humaines il semble – à voir (à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi queLA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu