Pourquoi est-il donc nettement plus avantageux de rester ennuyeux au travail ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Pourquoi est-il donc nettement plus avantageux de rester ennuyeux au travail ?

Comment les ressources humaines vont nous démasquer nombres de luttes déloyales contre le charisme ? Et plus encore !!!

Oui lorsque, après les inspecteurs du travail, les psychologues du travail et des organisations remettent, frontalement, en cause les méthodes de gestion des ressources humaines – nous allons, c’est plus sûr, le vérifier directement.

Déjà, en mettant en rapport immédiat, l’appauvrissement économique actuel des classes moyennes – l’on y avait pressenti tous leurs désinvestissements sociaux actuels. A quoi sert de travailler plus et mieux si c’est pour gagner moins, au bout des comptes ? La qualité en tout n’est plus guère comprise.

Tout comme Max Weber avait, excellemment, analysé que le « décollage » du capitalisme a été dû, d’une manière importante, à la présence de personnes ne partageant pas ses valeurs et montrant des qualités tout autres que les siennes. Nous comprenons à quel point, depuis quelques décennies, il s’est, peu à peu, aliéné toutes ces personnalités de qualité.

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Le contexte ainsi à peine esquissé – nous entrons de plein pied dans une analyse d’un psychologue du travail et des organisations qui ose une apparente absurdité : « Il est nettement plus avantageux de rester ennuyeux au travail ». Soit tout le contraire du diktat étasunien de « savoir se vendre sans cesse ». D’être toujours au top de sa devanture. Etc. Ce conseil oui parait, alors, si hors de l’époque, si contreproductif – que, très curieux, nous en ouvrons tout le contenu…

« L’impératif d’être ennuyeux » inclut, exhaustivement :

1 - Ne pas se faire remarquer, ne surtout pas sortir du lot : on va nous surexploiter – il n’y a plus de respects concrets. Plus de donnant donnant. Plus d’équité.

2 - Une forte propension au moindre risque : c’est durer non briller qui compte. Le charisme ne sert que l’intérêt des organismes. Ces organismes oui ont rompu unilatéralement le contrat de travail (comme nous allons le vérifier). Les intérêts de l’entreprise ne sont plus ceux de classes moyennes.

3 - La paranoïa exagérée des managers aboutit à plus vous vous « montrez ennuyeux » moins vous être scruté et surveillé.

4 - En en donnant le moins possible et en ne faisant que le minimum – il saute aux yeux qu’on « respecte les règles », lesquelles on ne sait pas trop, l’arbitraire flotte et change sans cesse – oui mais c’est se donner les occasions minimum de les enfreindre, ces règles, même sans bien les connaître.

5 - Et puis on se fabrique une vie plus longue : à force de se sacrifier pour des organisations qui sacrifient le monde entier à des ambitions indéfendables, on lui offre une bonne dose de sa propre santé. Après tout est terne le subalterne. Et tout ce qui aide au mouvement qui alterne semble terne, aussi. Du moins au départ…

http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/021224521130-de-lavantage-detre-ennuyeux-au-travail-1139836.php

http://www.hbrfrance.fr/experts/tomas-chamorro-premuzic/

Dr Tomas Chamorro-Premuzic

http://www.psychologuedutravail.com/psychologie-du-travail/

Un extrait très savoureux de« Il est nettement plus avantageux de rester ennuyeux au travail » :

« L’intelligence émotionnelle, dernière caractéristique chouchou des recruteurs, est désormais plus appréciée que le QI . Selon une étude citée par le professeur en psychologie, les personnes qui la possèdent sont plutôt ennuyeuses : « elles sont émotionnellement stable plutôt que névrosées ; agréables plutôt qu’ergoteuses ; et prudentes plutôt que téméraires ».

Par ailleurs, « elles ont tendance à être davantage sociables », ajoute-t-il. Portrait robot d’une personne à haute intelligence émotionnelle : « elle ne s’énerve pas - même sous la provocation - et conserve une vision calme et positive de la vie ». En résumé, « l’intelligence émotionnelle est un euphémisme pour “plutôt ennuyeux”. »


http://www.metiseurope.eu/l-injustice-au-travail-revelee-par-la-crise_fr_70_art_28613.html

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Avec une grande ingénuité, le Dr Tomas Chamorro-Premuzic nous permet de jeter un regard très pénétrant dans les coulisses des dirigeants: en effet, les comportements plutôt frileux (qu’il décrit) sont des réponses adaptées à des demandes ABUSIVES qui ne sont pas dans l’image. Et que l’on interprète grâce, justement, aux réactions qu’elles provoquent…Ces réponses très appropriées sont bien L’AVEU en creux des dérives actuelles des relations humaines ( dénaturées en « ressources humaines « (genre « y’a qu’à taper dans le tas… »etc.)

*** Il ne faut pas bien travailler bien : on en sera « puni »

*** Il ne faut pas sortir son intelligence : on en sera « persécuté »

*** Il ne faut pas être brillant et performant : on sera surexploité

*** il ne…liste, malheureusement ; très extensible…

Cette analyse est donc bien EN AVANCE sur l’époque – si on sait l’analyser…

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La société bourgeoise (cet affront permanent à l’Humanité et à la Terre !) aurait « inventé » le contrat. L’insurpassable brique de la société. Or un contrat c’est deux parties. Deux parties équivalentes en droit, dont les prérogatives, sans cesse portées sur la balance, seront toujours également respectées. Sinon QUI SIGNERAIT encore des contrats s’ils sont toujours en défaveur de tous sauf d’une poignée ?

Un contrat cela fonctionne comme ceci :

En Droit (et pour faire très court) un contrat a force de Loi et contraint les deux parties (et non une seule) à respecter toutes les clauses du contrat. Comme suit :

…- la force obligatoire des contrats.

Une fois que l'on s'est mis d'accord sur les éléments essentiels de l'opération, il faut respecter cet accord. Entre les parties, la convention constitue une véritable loi ; les parties ne peuvent pas méconnaître cette loi. Par conséquent, dans le prolongement, le juge ne peut pas refaire ce contrat le juge doit respecter cette loi des parties ; les parties doivent respecter scrupuleusement les termes du contrat, quelques soient les vicissitudes qui peuvent affecter ce contrat, et les autorités extérieures dont le juge, doivent également respecter cette mini loi qui constitue l'accord des volontés.

Un contrat ne peut donc jamais être dissymétrique sauf à le reconnaître explicitement dans sa rédaction !!!

http://www.cours-de-droit.net/cours-de-droit-des-contrats/cours-de-droit-obligations-les-contrats,a769651.html#_Toc124533093

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_des_contrats_en_France

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Tous les comportements, listés dans « Il est nettement plus avantageux de rester ennuyeux au travail », sont donc les comportements imaginés (dans une situation très défavorable…) afin de faire respecter sa part de contrat. On ne peut que louer cette ingéniosité. Malheureusement…Oui, à travers des comportements qui ne surgissent pas d’une boite de troubles mais sont des réponses qui viennent « après » des conduites inappropriées - nous soupçonnons un non respect unilatéral du contrat de travail. Et pas par qui doit se montrer « toujours plus ennuyeux » (sous peine de subir encore plus…d’ennuis !)…non des trop bien nommés « petits » chefs. Actuellement très premiers dans les concours de mesquineries et petitesses, exactement.

Cet article si prolifique sur « l’impératif d’être ennuyeux » - outre d’avouer (en creux) toutes ces demandes managériales installées dans des abus de pouvoir – nous déballe comment cela fonctionne : tout est demandé dans un sens – avec un non respect pour l’autre. Situation bloquée de monologue. Jamais de requêtes argumentées et logiques. D’où, ce texte apparemment si absurde qui se révèle tel le plus massif des aveux des anormales dérives des dirigeants en capitaux humains. Comme de l’écroulement complet de la théorie du management – un coquille vide qui n’est jamais de jamais concrètement appliquée adéquatement. D’où les « ressourcés » humains DOIVENT obligatoirement se montrer…le plus ennuyeux possible !!! Échec radical de la motivation, du management, du meilleur emploi des ressources, de l’esprit de responsabilité, etc.

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Mais ce texte est encore plus fécond – puisqu’il rejoint une pratique sociale devenue GÉNÉRALISEE :

** - Dans l’édition de livres il est écrit, noir sur blanc (facilement vérifiable par tout le monde) le diktat barbare de « on ne publie pas les génies »…facile de vérifier son effectivité – depuis 1975 et après plus de génie n’a été publié.

*** - Identique pour le prétendu marché de l’art où la libre entreprise et la concurrence libre sont limpidement évincées pour des oligopoles

*** - Dans le monde des concours administratifs des rumeurs (impossibles à infirmer ou confirmer sauf chance insolente…) circulent oui que les « meilleurs » sont éliminés. Comme ayant « trop » d’esprit critique (mésusé pour…intelligence !), etc. Ce qui confirmerait des aveux de DRH genre « je ne vais quand même pas recruter quelqu’un de plus brillant que moi… » -« Même pour les besoins de l’entreprise »…- « oui contre tout intérêt général, les charismes ne passeront pas. Tout dans le terne !!! »…

*** - Et à l’université, et dans les équipes de recherches scientifiques de tous lieux, etc.…..l’antienne reste même : les plus brillants sont, presque toujours, écartés. Il y faut la rencontre de plusieurs vecteurs pour que « des » publics les imposent de force (exemple ne nécessitant pas d’explications ? Fans les années 1970, nombre de musiciens non désirés par les maisons de disque furent imposés par les publics !!! Depuis, oligopoles illégaux – loi antitrust – partout…

Etc. L’impératif d’être ennuyeux aura donc tout fouillé et tout débusqué, pour nous.

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Ne reste qu’à penser au futur :

//// Chez le consommateur de base il y a, malheureusement, une bonne partie qui intériorise tous ces comportements abusifs. Et qui révèle l’apprentissage médiatique de la haine de l’intelligence. Des êtres brillants et vraiment compétents. Pour faire court : toutes leurs récriminations ou commentaires sont dénués de tout fondement logique ni argumenté. Jamais, non plus, n’est proposé autre chose que ce que ces êtres à charisme exposent. Tout est total arbitraire comme les désastreux modèles du sommet

/// Tout comme le scandaleux aveu que l’usage du mot « complotiste » ne correspond jamais à une VÉRITÉ. Mais ne sert qu’à écarter, très abusivement, les personnes honnêtes et fermes des circuits de décisions. Il n’est, alors, que d’imaginer et politique et économie et banque et tout ce qui décide de la vie concrète de tous, etc. - livrés à ces êtres châtrés de cœur et avec une pensée plus que MÉDIOCRE. Et sans vision d’ensemble. Sans plus d’opposants équitablement traités (tout leur temps est perdu et gâché à dissimuler ces esprits « forts » - pas que l’esprit !!!)…. Et le monde peut s’écrouler UNIQUEMENT A CAUSE de ces accumulations de mesquineries, d’avilissements et de comportements infiniment puérils.

/// L’on peut se dire que la MAJORITÉ silencieuse, en partie, voudrait de ce massacre en grand du futur collectif. Il n’est qu’à penser aux élections étasuniennes où il est franchement déclaré « moi je vote pour le plus pourri il ne pourra rien me demander » … apparemment du moins – puisque vu l’appauvrissement économique de plus en plus de citoyens de ce pays…c’est que, justement, ces dits « pourris » prennent tout…sans rien…demander !!!

/// Oui il existe bien une tendance lourde de rejeter tous les plus grands « parce qu’ils sont plus exigeants envers chacun-e » . Qu’ils demandent directement (et pas sournoisement – comme les deux derniers mandats en France) des efforts INDIVIDUELS. Mais sur un mode clair : ils se demandent toujours plus à eux-mêmes qu’aux autres. Tout toujours tellement proportionné. Le très contraire des trop petits chefs où c’est la médiocrité qui veut faire semblant de diriger (…dé-diriger plutôt)…pour eux : ce sont les autres qui devaient assumer toutes les responsabilités de leurs fonctions genre réparer, sans cesse, leurs dégâts – et en silence. Et eux/ elles de ne revêtir que des habits de parade inutiles - comme des enfants qu’ils ne parviennent pas à cesser d’être.

//// Un « vrai » changement donc porté des plus grands se dit bien : - Avec eux il faut que ça change - oui « avec » chacune et chacun DANS l’effort collectif. Participant – profitant. Prospérité sociale – prospérant particulier etc.…tandem de probité intégrale !!!

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Rejeter le charisme (et nul ne fait « exprès » d’en avoir – et nul ne peut faire « semblant » d’en avoir ) – c’est prolonger si masochistement…une société totalement…………….. désorganisée…qui se perd dans le chaos !!!

………….Où tout le monde, absolument tout le monde reste….PERDANT !!!

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En conclusion :,

La condamnation non revendicative, non directe, non formulée du capitalisme qui ne sait que gaspiller (et perdre) les êtres humains est, parfois, nettement plus dure et radicale et sans appel, lorsque dévoilée, naïvement, par ceux « supposés être de son camp »…après tout, ils ne font que dire, sans détour, leur vécu quotidien et leurs expériences réelles intrucables…

...Mais c’est comme donner tous les SECRETS des dirigeants miteux et piteux !!!

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

couleur invisible...

couleur invisible...

Dr Tomas Chamorro-Premuzic

Dr Tomas Chamorro-Premuzic

mis au même niveau d'objets externes ?

toujours des adaptations à sens très unique ?

J’ai très mal au travail

Parce que la croissance ? - c’est tout autre chose !!!

Publié dans qui fuit le réel

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