Activités des financiers – un par un tombent leurs alibis (3)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Faire croire aux bénéfices égaux entre partenaires sinon les transactions s'arrêteraient. Or, impossible que tout le monde gagne en même temps. Pour atteindre un maximum de rentabilité faudrait acheter tout le marché et y rester le seul à investir. Ceci fait partie des vérités démontrables et redémontrable qu'ils ne veulent surtout pas entendre. Le marché, où tout est invisible, appartient bien au domaine des "croyances". Or nous sommes dans une société laïque. En conséquence, il faut qu'ils pratiquent leur culte hors de l'espace public. Egalité de tous devant la loi.u

 

Le marché ne correspond pas à la valeur réelle des choses c'est un flottement permanent entre deux illusions: la valeur intrinsèque et le prix de marché qui ne participerait pas, lui, à "l'arbitraire du signe" (qu'on ne comprend que si l'on "sait" le référent!) mais serait '"ontologiquement privilégié". En dehors de l'entendement commun. Genre : prouver que si cela enrichit quelques uns cela enrichit toute la société. Difficile de percevoir comment lorsque des individus prélèvent à la masse monétaire commune ça "enrichit" l'économie ? A moins d'user de l'hypothèse d'un argent métaphysique, clairement extra terrestre, surgi d'ailleurs ?

 

Tellement de pistes se présentent à nous sur "comment les Bourses spolient le reste de la société" ? Commençons par l'actionnaire. N'est-il pas possible de voir, du premier coup d'œil, que l'actionnaire a TROP de garanties juridiques. Juridiquement, les actionnaires ne peuvent pas perdre plus que leur investissement et ils n'ont aucune obligation de rembourser les dettes de la société" (p. 175). Tandis le pauvre spolié lambda de base du fonds de pension du coin il perd tout, ne récupère même pas sa mise de fonds. Alors que LUI n'a pas du tout  "joué" ( beûrk !) en bourse. Vous voyez ceci très symétrique, très équitable ?

 

Et, évidemment, cet argent qui disparaît des poches du spolié lambda ne va nulle part ? Le dévouement à l'économie collective des financiers dépasse donc l'entendement ?

 

Reprenons. Une action qui se vend 15 $ ne peut baisser de plus de 15 $ mais elle peut monter jusqu'à l'infini. La limite à la hausse est infinie et la limite à la baisse est zéro. N'est- ce pas se montrer bardé de trop de protections, harnachés de super défenses, gilets pare-balles exagérés*** – puisque le reste de la société n'ayant aucune de ces protections ne peut que ramasser les coups à la place de cet l'actionnaire.

 

*** la réalité étant isotrope (ce qui vrai ici l'est là aussi…) tant de garanties pourraient être tendues aux salaires ? Salaires indexés a minima et pouvant grimper, aussi,  à l'infini alors ?

 

Puisque les bourses ne sont jamais décrites sous ces angles, nous ne pouvons dévider toute la panoplie des savoirs indépendants qui se sont développés autour d'elles. Mais puisqu'elles se permettent, toujours plus illégalement, d'attaquer les pays. Et que – pire – il est fait "comme si" ces attaques vénales et déloyales détenaient un savoir PRIMORDIAL. Normal, que nous démasquions toutes ces impostures qui peuvent ruiner le monde entier. Et, surtout, qui congèlent (dangereusement) les enjeux prioritaires dans le fric. Alors que, seuls des esprits puérils et superficiels peuvent adopter des attitudes aussi irresponsables…Le fric c'est secondaire, faut le partager. Point barre !


Le fait que ces personnages s'enferment dans un sous- système du réel (la finance) et en face un référent universel - au lieu de globaliser tous les savoirs - les empêche de VOIR LE RADICALEMENT AUTRE. Le marché c'est le super étranger, comme la mécanique quantique tellement hors de nos corps et nos pensées, mais qui existe tout de même. Et fondamentalement. Le marché c'est, de ce fait, l'exact opposé de l'astronomie et de ses "lois" scientifiques à la super prédictibilité !!!

 

Ni les prix, ni les tendances ni les cours n'y sont prévisibles. Rien du tout à voir avec l'astronomie. "Pas plus prévisible q'un ensemble de molécules" (p. 166) chapitre 5- "illusions, molécules et tendances" de "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein 2008. Il ne sert, en conséquence, à rien de savoir ce qui s'est passé aujourd'hui pour deviner ce qui se passera demain."La bourse a semble-t-il une mémoire d'une semaine" (p.149).

 

C'est dur à valeur ? mais les prédations scandaleuses DE CE NON SAVOIR que sont les marchés contre tous les pays de monde encore plus, non ? "L'impossibilité de prévoir les prix spéculatifs est la preuve que ces prix sont leurs propres prévisions". (p.183 – chapitre 6 "Anticiper correctement les prix")…oui oui "quel que soit le nombre de variables que nous considérons…il semble toujours que nous en avons omis une qui pourrait être importante…en définitive une théorie est acceptée non pas parce qu'elle est confirmée par des tests empiriques conventionnels mais parce que les chercheurs se persuadent les uns les autres que cette théorie est correcte et pertinente." (p. 188 - idem)

 

Est-il possible d'être plus clair dans ce "chahut continu", ce vacarme de la bêtise humaine ? Les cours sont subjectifs et ne reflètent rien de tangible, rien de solide derrière. Ainsi, tout au long de "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein, nous voyons défile des théories hyper pointues et des comportements humains pas du tout au point. Tout le temps, nos "marchéiers" (ou marchéistes ou marchezpassurnospieds ?) "veulent" croire à des illusions. Ou oui ils croient que c'est de l'info pure et dure alors que ce ne sont que des rumeurs. Un bout d'information triturée aura plus d'impact qu'une information complète (mais longue à parcourir et vérifier). "Le bruit est ce qui rend nos prises de décisions incorrectes." (p. 188).

 

Dans ce "bruit" qui a une information solide ne sait jamais s'il négocie sur la base d'info ou de bruit. Pire, comme les autres ne sont pas dans la même exigence que lui, il pourrait même en être défavorisé. Rothschild arguait que "trois personnes seulement sur Terre connaissent vraiment l'argent et toutes trois sont pauvres". La mauvaise rumeur chasse la bonne info. La bourse c'est le refus de la valeur AUTRE QUE QUANTITATIVE c'est donc une dévalorisation nihiliste et anarchiste permanente de la vie et de l'humanité jamais vue. La seule comparaison qui s'approche de la détérioration mentale qu'elle produit c'est la barbarie.

 

L'info fausse crée la hausse qui DEVIENT alors une info ne reposant sur rien que sa visibilité. Auto- créée pas auto-régulée tout est là. Rémanence rétinienne pas de fondements rationnels et sérieux. Que des clignotements de signaux AUCUNE PENSEE SOLIDE n'existe derrière ! Ce qu'on voit cache ce qu'on devrait voir. Pire - ce qu'on croit voir cache, absolument, ce qu'on devrait savoir

 

Tant de théories, dont nous avons listés une partie dans le (2) s'efforcent vraiment de dénouer l'écheveau. Distinguer le court terme du long terme. Considérer plutôt les pourcentages de variations plutôt que les variations elles-mêmes

 

Auto-convictions partout et sérieux nulle part. Oui partout des croyances, des gris gris mentaux, des superstitions irrationnelles – c'est ça le fond du fond des marchés. Les anticipations chiffonnent, fripent, froissent et désobligent tout l'ensemble des possibilités gigantesques jusqu'à ce qu'on n'en voit plus qu'une seul. Et tellement plus que la normale le voudrait. Vous vous rendez compte ils "se truquent" tout eux- mêmes. Ainsi, pour qu'il y ai transaction il faut une complète divergence d'opinions. L'acheteur pense que ça va monter et le vendeur que ça va baisser. Expliquez- nous où se trouve l'info "objective" dans ce cas précis ? Les deux ne peuvent avoir raison en même temps. Tout comme il demeure impossible que tout le monde gagne en même temps. Plus utile le tableau quotidien et exhaustif de la Bourse – comme infos hyper sérieuses, oui ou non ?

 

"AUCUN AUTRE RESULTAT de possible tant que les marché resteront CONCURRENTIELS." (p. 204- chapitre 7 "A la recherche d'un QP élevé"). C'est le système global qu'il faut observer, étudier, analyser et synthétiser. Et pas mettre en avant toutes ses sous- sous- partie "ignorante" et délirantes, oui ou non ?

 

Evidemment, à lire ces lignes vous répondez "oui" mais continuez à agir comme "non". Vous ne voulez surtout pas le savoir. Les finances c'est du nihilisme très anti-démocratique. Faut donc dompter cette bestialité régressive. Et pas l'encourager. Dealers vous connaissez?

 

Début de sagesse sur ce que les comportements humains déterminent les anticipations plus que tous les raisonnements ou informations rationnelles.

 

C'est bien là dessus qu'il faut agir ?

Pourquoi les soi- disant élites ne le font pas du tout ?

Devant cette incurie gigantesque des soi- disant responsables - prochain épisode sur

                                    "Les ombres non régulées des projections psychologiques"

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org ,  onglet 3  "Why do we left the left wings ?", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Publié dans economie et politique

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