Ce n'est pas statique: oui ce n'est plus statistique !!!

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Les statistiques figent congèlent, coagulent, solidifient, transissent les flux sociaux tendus en statisme, fixité, pétrification, immobilisme et autres paralysies de guingois. Les statistiques sont une forme de pensée*** pas du tout la réalité. Un reflet qui peut être si déformant qu'il englue dans l'erreur qui trop s'y mire.

 

*** voir le blog "Se méfier des statistiques" du 2 mars 2011

 

Il y apparaît donc un versant extrêmement négatif des chiffres. Celui qui nous fait régresser, nous aveugle effrontément ou nous ôte de l'intelligence aux évènements. N'omettons guère d'affronter que dé-chiffrer c'est se tirer du chiffre, le fuir, s'en aller de lui. Et que donc, quelque part, le chiffre nous empêche de comprendre.

 

Niquons ce contre- temps. Si nous comprenons ce que le chiffre nous empêche de comprendre – nous aurons fait un grand pas en avant. Les expériences ou les méthodes peuvent se trouver affaiblies du fait de leurs choix à 360 °. Comme de chercher une minuscule paille dans une tas d'aiguilles pointues. Ici, nous obtenons un angle de quelques degrés. Les recherches s'en trouvent facilitées, désencombrées, dirigées et aspirées par un but proche. 

 

Les statistiques comme branche mathématique nous aveugle sur quoi ? L'ampleur des dégâts ? La soi- disant maîtrise sur le réel se mue en égarements organisés ? en incompréhensions sur des secteurs du réel ? vastes ou accessoires ? etc.  

 

Les statistiques (dont l'origine étymologique est sans mystère cela vient "d'état", status, puisque ce sont les états qui les ont organisées pour leurs propres usages) possèdent un peu l'aspect de "l'œil de dieu". Tout comme le structuralisme, nous y ressentons la pétrification, la congélation, l'immobilisation, le statisme, l'inertie, la paralysie. Une image instantanée figée pour l'éternité. L'envahissement abusif d'un moment sur tout le temps historique. Bref, une connaissance qui ressemble à une déconnaissance. Déconner n'est que rarement connaître (mais le peut !). Les statistiques peuvent tout à fait empêcher de savoir.

 

Et d'être.

 

Puisque le blog "Se méfier des statistiques" a abordé la problématique, côté scientifique, nous retiendrons l'aspect tout existentiel.

 

Il ne faut pas se leurrer, mais d'imaginer combien d'individus peuvent tenir tête à une situation où leur est matraqué, unilatéralement,  que 75 % des personnes agiraient ainsi, et (sûr!) pensent comme cela. CET INHIBITEUR D'ACTION trop puissant et trop déséquilibré (l'individu subit un illégal "abus de faiblesse", sa chair voit de trop près ce qu'est une "position dominante"). Dans l'idéal, il serait très judicieux de ne pas faire circuler ces statistiques existentielles. A usage pratique, d'ailleurs, inexistant !!!

 

Ainsi, les statistiques détiennent, absolument, l'arme qui rend tout immobile. Statique! Fixe! Inerte! D'où les soupçons de manipulations afin de perturber les avancées des solutions alternatives à soi. De manœuvrer les avis des autres, oui d'y foutre vachement de confusions. Bref, de rendre le réel plus illisible (alors que les statistiques devaient en rendre plus sûre la vision !).

 

Heureusement que le blog "Se méfier des statistiques" a pu détecter les solutions à notre portée, incluses, si l'on peut dire, dans la tempête !!!

 

Désapprendre à toujours (se) décider par rapport à la rigidité statistique participe bien des désirs d'émancipations et de libérations que nous sentons bien bouillonner parfois.

 

Mais, surtout, ne plus prendre de décisions politiques ou sociales en se cachant derrière la "science" statistique. Qui ne l'est pas assez, science, de n'avoir pas prévu ces ensembles de problèmes dus aux "abus de décisions planquées". Qui refusent de rendre des comptes, de répondre de ses analyses comme de prendre ses responsabilités. Se dissimulant derrière des mécanismes à lui extérieurs (afin d'exporter les aspects négatifs des responsabilités tout en s'en monopolisant les bénéfices !). De plus encore, les  statistiques ne sont pas, en elles-mêmes, des arguments suffisants. Elles doivent, obligatoirement, se métisser avec des raisonnements, des faits, des événements qui peuvent sembler les contrer…

 

Ce n'est qu'avec de telles garanties que, lentement, les statistiques pourront devenir une méthode de rapprochement, de partage de ce qui départage, de consensus plus continus…

 

A combien de pourcentages prévoyez-vous ce futur ?

  

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans economie et politique

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