Erreurs de stratégies (7) – savoir dire Assez

Publié le par imagiter.over-blog.com

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De toute la réalité, le capitalisme ne s'est obnubilé que sur 10° d'arc – se privant des 350 ° restants – Il se montre plus qu'incapable de comprendre la moindre phrase de sagesse : de celle que nous pouvions répéter et qui, à chaque fois, nous emplit d'un nouveau parfum plein la bouche…"De connaître qu'assez est assez garantit un éternel assez" – Lao Tseu…

 

Capitalisme, le moyen de méconnaissance le plus barbare de tous les temps…faute d'aimer les qualités (de celles qui autorisent à qualifier, donc à garantir la valeur !), faute de "savoir" que penser c'est peser (logos mesurer, peser et parler à la fois – les 3 en 1), faute de ressentir, faute de savourer, faute de synthétiser, etc – le capitalisme est une volonté de ne rien savoir (au sens fort, il "ignore", son dédain fait comme si…). Sauf son étriqué 10° d'angle, il ne "sait" donc rien. Erreurs profondes de stratégies ; il perd tout fondements intellectuels, afin de créer une "société de marché"…Pire : tous les symptômes psychiatriques décrivent dans le capitalisme une piteuse obsession maniaque…voir tous les gestes maniaques sur une parcelle de la vie – celle qui ne "garantit" aucune valeur – l'argent abstrait qui devient tyrannie totalitaire : et tant et tant d'argent et si peu de projets collectifs pour rendre les individus heureux !!!

 

Eternel ASSEZ !!!

Assez ? Quantité (de satis, assez trouvé en satisfaction), saoul et satire partagent la même racine latine qu'assez, "sat" qui soupèse une idée de suffisance, ad-satis, à suffisance, rassasier, saturer. Nous recevons la faction permanente qui scande tassez assez, passez assez, lassez assez et assez c'est l'assez vous donc de tout. Moi jamais. En quantité suffisante vous me m'assez.

"Va dans le monde, il faut être un peu trop bon pour l'être assez." (Marivaux - Le jeu de l'amour et du hasard). Autant (avec adjectif verbal) qu'il faut (en) (nom) faut : plus ou moins (familier). Entre la quantité, jauge neutre, et sa plénitude, effet toujours individualisé de cette quantité sur un humain ou un autre, s'est envolée l'exaspération du trop c'est trop ! C'est quantité mais les mots ne se matérialisent guère en récipients, ne cernent donc pas de cette manière le réel, mais le traverse, mur du son, vitesse de lumière, point de vue de survol qui englobe, enveloppe : ils ne font pas l'emballage omniscient de toute chose. Ils demeurent la mesure exacte, le mètre des sens, la jauge qui jauge- qui quémande que le cerveau devienne pareil à une balance, ayant le doigté délicat d'un éléphant sur une tasse de porcelaine intacte.

Mesure c'est, à la fois, le procédé, le processus et le résultat. Assez ne répartit-il pas ses réparties, entre le plus et le moins, le tout et le manque ? Et nous avons à cet égard, toujours plein d'égards - comment il révèle et réveille tout son "arbre de sens" (cf Ardeur). Liserée de plénitude de satisfaction légitime, assez bute, aussi, sur l'Autre, où sa liberté commence, elle n'empêche plus la nôtre. Article 2 - Faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir (22 août 1798), c'est alors que résonne le trop. Soit fournir le suffisant qui s'avère nécessaire, l'œil de la quantité se satisfait du niveau- ni trop ni trop peu. Pas mal : passablement ça passe. Le consentement du contentement. Être comblé tel un trou du manque ayant été complété : ne manque de rien.

Avoir tout son soûl comme si l'âme fut vertige. La satiété qui siffle l'air plein de ffff, filant filou, son sas d'être rassasiée à ras - apaisée. Basse. Jusqu'à ce que cela dépasse la mesure. Et c'est le ras le bol, ça déborde, sature, excédé, par-dessus la tête. Naturalisation du liquide. Marre, marre- je le narre. Le trop des tropiques ! Le tropisme du trop qui répond à une excitation extérieure, dans sa croissance toute orientée. La suffisance rend suffisant ! Dé-chiffrer semble mener bien plus loin que chiffrer : nous voici à une frontière, une séparation dessinée par assez.

Le langage permet de s'ouvrir à toute la réalité, lorsque n'importe quelle image se referme, incapable d'englober tout le réel. La pensée pèse et le mot en vibre, l'aiguille précise de l'appréciation oscille : ce savoir-ci possède bien un goût, la saveur de la sapience reste, alors, que nous en soyons bien l'observatoire, la lunette qui prend le savoir dans voir, négligent, "ignorant" que penser c'est peser, d'abord, comme si nous étions l'intelligence artificielle, neuronale de quelque autre chose - ses instruments d'enregistrement. Ce mouvement spontané nous ouvre le mystère. Et assez détermine nos capacités qui demeurent énergiquement subjectives : mes "capacités", 50 litres !

Mais, déjà, moins lorsque "je pense aux autres" : je me surprends à leur accorder beaucoup plus. Assez ?

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

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Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

 

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Publié dans méthodes de pensée

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