Avoir le sens de l’orientation ?

C’est que nous avons un GPS interne – si nous ne l’utilisons pas il s’atrophie dru. C’est qu’il n’y a pas que des extinctions, dont les prétendues classes supérieures semblent n’en avoir rien à faire : celle des animaux, de la biodiversité, etc. Il y a aussi EXTINCTIONS…de nombres de nos qualités, de nos facultés humaines. Nous nous appauvrissons  en vie intérieure. Heureusement pas tous : c’est le crime commis contre les êtres authentiques et incorruptibles - vrais écrivains, artistes indomptables, éclairés de non miséreuse pauvreté, critiques extrêmement perspicaces de la fin de la …médiocratie, etc. Pour eux/elles de la médiocratie c’est perte de…tout l’essentiel. Dramatique donc ! Ces si arrogants conformistes sont de jour en jour (et en tout) toujours plus ÉGARÉS. Auraient-ils donc perdu leur entier GPS interne, leur si précieux sens de l’orientation ?

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« A Paris, sans GPS, ce n’est pas possible », constate Juliette. Pourtant la jeune fille a vécu en Indonésie, voyagé au Vietnam, grandi entre Perpignan et la Bourgogne. Elle sait se servir d’une boussole et lire une carte. Celle dont le téléphone est souvent déchargé, qui arrive « avec deux heures de retard à toutes les soirées » parce qu’elle « ne trouve pas l’adresse » appartient à cette « génération Erasmus » – voyage en train, en avion, en bateau et parfois en stop. Mais le GPS reste ouvert sur son téléphone, « à l’étranger un peu moins, parce que mon forfait 3G ne passe pas les frontières ». [[cette diaphane ahumaine oublie seulement que le GPS, et le GPS intégré au smartphone, est d’invention récente. Que jamais, avant cette invention si peu…nécessaire, nous ne sommes égarés dans Paris, livrés à nos seuls moyens très humains, donc émouvants et précieux. Et que son « impossible » tient du délire net (le refus de savoir n’est pas…savoir en vrai – elle ne sait pas et ne fait aucun effort pour savoir)…oui nous avions développé l’art de s’orienter…et il est toujours là. Le Gps surtout pas…Elle l’a perdu, son sens de l’orientation, mais il doit en rester quelques vestiges dans son…vrai moi, pas celui des machines vampiriques !]].

Dans son groupe d’amis, Héloïse, réussit même à se perdre en suivant son smartphone : « Dès que ce ne sont pas des lignes droites, et des intersections claires, je n’arrive pas à me repérer. » [[ ©e qui est vrai pour la déambulation physique, n’est-il pas vrai dans le domaine si charnel des…idées incarnées ? Il y a beaucoup d’égaré(e)s, ces temps-ci, dans les classes moyennes…]]. Alors les jeunes seraient-ils incapables de s’orienter sans GPS ?

Les-jeunes-savent-ils-encore-s'orienter-sans-Gps ?

« Ah mais complètement, s’empresse de répondre Clara, étudiante parisienne qui se déplace principalement à vélo. Quand je dois emprunter une nouvelle route, par exemple pour aller en stage, la première semaine je vais me perdre tous les jours, à chaque fois de manière différente. » Les dernières recherches sur le sens de l’orientation tendent à prouver que l’utilisation d’un GPS nuit à notre capacité innée à nous orienter. Une étude publiée par Nature & Communications en mars, montre ainsi que notre GPS interne se met en veille lorsqu’on suit les indications d’un smartphone.

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Le rôle de l’hippocampe et du cortex préfrontal : En clair, nous sommes moins à même de retenir les indices [[et tellement plus que retenir, d’ailleurs !]] qui nous permettraient de nous repérer, comme un magasin, un immeuble ou une intersection. Et plus nous utilisons notre smartphone pour nous guider, moins les zones de notre cerveau responsables de l’orientation, l’hippocampe et le cortex préfrontal, sont sollicitées. L’équipe de chercheurs soulève également des conséquences à long terme. Les utilisateurs intensifs de GPS pourraient ne plus être capables de se repérer sans cet outil, faute d’avoir entraîné leur cerveau à s’orienter seul. [[en langage clair, la machine ne fait que nous VOLER nos facultés. Elle les utilise, et nous ne les avons plus. Elle nous pompe et nous vampirise tout ce qui a de la valeur en nous : et ne nous refile, à la place, que de la fausse monnaie. Pour tout le monde ? Fort heureusement non, il y a des résistant-e-s extrêmement joyeux et efficaces. Fréquenter, par exemple, de vrais écrivains (les censurés par le système-machinal, celles/ceux qui peuvent être si utiles pour tous : êtes-vous encore aptes à capter ?), mais tous les existentiels à la force si tranquille et à l’acte fulgurant, etc. vous font retrouver, à la fois, la joie spontanée et la libération instantanée envers toutes les oppressions machinales !]].

C’est aussi le constat que dresse Jean-Marc Lamory, ancien accompagnateur de montagne et auteur de S’orienter. Des techniques traditionnelles aux nouvelles technologies (Glénat). « Aujourd’hui, pour se situer, les gens n’ont plus besoin de comparer la carte et le terrain.  Et si on ne fait plus cet aller-retour constant, ce travail intellectuel, alors on ne sait pas se repérer. [[pertes donc de tous les « savoirs corporels » bien  réels]]. On perd aussi le plaisir [[ que les enchaînés aux machines et à ce miteux système si étriqué vivent donc peu…de plaisirs. La Fête, ils/elles ne connaissent absolument plus…ils ont donc perdu…le Temps !]] d’imaginer le paysage que l’on va découvrir », remarque-t-il.

Si les jeunes ne savent plus s’orienter, c’est également le reflet d’un monde où l’on accepte moins d’être perdu. « On a pris l’habitude de toujours savoir où l’on est et c’est bien dommage », regrette M. Lamory. [[et nous, esprits libérés, voyons que, tout comme l’égoïste, croyant servir son intérêt, perd beaucoup à vouloir « ignorer » le collectif », que qui ne veut pas « se perdre », à coups de technologies ahumaines, se leurre énormément et en perd beaucoup de ce qui fait l’Humanité !]].

Pour retrouver cette sensation d’inconnu, trois jeunes Bretons, Benjamin, Louis et Thomas, ont fondé l’association Cap à l’Ouest. [[ http://www.capalouest.bzh/ ]]. En 2016 ces trois jeunes diplômés ont traversé l’Atlantique à la voile et surtout sans instrument de navigation moderne. « On a suivi une semaine de formation pour apprendre à naviguer au sextant, raconte Louis de Laromiguière. Il y a eu vingt jours où on était au milieu de l’océan, avec comme seuls repères les étoiles et les oiseaux, c’est une sensation unique. »[[oui celle de la vraie vie – tout le reste n’est qu’impostures ayant même égaré ses postures !]].

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L’art de la dérive

Se déplacer sans GPS, c’est aussi accepter de ne pas toujours arriver à destination [[ce faux destin !]], ou pas dans les délais prévus [[et alors nous ne sommes pas des OBJETS, nous ne sommes pas, à ce point,…conditionnés :]], accepter de se perdre en somme. Les trois apprentis marins en ont fait l’expérience lors de leur voyage. « Sur notre premier gros morceau de navigation, on a raté l’île de Madère. Pourtant, en regardant la carte, on aurait dû être en plein milieu. Il nous a fallu deux jours pour comprendre que l’on avait sous-estimé un courant dans le détroit de Gibraltar, qui nous avait poussés très au sud », se remémore-t-il. Il est finalement des voyages où ce qui compte « ce n’est pas d’aller d’un point A à un point B », souligne le jeune homme. [[c’est un très …pointeur !]].

Une position défendue par Guy Debord dans sa « théorie de la dérive », qu’il définit comme le renoncement « pour une durée plus ou moins longue, aux raisons de se déplacer et d’agir » ainsi qu’« aux relations, aux travaux et aux loisirs » afin de « se laisser aller aux sollicitations du terrain et des rencontres qui y correspondent ». [[bref, la vraie vie qui se présente toujours spontanée, sincère et sans calcul, soit quelque chose qui n’est pas encore…vécu mais A VIVRE ! Sont-ils cons,  bonne mère ! Oui …pas encore vécu…donc inconnu, imprévisible, inattendu, hors des machines, intime et personnel, donc pas de Gps pour le futur…juste un orient orienté !]]

Difficile pour la génération Erasmus, hyperconnectée et habituée à pouvoir se repérer partout, de se laisser aller à la dérive. Alors les artistes Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin ont mis au point un « random GPS », qui aide et invite l’utilisateur à se perdre. L’outil indique une direction sans qu’il soit possible d’entrer une destination, ni de changer le parcours. Un instrument pensé comme une « assistance à la désaventure quotidienne » [[la désaventure désavantage – vous n’étiez pas au courant ?]].

A ceux que la « dérive » ne tente pas et qui voudraient s’essayer à la lecture de cartes, Jean-Marc Lamory rappelle que le sens de l’orientation « n’existe pas », il s’agit avant tout d’« observer », et ça, « tout le monde peut le faire ». [[archi faux : le sens de l’orientation existe – et afin de le flairer, il suffit de garder en tête qu’il existe encore des humains prodigieux qui s’autoentretiennent à être DISPONIBLES, au quart de seconde, afin de vivre…n’importe quelle aventure grandiose, n’importe quelle transformation et changement conséquents…à condition que ceci reste naturel, ne soit pas technologique, surtout pas machinal et machiné par les machins choses. Oui toujours prêts à tout vivre. Il faut que cela vienne de la vraie vie. Ces êtres prodigieux auront appris à s’orienter dans le dédale d’eux mêmes. A se trouver et retrouver sans cesse, à rester trouvailles et retrouvailles des trouvailles, etc. … ceci est à vivre en …abyme. Toute l’éternité d’une vie. Alors stop, arrêtez de décréter que le but de la vie serait de vivre aussi effondré qu’un bourgeois mécanisé, avec des pensées simplistes et rien D’IMMENSE dans le cœur (bourgeois qui ne sait que censurer tout ce qu’il ne comprend pas…soit 90 % de tout). Alors que la vrai but de la vie…c’est surtout de ne jamais, jamais vivre comme un bourgeois !]].

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Le sens de l’orientation existe. Des témoignages vont en ce sens. « Lorsque je découvre un lieu, tout s’installe, les points de repères s’impriment en moi – et il est rare qu’une deuxième fois, je ne m’y…retrouve pas. C’est que ce je vis est vécu par tout le corps. Repérer les lieux aussi. Pour la déambulation, j’ai vraiment une « mémoire géographique » mais qui est plus dans les…pieds que dans les yeux, d’ailleurs. C’est comme si je puis projeter en avant la carte et où tourner ou non. Ce qui, ajouté aux repères, fait que je ne m’y égare jamais. Puisque, même si j’empruntais un itinéraire erroné, je m’y retrouve immanquablement. Qui pérégrine avec moi dit, parfois que « c’est comme magique, cette faculté de sortir les lieux de ma poche ».

Autrement : « Tout comme je puis sentir « l’odeur » de la pluie avant qu’elle ne nous mouille, je puis sentir les lieux.  Dans des villes strictement inconnues, je pressens les rues et quartiers animées et où « il se passe quelque chose » et m’y dirige impeccablement. M’étant interrogé sur cette faculté, je trouve que c’est un peu comme si un Gps intérieur (puisque nous en parlions…) « voit » briller ce qui est « vivant » dans la grisaille. D’autres faits, dans la nature, de grands bois, par exemple, m’ont affermi dans la conviction que, je possède bien une forme de sens de l’orientation très actif. »

Mais encore : « Tout comme dans des files d’attentes, je fais des additions internes de ce que je vais devoir verser. Et que ceci me procure un plaisir corporel intense : cette géométrie qui danse en moi, qui me jongle, ces feux follets qui demeurent en rémanence pendant que j’additionne oui c’est jouissif. Et, partout et toujours, je résiste à ce qui veut me mécaniser. Et, évidemment, la joie me soulève, j’éloigne quasiment tout le temps la machinerie de moi et voit les « manipulations » d’infos venir de loin. C’est que je « globalise » tout. Depuis les pensées et théories où l’info neuve trouve (ou non) à sa juste place. Genre l’essentiel et l’accessoire, l’urgent et ce qui peut attendre, le vrai actuel et la désinformation, etc. et tout ceci à la vitesse de l’éclair. Jusqu’à la ville que j’intériorise – dans sa totalité – en moi. Ainsi Paris me parait comme un escargot avec les arrondissements clairement juxtaposés dans l’enroulement. Partout où je suis, je me réfère à la globalité. Par exemple, pour une autre ville, telle place sera dans mon épaule gauche et telle avenue immense dans ma hanche opposée. Je vis vraiment mes déplacements comme une joie qui se déroule sans cesse. Et me sens présent à tout. »

Incroyables témoignages donc (nous recevons toujours ce que nous sommes capables de…recevoir, d’entendre et de savourer). Il y en a eu d’autres que nous résumons. Tous ces divers apports ont le point commun de résister à toutes les oppressions, celles de la vulgarité des classes moyennes, comme celles des fanatiques technophiles. Etc. Et les preuves des bénéfices inattendus de ces résistances explosent : autant le conformiste si régressif PERD SON CORPS et son usage sensuel (sensé et sensible, de préférence) autant eux/elles le vivent intensément (ibidem..). Et dans toutes ses qualités et leurs quintes essences. Dans toutes les facultés émotionnelles, affectives et intellectuelles déployées en eux comme la primitivité première le permet. Pour eux chaque jour est UN NOUVEAU jour, rien de la routine n’y peut pénétrer. Tout est neuf et l’imprévu domine. C’est comme une aventure somptueuse puisqu’elle se vit hors du cauchemar de l’argent sale. Oui c’est une vie qui vaut le coup d’être vécue. Beautés permanentes, respects aux ancêtres (donc goût de l’éternité), nature vécue très charnellement et libertés qui nous envolent comme des oiseaux                                                     (…http://www.imagiter.fr/2017/07/De-l'exercice-si-réussi-de-la-liberté  )  . Tous les derniers textes ne parlent plus que des trésors existentiels amassés par ces INDOMPTABLES joyeux (qui n’est pas joyeux n’a pas intériorisé dans tout son corps sa libération), ces réfractaires qui protègent le meilleur de l’Humanité, ces « imités », en contrebande, que nul-le ne parvient à…égaler, ces vrais adultes qui, seuls, vivent la vraie vie. Ce qui – par contraste – montre des dirigeants piteux et miteux, complètement aliénés dans leurs prothèses techniques et médiatiques (esclavage vraiment trop leurré). Tout comme les scandaleux conformistes, braillants et vacarmants parce qu’ils/elles ont infiniment, tort, oui…se dévoilent complètement…vaincus. Ils ont perdu le meilleur d’eux–mêmes (depuis l’usage intense de la liberté jusqu’au sens infaillible de …l’orientation). Très dépouillés par…abus d’égoïsmes et de bêtises vraiment bestiales ! La très grande honte, rendue plus honteuse par leurs insistances mêmes !

Un peu que le sens de l’orientation existe. Sinon c’est renier, dénier et nier toutes les civilisations océaniennes, aborigènes, amérindiennes ou africaines. Ceci n’est que de l’européocentrisme cette…dénaturation forcenée, cette déculturation de la réalité. Ainsi que les millions d’expériences (dont les nôtres) où, effectivement, un sentiment de savoir s’orienter émerge avec extases. Nous avons bien, du fait de nos parcelles magnétiques internes, un rapport avec les points cardinaux, avec l’énergie tellurique, avec le circadien et les mouvements de la Terre. Oui et pas qu’un peu ! Cette désinformation est très grave puisqu’elle veut nous…

…………………………………………..désorienter !

….............……(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles (…celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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