Philoéquivoques ? (1)

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Philoéquivoques ? (1)

Nous sommes dans une époque où la véritable philosophie a été évincée, voire supprimée. Et remplacée par d’indignes impostures. La forte nuisance c’est que la majorité d’entre nous prend cette falsification pour un progrès collectif. Or, la perte est grande : par exemple, le président actuel est tout sauf un vrai philosophe. L’appellation n’est plus contrôlée et qui en parle, dans les médias mainstream, n‘en sait strictement rien.

Il ne faut guère oublier que la philosophie reste le berceau véritable de notre civilisation. Que, première des sciences, elle a permis à toutes les sciences de naître. Et qu’elle en reste encore leur garant par son exigence même. Sans elle, les concepts universels (plus guère respectés par la grave régression du capitalisme) n’auraient pas pu étayer la démocratie dans ses débuts. Nous la retrouvons partout – elle demeure le liant indispensable. Or, tout comme les scandaleux technocrates, qui se reconnaissent par leur gigantesque insensibilité et indifférence aux autres humains, supplantent les grands scientifiques, eux aussi illégalement évincés des médias d’argent – ce qui abaisse tant le niveau général de la société – l’absence de philosophie se fait passer pour de la grande philosophie. Ce qui ramène encore plus la civilisation vers les ténèbres. Les « médiocrates » ne sont qu’immensément vulgaires et souillent tout de leurs barbaries.

Avec le recul, le seul grave défaut de la vraie philosophie, demeure sa néfaste habitude de faire SYSTÈME, de transformer ses démonstrations émancipatrices en matraques qui empêchent les progressismes suivants – son éradication illégale justement l’aura guéri de ce travers. C’est que à force de (uniquement pour des motifs d’argent sale) de dire que tout le monde est poète…il n’y a plus de poètes. Plus d’écrivains véridiques lorsque l’argent sale dit même « on ne publie plus les génies ». Et que, lorsque la propagande si mal famée  ose « arrête de philosopher » - alors que c’est déjà fait – c’est rendre la société infiniment malade et les individus séparés très malheureux, que de persister. La philosophie véridique rend heureux, elle reste l’amie de notre sagesse. Le tout le monde est philosophe se traduit pas un…parce qu’il n’y a plus de philosophie. C’est bien, à la place, un « bravo, continue de philosopher » dont nous avons un cruel besoin. Et qui philosophe avec exigence devrait se voir, ardemment, encouragé par un si mérité « bienfaiteur de l’humanité » envers tout humain qui nous ramène l’authentique philosophie. Visitons, pour cela, l’ampleur des…équivoques qui auront mis nos sociétés tant à l’envers !

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« On ne tarit point sur cet abus des mots. En histoire, en morale, en jurisprudence, en médecine, mais surtout en théologie, gardez-vous des équivoques. Boileau n’avait pas tort quand il fit la satire qui porte ce nom ; il eût pu la mieux faire cette satire ; ainsi il y a des vers dignes de lui que l’on ne cite jamais tous les jours :

Lorsque chez tes sujets l’un contre l’autre armés,
Et sur un Dieu fait homme au combat animés,
Tu fis dans une guerre et si vive et si longue
Périr tant de chrétiens, martyrs d’une diphthongue.***

*** « Boileau avait en effet mis ces quatre vers dans sa douzième satire ; mais il les a remplacés, si désastreusement, depuis par ceux-ci :

Lorsque attaquant le Verbe et sa divinité,
D’une syllabe impie un saint mot augmenté
Remplit tous les esprits d’aigreurs si meurtrières,
Et fit de sang chrétien couler tant de rivières. »…Purée, quelle perte pour nous… Les censeurs (et censeuses) salissent vraiment la vie, la rendent plus laide et tellement plus sordide. Boileau aura été mille fois mieux dans sa première version – effacée par des…incultes !   (— La diphthongue est oi. (Voir l’Histoire de l’Arianisme.))

Non-à-la-guerre

Le leurre [[ d’état et des multinationales ]] bien pire que des Fake : La presse sert parfois des petites distractions pour égayer les consciences en leur adressant des leurres. En 2014 par exemple, un certain Bowen Jr a découvert mystérieusement $1,6 milliard de dollars en coupures de 100 dans un bunker situé dans une campagne au Liban. C’est un ami de Bush le deuxième, un Texan. Il aurait mis beaucoup d’énergie à retrouver de l’argent disparu depuis les cargos envoyés en Irak à partir de 2004 pour aider à une reconstruction rapide qui ont acheminé entre $12 et $14 milliards en billets. Le journal de révérence new yorkais omet judicieusement de préciser que s’agit d’agent appartenant au peuple irakien, détenu dans la Federal Reserve. Plus de $20 milliards d’avoirs de l’État irakien avaient été gelés lors de la première guerre du Golfe en 1990. De plus, les fonds provenant de la vente du pétrole irakien dans le cadre de l’opération ‘pétrole contre nourriture,’ versé à l’ONU dans un premier temps étaient ensuite virés dans un compte américain. Un calcul a été fait : un chargement d’une valeur de $2,4 milliards pèse 30 tonnes pour une cargaison de 40 palettes de billets verts.  Or $9 milliards de cette monnaie physique ont disparu, soit près de 110 tonnes. L’effacement de toute trace semble aisé puisque la société engagée pour le stockage du papier vert est basée dans une propriété privée à San Diego avec une adresse postale aux Bahamas.

En avril de la même année 2014, le Washington Post a relayé la trouvaille d’un Inspecteur Général de la Défense. Sous l’autorité de Hillary Clinton, le bilan du département ne pouvait trouver de justificatifs à la dépense de $6,3 milliards, 10% du budget de l’année, une broutille devant les dépassements injustifiés qui atteignent trois fois le budget autorisé. En substance, seul le quart (1/4) des dépenses engagées par le Pentagone est autorisé par le Congrès et seule cette fraction est justifiée de manière comptable. »…Question philosophie vide nous faisons le plein ici !

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Ce-que-révèle-l'inflation-des-post_

« En se penchant au chevet de la pensée contemporaine, on doit se rendre à l’évidence : cette dernière est atteinte d’une véritable épidémie de « post » [[ faute de savoir penser proprement – ils se font bas parasites des passés et voudraient que nous admirions – c’est non, nous sommes, au contraire, très nauséeux face à ces clairs…échecs !]]. Comme une sangsue conceptuelle, cette préposition d’origine latine est venue s’accoler aux champs de non-investigation les plus divers, du post-contem­porain au post-capitalisme, de la post-histoire au post-travail, en passant par les occurrences post-genre, post-pop, post-féminisme, post-Internet, post-critique [[ post ou la pire des hypocrisies afin de ne strictement rien faire ? Et de remplir ses indignes inerties d’ineptes vacarmes ?]].

On pourrait presque voir, dans cette récurrence du recours au « post », une coquetterie promotionnelle permettant de marquer à peu de frais la « fausse » dimension « disruptive » d’une pensée. Chaque courant ne semble plus s’envisager qu’à l’aune de son propre dépassement [[ le dépassement en côte n’est plus coté !]]. Une non-logique si contagieuse qu’elle s’applique aussi bien à la production artistique et à la pub qu’à l’actualité, où la valeur d’un événement se mesure désormais à sa capacité à faire rupture [[rupture comme cor-Rompre : autant dire le néant qui sent mauvais…]]. Ainsi ne vivons-nous pas désormais dans un monde où notre paysage mental serait toujours celui du jour d’après : post-11-Septembre, post-Fukushima, post-Weinstein.

La fin des grands récits d’émancipation [[ en clair, ils n’ont plus rien à dire ! Cet échec massif doit être âprement dit et redit…et les génies peuvent enfin être édités !]]. En 2016, les Oxford Dictionaries désignaient la « post-vérité » comme mot de l’année, soulignant que c’est notre « leur » rapport aux événements qui fait désormais les frais de cette dynamique« La Condition postmoderne, de Jean-François ­Lyotard, sorti en 1979, aura initialement associé la notion de “post” à la fin des grands récits d’émancipation. A partir des années 1970-1980, on bascule dans un nouveau régime d’historicité marqué par une crise de l’avenir et l’avènement d’un présent étale, sans horizon. « Nous ne vivons pas la fin de l’histoire, mais la fin de la téléologie [étude de la finalité] historique », explique l’historien des idées ­François Dosse, auteur notamment d’une Histoire du structuralisme (1991-1992).

Bon, c’est pas tout ça, les réveillés – concluons afin de Tout arracher aux philoéquivoques ? De tous ces « posts » sans le…post-post…ne manque justement que le post rieur, dit aussi le bien posté rieur.

A-l'assemblée-un-groupe-de-gauche-se-structure-au-sein-de-la-prétendue-majorité

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L’aveu est simple : pas la moindre GAUCHE chez les macroboutistes. Encore moins de justice sociale, tout pour les riches et ce au risque de détruire la société…Les vrais émeutiers sont dans la place et ils/elles ne savent pas du tout où ils vont…

Les-fake-news-sur-l'environnement-se-parent-bien-souvent-des-beaux-atours-du-débat-scientifique-:-ceux-qui-illégalement-les-dénoncent-encore-plus-!      « Les « fake news » n’en sont pas vraiment. Elles relèvent plutôt de mises en théorie complexes, d’édifices où s’épaulent les insinuations, les demi-vérités, les approximations et une habile sélection de faits sortis de leur contexte – un peu à la manière dont se construisent les révisionnismes historiques [[ auxquels nous ont tant habitué les médias de…révérence ! Ils devraient – donc – se juger et se condamner sévèrement…en tout premier.]]. Mais, à la différence de ces derniers, les fausses informations sur l’environnement ne souffrent d’aucun opprobre. Elles se parent bien souvent [[ faussement ]] des beaux atours du débat scientifique, de l’esprit critique ou du doute méthodique [[ tiens, ceci nous rappelle des pratiques journalistiques bien ancrées de la fin du XX ème siècle ! ]]. » Bref, c’est reprocher aux autres ce qu’ils n’ont pas arrêté de faire toutes ces dernières années…et même avant ?

Radio/sur-france-culture,-la-philosophie-dans-poudlard,-c'est-magique

« Même en ayant lu et relu la vie du sorcier à la cicatrice, ces émissions en ­révèlent un potentiel réflexif nouveau. Et quand la prof de philo Marianne Chaillan déboule avec son livre Harry Potter à l’école de la philosophie, elle nous ébahihihit par sa pertinence. En s’appuyant sur des extraits des films, elle dévoile des moments platoniciens ou berkleyiens d’une grande justesse. Ainsi, dans une opposition déterminisme/libre-arbitre toute sartrienne, Harry comprend petit à petit que la prophétie qui pèse sur lui n’est pas ­fatale. Il peut devenir qui il veut, et même vaincre la mort. Le choixpeau, objet faussement déterministe, ne laisse-t-il pas aux élèves le choix final de leur répartition ? De là à penser que J.K. Rowling fait de son personnage le porte-parole de sa pensée… Il n’y a qu’un pas que le producteur Matthieu Garrigou-­Lagrange ne franchit toutefois pas. « Elle ne développe pas vraiment d’analyse théorique sur ses propres écrits. Ça leur enlèverait de la magie. » Qu’on se rassure, les lumières de la pop philosophie ne brisent pas l’envoûtement de la saga. Mais aucun doute, il va falloir (encore) la relire. »…aussitôt fait…

 

éditions-ellipses.fr/Un-extrait-du-livre...extrait.pdf

 

lire, ici, des pages 17 à 24

 

Voir-table-des-matières

 

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Une-source-d'inspiration-jubilatoire

« Une trentaine d’auteurs de polars et de romans noirs de travailler autour d’un thème simple, résumé en une date : 1917 qui ne fut pas 1968. Le résultat est détonant : une série de nouvelles pnoires qui donnent une déclinaison – à la fois critique et respectueuse – de l’héritage contemporain de ces journées d’octobre qui changèrent le monde [[ et encore plus de « nos » jours…]]. Parmi les auteurs, certains sont bien connus des amateurs de romans policiers. On pense notamment à Didier Daeninckx et Hervé Le Corre, tous deux engagés à gauche et qui travaillent en permanence la mémoire historique française et ses tabous en boubous disdonk. Il y a également Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône.

Dans son texte, Didier Daeninckx fait revivre John Reed, journaliste communiste américain, auteur de Dix jours qui ébranlèrent le monde, récit de la Révolution qui sera préfacé par Lénine [[ ce qui effectivement est ne pas parler …d’Alexandre Berkman et son génial « Le mythe bolchevik » tellement plus utile pour notre époque de grandes équivoques.   https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Berkman]]. Sous la plume de l’auteur français, Reed rencontre un bolchevique arborant fièrement un Stetson… en plein Petrograd à la veille de la prise du Palais d’Hiver. C’est en fait un Géorgien qui a fui aux Etats-Unis pour échapper à la police du tsar après un braquage sous les ordres d’un certain Ivanovitch. Qui se révélera être Staline. L’occasion pour Daeninckx de rappeler la jeunesse délinquante du « Petit Père du peuple »…Ce pourquoi, trop repenti de la pente, il s’est démontré plus que cruel… ?

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« Ces deux graves agacements surmontés, le livre que Brice Couturier consacre à Emmanuel Macron est utile et éclairant. Utile, parce qu’il fait l’exégèse des mille et un discours, textes ou entretiens qui ont permis au candidat Macron de préciser sa conception de la politique et sa vision de la France et du monde. Et parce que, en même temps, il décortique savamment – le plus souvent pour croire les récuser – les critiques qui lui ont été opposées ; notamment celle qui consiste à mettre la démarche philosophique du chef de l’Etat sur le compte d’une « simple stratégie de communication, destinée à gommer la réalité technocratique du personnage », alors que celui-ci est, au contraire, « un authentique intellectuel » [[ faux – c’est juste un éternel étudiant qui ne domine jamais aucun des domaines sur lesquels il s’est penché…il reste si incapable de les reformuler avec clarté et ne comprend, audiblement, pas les contenus précis de ces éclectiques grandes équivoques !]].

 

Ce postulat posé, l’analyse fournit un décodage minutieux du logiciel intellectuel du chef de l’Etat. Au-delà de l’apprentissage à la lecture d’Hegel, bientôt corrigé par le compagnonnage avec Paul Ricœur, maintes fois évoqué par Macron lui-même, Brice Couturier explore bien d’autres sources auxquelles s’est nourri le futur président : en particulier le « libertarisme égalitariste »(sic) de John Rawls, la théorie des « capabilités »…[[ qu’il s’a   vére strictement incapable de mettre en œuvre…sinon pour les déconsidérer gravement, ces capabilités. Ce qui n’est pas un mal, pour Ayn Rand, si nocive, ni pour John Rawls, tellement confus, lui aussi, dans ses analyses qu’il perd en route toute notion claire d’une Justice équitable (autre mot pour égalité mais que les imposteurs libéralistes prétendent lui « préférer » oui…mais afin de ne mettre en œuvre ni l’un ni l’autre !]]. Bref impossible de trouver le moindre gramme de philosophie « pratique » dans ce triste parcours]]. »


En savoir plus sur Fausse-philosophie-du-macronisme

 

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« Faute de définir les termes, et surtout faute de netteté dans l’esprit, presque toutes les lois, qui devraient être claires comme l’arithmétique et la géométrie, sont obscures comme des logogriphes. La triste preuve en est que presque tous les procès sont fondés sur le sens des lois, entendues presque toujours différemment par les plaideurs, les avocats et les juges.

Dictionnaire_philosophique/Garnier_(1878)**- équivoque

Tout le droit public de notre Europe eut pour origine des équivoques, à commencer par la loi salique. Fille n’héritera point en terre salique ; mais qu’est-ce que terre salique ? et fille n’héritera-t-elle point d’un argent comptant, d’un collier à elle légué, qui vaudra mieux que la terre ? Les citoyens de Rome saluent Karl, fils de Pépin le Bref l’Austrasien, du nom d’imperator. Entendaient-ils par là : Nous vous conférons tous les droits d’Octave, de Tibère, de Caligula, de Claude ; nous vous donnons tout le pays qu’ils possédaient ? Mais ils ne pouvaient le donner puisque, loin d’en être les maîtres, ils l’étaient à peine de leur ville. Jamais il n’y eut d’expression plus équivoque ; et elle l’était tellement qu’elle l’est encore.

L’évêque de Rome Léon III, qui, dit-on, déclara [[à la douane où la Terre n’existe que dans …les pointillés entre les pays]] Charlemagne empereur, comprenait-il la force des termes qu’il prononçait ? Les Allemands prétendent qu’il entendait que Charles serait son maître ; la daterie a prétendu qu’il voulait dire qu’il serait maître de Charlemagne [[ purée tout vient donc qu’ils ont confondu maîtres et décimètres ?]].

Les choses les plus respectables, les plus sacrées, les plus divines, n’ont-elles pas été obscurcies par les équivoques des langues ? On demande à deux chrétiens de quelle religion ils sont ; l’un et l’autre répond : Je suis catholique. On les croit tous deux de la même communion : cependant l’un est de la grecque, l’autre de la latine, et tous deux irréconciliables. Si l’on veut s’éclaircir davantage, il se trouve que chacun deux entend par catholique universel, et qu’en ce cas universel a signifié partie partielle et partiale.

L’âme de saint François est au ciel, est en paradis. Un de ces mots signifie l’air, l’autre veut dire jardin. On se sert du mot esprit pour exprimer vent, extrait, pensée, brandevin rectifié, apparition d’un corps mort [[ d’où le pneuma, le souffle, de l’esprit…pneumatique !]].  L’équivoque a été tellement un vice nécessaire de toutes les langues formées par ce qu’on appelle le hasard et par l’habitude, que l’auteur même de toute clarté et de toute vérité daigna condescendre à la manière de parler de son peuple : c’est ce qui fait qu’héloïm signifie en quelques endroits des juges, d’autres fois des dieux, et d’autres fois des anges.

Tous les oracles de l’antiquité étaient équivoques : l’un prédit à Crésus qu’un puissant empire succombera ; mais sera-ce le sien ? sera-ce celui de Cyrus ? L’autre dit à Pyrrhus que les Romains peuvent le vaincre, et qu’il peut vaincre les Romains. Il est impossible que cet oracle mente. Lorsque Septime Sévère, Pescennius Niger et Clodius Albinus disputaient l’empire, l’oracle de Delphes consulté (malgré le jésuite Baltus, qui prétend que les oracles avaient cessé) répondit : « Le brun est fort bon, le blanc ne vaut rien, l’africain est passable. » On voit qu’il y avait plus d’une manière d’expliquer un tel oracle. [[ pour la Bourse déclarée le sommet de l’irrationnel – donc du Rationnel pour les fausses élites…n’est-ce pas mille fois pire ?]].

Quelquefois des souverains ont employé l’équivoque aussi bien que les dieux. Je ne sais quel tyran ayant juré à un captif de ne le pas tuer, ordonna qu’on ne lui donnât point à manger, disant qu’il lui avait promis de ne le pas faire mourir, mais non de contribuer à le faire vivre. (  Questions sur l’Encyclopédie, cinquième partie, 1771. (B.). » En effet – depuis que Tout ce qui est montré aux télés toutes pareilles dans leurs « fausses » diversités, oui montré comme philosophies est le très exact contraire de la philosophie amie de ta sagesse. Et que donc elles nous enduisent d’erreurs ces télés – qui pratique encore la vraie philosophie, celle qui débouche quelque part ? Qui sont les arnaqué-e-s des fausseté âprement télévisées ?...Et si, contrairement aux prétentions des experts auto-proclamés, l’économie tenait plus de la philosophie que de la science ?

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« J’ai partagé récemment un texte sur https://www.contrepoints.org/  [[ le libéralisme pur et dur sur internet…]] où j’imagine avec optimisme un monde sans impôt. J’y ai observé la réaction de libéraux « sérieux » pour lesquels le rôle nécessaire de l’État dans certains secteurs a été constaté par des économistes réputés. Il y a les échecs du marché, les externalités, les monopoles naturels, les biens publics et ainsi de suite. Le tout a été étudié dans les universités. Je devrais donc me remettre à mes devoirs plutôt que de raconter n’importe quoi en public [[ ce qui permet, pourtant, d’accéder aux plus immenses « faux » succès…mais « vrais » succès pour sa bourse et la Bourse !]].

L'économie-est-elle-une-science-ou-une-philosophie-:-ni-l'une-ni-l'autre

Entre libéraux, je vous le confie, je me méfie de ces savants [[ nous pas s’ils ne sont pas…technocrates mais bien très impertinents…]]. Nous devrions accepter leur aide avec prudence.

Le jeu de l’expertise : Je ne suis pas un expert en économie. J’y ai été suffisamment exposé pour m’en faire une idée raisonnée, mais rien de plus. Je suis philosophe. Je questionne les concepts fondant notre représentation globale de la réalité. Depuis les succès des sciences pures, une culture intellectuelle prétentieuse s’est développée. L’observation quantitative de données manipulables en laboratoires a nourri l’espoir de fonder objectivement les sociétés humaines. Dans cette logique, la philosophie a été reléguée au rang de superstitions infantiles. L’étude sérieuse de l’économie s’inscrit dans ce mouvement, puis les réactions condescendantes à mes prétendues rêveries en sont les manifestations. La preuve ?

Les externalités …Prenez le concept d’externalités. L’histoire va comme suit : selon la théorie du libre-marché, un échange est légitime s’il est consenti # metoo…Le problème ? Peut-être qu’un tiers en sera brimé. Par exemple, des pétrolières-pétroleuses vendent leur essence à des automobilistes, mais leurs petits-enfants vivront suite à cela dans un climat horrible. La solution ? L’intervention de l’État ! La faille de ce raisonnement ? Si l’État intervient, c’est parce que les « externalités » sont des gens qui se mobilisent pour faire valoir leurs droits ou ceux de leurs enfants. L’État est le CADRE à l’intérieur duquel cette opposition se déploie. À une époque, les sujets remplissaient des cahiers de doléances au roi. Aujourd’hui, ils manifestent, votent ou expriment leurs opinions dans des médias spécialisés. Ces gestes influencent les décisions des autorités.

Or, si les fonctions régaliennes de l’État étaient offertes sur le marché, plutôt que d’être monopolisées violemment, les gens continueraient de défendre leurs droits et ceux de leurs enfants lorsqu’ils seraient victimes d’une externalité. C’est seulement que le CADRE à l’intérieur duquel ils le feraient serait un lieu d’échanges monétaires plutôt qu’une pyramide de commandements [[la différence saute vraiment aux yeux…mais « par tous les faits » - à la place de par Toutatis – les résultats sont tristement…semblables !]].

La comparaison classique entre l’économie et la science physique est trumpeuse face à cette hypothèse. Il n’y a jamais eu de laboratoires où des démiurges manipulent des sociétés comme des rats en les exposant au marché des externalités, puis au monopole de l’État, pour comparer les résultats et y observer une loi. Les observations des chercheurs sont plus confuses que ça.

Les échecs du marché - Un autre de ces idées douteuses est l’échec des marchés. Un drame quelconque se passe dans le milieu des affaires. C’est la preuve que l’État doit intervenir. Prenons Milton Friedman. Selon lui, en 1929, il manquait de monnaie alors que le reste de l’économie fonctionnait bien. Une banque centrale pouvait corriger cette faille en en imprimant suffisamment, mais elle ne l’a pas fait. Voilà pourquoi il y a eu une grande dépression. L’État a donc un rôle vital : surveiller et contrôler la quantité de monnaie en circulation. Sans connaître le détail de sa théorie, je suis méfiant de sa prétention. Milton Friedman nous parle comme s’il avait survolé toutes les variables impliquées, pour en conclure que SEULEMENT la quantité de monnaie défaillait. J’en doute.

Ensuite, la notion d’échec est trompeuse. Elle est rapidement interprétée comme un mal plutôt qu’un bien. Or, si une entreprise ne répond pas aux exigences de son environnement, le fait qu’elle échoue est une bonne nouvelle. Elle est l’occasion d’en réaffecter les ressources. Par exemple, la crise de 2008 prouve que les marchés FONCTIONNAIENT parce que les mauvais investissements y ont échoué. C’était l’occasion d’apprendre, puis de faire autrement, même si c’était douloureux. En maintenant en vie les institutions qui en sont responsables, l’État n’a pas CORRIGÉ une faille, mais l’a PERPÉTUÉ.

En 1929, si le milieu des affaires avait pris le temps de trouver une solution dans un marché de la monnaie plutôt qu’au sein d’une banque centrale, nous serions peut-être actuellement en possession d’un système d’échanges beaucoup plus stables. L’instabilité actuelle est alors la conséquence du monétarisme de Milton Friedman. Finalement, l’attribution des échecs au « marché » ne va pas de soi non plus. Ce n’est pas parce qu’un drame survient dans le milieu des affaires que c’est la faute du « marché ». L’État contrôle la formation de la main d’œuvre, la création et la circulation de la monnaie, ainsi que le droit sous toutes ses formes. Ce sont les piliers de l’activité économique. Le marché ne représente donc pas le noyau des échanges, mais sa périphérie. Les échecs des hommes d’affaire mériteraient davantage d’être attribués à l’État.

Le rôle de la philosophie - Mon analyse des externalités et des échecs du marché montre comment l’économie est davantage une philosophie qu’une science. Avant de mesurer ce qui se passe autour de nous, il faut d’abord questionner et douter de la signification fondamentale des choses, ainsi que de la manière dont nous les enchaînons en pensée. Trop souvent, les personnes qui se prétendent savantes sautent cette étape, puis se bâtissent des carrières de « fake » expert. Les piliers de leurs activités n’ont pourtant aucune solidité théorique. Ce sont des scolastiques dignes du Moyen-Âge. Cette réflexion nous ramène à Socrate : avant de discourir sur le beau, le vrai et le juste, connais-toi toi-même. Entends….connais surtout les limites de ton entendement. Cette idée est libérale( ?) car elle discrédite toutes les raisons d’imposer aux autres nos opinions, sous le couvert d’un bien public.

Hayek rejoignait Socrate en affirmant : «The curious task of economics is to demonstrate to men how little they really know about what they imagine they can design. »

Le peu que savent les humains leur fait croire qu’ils sont des dieux…

………………………………………………………………………..de peu alors ?

 

en grands remerciements de Michel

………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Philoéquivoques ? (1)
L’absence de preuve de conscience ne signifie pas l’absence de conscience.

L’absence de preuve de conscience ne signifie pas l’absence de conscience.

mettre les pieds dans la merde...pas que les mains !

mettre les pieds dans la merde...pas que les mains !

Le transhumanisme technocratique a tort : avant de transformer l’humain en prothèses mécaniques, il faut développer tout son immense potentiel…naturel…si bridé par l’inculture effrayante de l’argent fou…

Le transhumanisme technocratique a tort : avant de transformer l’humain en prothèses mécaniques, il faut développer tout son immense potentiel…naturel…si bridé par l’inculture effrayante de l’argent fou…

Philoéquivoques ? (1)
Faux sens...

Faux sens...

archives de philosophies ?

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Philoéquivoques ? (1)
Nul-le ne nous dit la vérité ? Sauf ceux qui ne passent jamais dans aucun média d’argent…conditions pour y passer ? Mentir abusivement !

Nul-le ne nous dit la vérité ? Sauf ceux qui ne passent jamais dans aucun média d’argent…conditions pour y passer ? Mentir abusivement !

tiens c’est un film

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épique…

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Philoéquivoques ? (1)
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LE PARADOXE DE LEWIS CARROLL - Grain de philo #14 (Ep.5)

Marianne Chaillan, la Pop Philosophie et Tintin

(sic) « Bon la on s'attaque à un mastodonte ! Et y a de quoi se fendre la poire ! Hum-hum... Math se fait - Harry Potter à l'école des sorciers

Conférence de Didier Daeninckx le 8 août 2014

Rencontre avec Herve LE CORRE

Petite histoire du mensonge par Jean-Pierre Cavaillé

Publié dans méthodes de pensée

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j'aime me promener sur votre blog. un bel univers, très intéressant. vous pouvez visiter mon blog (cliquez sur pseudo) à bientôt.
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M
Salut Gilbert, bon retour...<br /> <br /> C'est gentil :) par ailleurs, parlant politique soit police voire à travers cette politesse policée ... <br /> <br /> Issu de mercedem, accusatif de mercès - salaire, récompense, solde, intérêt, puis prix et grâce, faveur que l'on accorde à quelqu'un en l'épargnant....
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I
Luça…ouiiiii….D’où l’épargne qui reste faire du bien (épargner la vie) et surtout ne pas blesser les autres pour excès de convoitises. Une fois de plus nous économisons l’économie – aucun besoin de ce sac d’hypocrisies. Vivre sans cette merde c’est la vraie Évolution. A