En endommageant l'estomac, la malbouffe…

Publié le par imagiter.over-blog.com

En endommageant l'estomac, la malbouffe…

En endommageant l'estomac, la malbouffe l'empêche d'indiquer au cerveau qu'il est plein, donnant l'impression de n'être jamais rassasié. Ce qui explique les obésités non désirées. Mais, aussi, fait émerger un ensemble d’interrogations tranversales à toute la Société : est-ce ainsi que nous voulons vivre ? La réponse est non !!!

1) – Les dangers réels de la malbouffe ?

http://www.atlantico.fr/decryptage/pieges-junk-food-comment-malbouffe-parvient-tromper-cerveau-quantite-nourriture-avalee-nathalie-negro-2229324.html?yahoo=1

Atlantico : Des scientifiques ont récemment démontré comment la consommation de "malbouffe" pouvait endommager nos estomacs, et ainsi diminuer la capacité qu'a notre cerveau à détecter que nous sommes rassasiés. Comment ce phénomène se manifeste-t-il concrètement ?

Nathalie Négro : Il faut déjà commencer par définir ce qu’est la malbouffe, car c’est une notion très subjective.

Disons que ce sont les aliments les plus denses au niveau énergétique et qui nous amènent peu de micro-nutriments, tels que les vitamines, les minéraux, oligo-éléments…Les récepteurs responsables du rassasiement dans l’estomac sont des baro-récepteurs, c’est-à-dire qu’ils sont sensibles à la distension de la paroi stomacale. Si l’on consomme des aliments denses en énergie (barres chocolatées, aliments frits…), qui amènent donc un maximum d’énergie sous un volume très faible, ces barorécepteurs ne seront pas stimulés et nous n’aurons donc pas de rassasiement.

Qu'est ce qui est en cause ? La nature même de la malbouffe ou le fait que celle-ci soit souvent consommée très rapidement ?

La nature des aliments consommés est autant en cause que la vitesse à laquelle on mange : en effet, la première étape du rassasiement se fait en bouche : il s’agit de rassasiement sensoriel spécifique, qui se caractérise par une baisse du plaisir que nous procure le fait de manger un aliment. Pour que nos récepteurs olfactifs et gustatifs soient stimulés, il faut un certain temps, d’où la nécessité de prendre son temps pour manger (et de ne faire que cela). Or, généralement, les snacks, fast-food et autres confiseries se consomment rapidement ; nous ne parvenons donc pas à cette première étape.

Les aliments salés ont également la propriété de stimuler l’appétit et notamment de faire consommer davantage de produits sucrés.

Quant aux boissons sucrées, alors qu’elles sont très énergétiques (l’équivalent de 6 à 7 morceaux de sucre pour 1 cannette de 33 cl), elles ne rassasient pas, ni en bouche, ni au niveau de l’estomac.

Ces dommages sur l'estomac sont-ils irréversibles ?

Il est possible de se rééduquer : cela passera par une diversification de l’alimentation, un apport suffisant en fibres, qui améliore le remplissage de l’estomac et donc le rassasiement. Elles ralentissent également la vidange de l’estomac et garantissent donc une meilleure satiété.

En prenant le temps de manger, en ne regardant pas d’écran en même temps, en s’interrogeant sur les signaux envoyés par notre corps (repérage de la sensation de faim, du plaisir procuré par l’aliment, de sa saveur qui diminue au fur et à mesure de l’avancée du repas), on améliore également le rassasiement.

Quels peuvent être les autres effets de la malbouffe sur notre cerveau de manière plus générale ? Et sur notre estomac ?

La malbouffe peut entraîner des carences en certains nutriments impliqués dans le bon fonctionnement du système nerveux et que l’on trouvera davantage dans les fruits et légumes, viandes et poissons non transformés, les produits laitiers non écrémés (vitamine B9, acides gras oméga-3, magnésium, phosphore…). En fonction des nutriments, leur carence peut entraîner une irritabilité, des troubles du sommeil, de la concentration, des symptômes de déprime, aggraver les symptômes de maladies neuro-dégénératives (type Alzheimer) chez les personnes âgées…

Au niveau de l’estomac, la répétition de consommation d’aliments salés, gras, d’alcool…peut irriter la paroi de l’estomac chez une personne pré-disposée et entraîner des maux d’estomac et des ballonnements.

http://www.atlantico.fr/decryptage/pieges-junk-food-comment-malbouffe-parvient-tromper-cerveau-quantite-nourriture-avalee-nathalie-negro-2229324.html?yahoo=1

2) - Réponses des industriels de la nourriture ?

Depuis l'apparition du mot « malbouffe » et les débats publics sur le sujet, les industriels tentent de séduire les consommateurs en mettant en avant le naturel, sans toujours informer le public de ce qu'il mange réellement et des processus industriels de l'agro-alimentaire. La provenance des produits reste également souvent opaque.

Durant les années 2000 le groupe McDonald's a adapté sa communication aux critiques. Après l'affaire de la maladie de la vache folle, la multinationale met en avant le fait qu'elle se fournit auprès d'éleveurs de l'Union Européenne pour la viande et que ses produits sont tracés. Elle communique aussi dans ses commerces sur les calories présentes dans ses produits. La multinationale se défend qu'une consommation modérée de ses produits ne serait pas néfaste pour la santé et que c'est la consommation exclusive et exagérée de hamburgers et le manque de variété qui peuvent s'avérer mauvais pour l'organisme. Reste ensuite à se mettre d'accord sur la signification de « modéré », car selon des diététiciens américains (dans le film Super Size Me) ils déconseillent de faire un repas dans un fast food plus d'une fois par mois.

(source : Wikipedia)

3 - Faut-il introduire la malbouffe dans la sécurité alimentaire ?

Les manières de se nourrir ont plus changé en 50 ans qu’en 10 000 ans auparavant.

L’industrie ne veut pas que nous sachions ce que nous mangeons sinon nous pourrions en perdre l’appétit. Aussi, nous ensevelit-elle sur des images pastorales bucoliques qui n’ont jamais existé…

Ce qu’on nous cache est nettement supérieur en volume à ce que l’on nous laisse connaître – que, sans recherches personnelles, il est strictement impossible de savoir quoi que ce soit sur de ce que nous mangeons…

Pour ces ensembles de motifs, il faut donc introduire la malbouffe dans les vigilances des institutions de la sécurité alimentaire et nutritionnelle – en tant que nourritures provoquant l’insécurité nutritionnelle !!!

4 – Vers plus de sécurité alimentaire et nutritionnelle en domptant l’argent fou ?
Qualité des aliments et sécurité sanitaire :

La qualité d'un aliment est d'une part organoleptique (qualités gustatives) et de présentation, ou encore liée à sa bonne conservation ainsi qu'à ses qualités nutritionnelles. Elle est aussi sanitaire (un aliment sain ne doit pas contenir en quantité dangereuse des produits toxiques absorbés - par la plante, le champignon ou l'animal durant sa vie), ou des contaminants indésirables acquis durant sa préparation, son transport ou son stockage (dont métaux lourds, perturbateurs endocriniens, radionucléides, certains additifs, ou des résidus de pesticides ou de biocides toxiques par exemple).

A l'ordre du jour du Comité pour la sécurité alimentaire mondiale de 2012 figurait une proposition d'évolution de la définition de la sécurité alimentaire pour intégrer la notion de sécurité nutritionnelle1. Une telle proposition avait pour but de prendre en compte les acquis des sciences de la nutrition qui montrent depuis des décennies que la malnutrition, notamment infantile, principale manifestation de l'insécurité alimentaire aujourd'hui, ne résulte pas seulement d'une insuffisante qualité voire quantité de nourriture, mais aussi et souvent d'un état de santé (diarrhées, paludisme, etc.) et de soins insuffisants (par méconnaissance ou incapacité). La proposition de parler désormais de « sécurité alimentaire et nutritionnelle », même si elle est déjà adoptée par divers pays, n'a pas encore fait l'objet d'un consensus international.

Enfin, divers travaux sont en cours pour intégrer, dans la définition de la sécurité alimentaire, des préoccupations de durabilité environnementale et sociale des systèmes alimentaires et relatives aux nouvelles pathologies nutritionnelles dites « de pléthore » (obésité et diabète associé, maladies cardiovasculaires, certains cancers, etc.) qui touchent désormais tous les pays du monde. Est ainsi proposée la notion de « sécurité alimentaire et nutritionnelle durable ».

http://www.cirad.fr/nos-recherches/themes-de-recherche/securite-alimentaire/que-fait-le-cirad

http://www.fao.org/cfs/cfs-home/fr/

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/16/la-petite-agriculture-cle-de-la-securite-alimentaire_4507319_3244.html

5) – La malbouffe peut-elle rendre inefficace les traitements de l’asthme ?

Ou bien aurions-nous laissé l’ennemi de la Vie s’introduire dans nos corps à travers nos ennemis frontaux ? Oui - l’industrie agroalimentaire du moins lorsque son activité se trouve réduite à ne courir qu’après toujours plus d’argent . Pour ces trois mots pour une seule fonction « industrie » « agricole » « alimentaire » – est-ce que toute la fonction future va devenir de nous rendre tous malades ?


Des troubles déjà observés : une irritabilité de l’estomac, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration, des symptômes de déprime ; la malbouffe rend inefficace les traitements de l’asthme etc. Comme, aussi, d’aggraver les symptômes de maladies neuro-dégénératives (type Alzheimer) chez les personnes âgées…

Les traitements de l'asthme rendus inefficaces par la malbouffe

Mc Donald's, Kellogg's, Coca-Cola : l’industrie de la malbouffe boit-elle la tasse aux États-Unis et du petit lait en France ? ; L’égalité des chances : certains y croient-ils encore pour le collège ?

6) – Comment avec peu d’argent s’échapper de cette spirale ?

Voir les vidéos jointes après l’article et le lien ci-dessous :

Sécurité alimentaire : quelques recettes pour éviter la malbouffe quand on a un pouvoir d'achat limité

Il existe toujours des solutions – le rôle de la propagande reste de nous empêcher de les découvrir et le les mettre largement en œuvre !!!

…………………….Est-ce que ce système obsolète est appelé,lui, à durer ?

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

(à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L’ÉCONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 3 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

un exemple très visuel...

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en lien avec Monsanto...

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comment assurer la sécurité alimentaire

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Le Coca Cola vient de prendre soudainement un goût bien amer. L'Association de défense des consommateurs américaine (la CSPI) vient de lancer une alerte sur l'un des colorants de cette boisson présent dans le caramel, le 4-méthylimidazole (4-MEI) qu'elle estime cancérigène aux doses actuellement utilisées par Coca Cola, et qui sont près de 5 fois supérieures aux doses admissibles en Californie.

English below: 4 films de court métrage crées pendant un stage de film documentaire communautaire avec Idrissou MORA KPAI, organisé par KULTURFORUM SUD-NORD à Cotonou du 1-10.Novembre 2014. Avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères des Pays Bas et la Fondation Prince Claus Amsterdam. Tous les films seront traduits en langues locales et seront montrés dans les communautés rurales pour sensibiliser les populations concernant leurs droits fonciers.

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