L’écologie qui change les choses

Publié le par imagiter.over-blog.com

L’écologie qui change les choses

Pas comme la politique qui les empêche, en fait, de changer. Ne pas faire de l’écologie de terrain c’est un peu, comme devant l’échographie d’un fœtus, dire que mais ce n’est pas un petit garçon qui court devant nous. Une politique sans écologie n’est plus du tout possible. Pourquoi ? Ce texte aura détecté, un peu partout dans le monde, des initiatives qui démontrent à quel point ce sont des volontés indépendantes et, souvent, individuelles qui débloquent les prétendues impossibilités. Impossibilités que, seuls, les trop laxistes envers eux-mêmes (…mais pas envers les autres) auront déclarées unilatéralement. Pas impossibles, si c’est fait comme…reverdir le désert, dédier des supermarchés à des produits dits périmés, utiliser des graines perdues et annuler l’aridité – tout comme utiliser partout, au mieux, le biomimétisme (imiter la vie). Changer nos propres habitudes c’est CHANGER le système entier…Oui, cela va tellement plus vite ! De nombreux exemples de cette nouvelle insolence conceptuelle se retrouvent dans ce savoir de la gaité… Nous avions collationné un texte « La nature à notre service (voir lien plus loin), dans la même veine découvrons ce « L’écologie qui change les choses »

Le fil conducteur est : Changer ses habitudes c’est remplacer très vite le système…Changer ses propres habitudes ne demande aucune autorisation du système si borné et trop bouché, du système-fardeau à traîner…Qu’il le veuille ou non. Qu’il soit au courant ou non – nous le transformons de sa tête à ses pieds…Personne ne regrettera le système : précipitons donc sa fin. Par exemple, à l’entrée du premier magasin de produits périmés d’Australie, nous lisons un... « Prenez ce dont vous avez besoin – donnez ce que vous voulez… ». Et, à l’intérieur, un grand panneau… « Dans ce magasin tout ce que vous voyez a été donné- Alors ne prenez que ce dont avez besoin et, surtout, ne prenez pas pour jeter »…Bref, toutes les sales habitudes de la vieillerie capitaliste, disparaissent La vraie écologie (pas la politique – non, l’écologie toute simple de terrain) change vraiment tout. Vérifiez donc et laissez la lumière allumée (pour les autres !) en sortant !

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Faire d'un désert une oasis ? « L’Australien Geoff Lawton est l’un des plus grands experts mondiaux en permaculture. Il a formé à cette méthode plus de 15 000 étudiants. Son dernier projet s’intitule Greening the Desert (faire verdir le désert) et c’est tout un programme. Il veut montrer que l’on peut créer de l’abondance partout, même dans un lieu aussi aride que le désert de Jordanie.

Avec son équipe, il a créé une forêt vivrière dans laquelle on trouve des arbres fruitiers, de la végétation, des vignes, des légumes, etc. Il n’utilise que des méthodes naturelles pour récupérer et recycler l’eau, pour fertiliser les sols et créer un écosystème riche en biodiversité et productif.

Jordanie-verdir-le-désert-par-la-permaculture

Dans la région la plus aride au monde, 400 m au-dessous du niveau de la mer, avec un sol fortement dégradé, Geoff Lawton a créé un climat plus frais qui protège les cultures de la chaleur du désert. Voici une vidéo dans laquelle Geoff Lawton parle de son projet en Jordanie: « On peut régler tous les problèmes du monde dans un jardin. »

Et il en apporte la preuve la plus insensée dans le désert de Jordanie. La valeur d’un projet ne se mesure pas seulement à sa difficulté. Mais aussi et surtout à son utilité. Les famines se développent souvent en raison d’une sécheresse ou près des zones arides. Greening the Desert est un formidable laboratoire qui pourrait être l’une des solutions à la lutte contre la faim dans le monde. » Une solution d’avenir !

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« Il y a trois ans, le village marocain de Brachoua vivait encore dans une grande précarité, sans eau, ni électricité. Aujourd’hui, les habitants vivent dignement, la lumière est partout et trois fontaines coulent en permanence. Que s’est-il passé dans l’intervalle ? Rien de spécial. Ah, si : tous les habitants ont fait le pari de la permaculture !

Comment tout un village a pu basculer dans l’autosuffisance et la prospérité en si peu de temps ? Brachoua se situe à une cinquantaine de kilomètres de Rabat, la capitale du pays. En 2013, fatigués de leurs interminables difficultés financières, les habitants des 60 familles du village ont décidé de se regrouper au sein de l’association Agriculteur Moderne. Objectif : identifier et mettre en œuvre des solutions collectives et pérennes.

Brachoua-la-permaculture-maroc-et-le-développement-durable

Soutenus par une association voisine (l’association Ibn Albaytar), les villageois sont alors invités à visiter une ferme biologique. Et là, c’est la révélation. D’un commun accord, tous décident d’apprendre les techniques de la permaculture et du développement durable pour les dupliquer chez eux.

Très rapidement, les jardins potagers se mettent à fleurir aux quatre coins du village, un peu à la façon des Incroyables Comestibles (qui ont d’ailleurs envoyé quelque-uns de leurs membres en renfort). De 2013, à 2015, le nombre de jardins potagers est passé de 1… à 40 ! Suffisant pour fournir assez de nourriture à toutes les familles !

Mais l’aventure ne s’arrête pas là. Constatant que leur production était très appréciée des gens de passage, ces nouveaux adeptes de la permaculture ont décidé de proposer le fruit de leur travail aux habitants de la ville voisine…Sans passer par le souk, ils se sont constitués une clientèle urbaine à qui ils distribuent chaque semaine des paniers 100% constitués de leurs produits (poulet, œufs, couscous, légumes…)

Leurs paniers sont tellement demandés que les villageois peuvent même se permettre de vendre plus cher qu’au souk (exemple : leur poulet coute environ 7,50€ contre 5,50€ au souk). Mais, encore, une fois, l’histoire ne s’arrête pas là ! Avec un magnifique couscous en guise d’étendard, le village de Brachoua séduit les régions environnantes et se fait une publicité d’enfer. Résultat : le tourisme est en train d’exploser ! Chaque semaine, près de 250 personnes y séjournent pour savourer la gastronomie locale, faire de la randonnée et admirer la beauté du village et des paysages !

Certains craindront peut-être que ces soudaines rentrées d’argent ne dénaturent ce qui fait le succès de Brachoua. Ce serait sans doute oublier que le village a justement bâti sa réussite sur le développement durable : ils savent mieux que personne l’importance d’un environnement choyé et préservé !

Ce magnifique exemple de développement réussi prouve plusieurs choses :

  1. La terre peut être profitable sans qu’on ne l’exploite abusivement.
  2. Les fruits du travail peuvent être équitablement redistribués.
  3. La volonté collective peut bouleverser le destin de tout un village. »

Agrobiotek-une-start-up-qui-veut-verdir-le-désert-marocain

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Une-boutique-où-tout-est-gratuit-a-ouvert-ses-portes-à-Paris

Mais, aussi, ouverture du premier magasin de produits périmés modèle en Australie…. « Prenez ce dont vous avez besoin – donnez ce que vous voulez… ». En Australie, un magasin aux vertus à la fois écologiques et sociales ouvre ses portes. L’occasion de souligner à nouveau l’absurdité du gaspillage alimentaire dans le monde, alors que des solutions simples et innovantes existent. Par exemple, traiter les humains en vrais adultes et les désinfantiliser à grande vitesse…

« Le magasin d’Oz : OzHarvest, ou « la moisson australienne », ainsi se nomme (d’après l’association à l’origine du projet) le premier magasin de produits périmés ou invendus d’Australie, qui a ouvert récemment dans le quartier de Kensington, en banlieue de Sydney. S’approvisionnant dans les surplus des chaînes de grande distribution, petits commerces et cafés, ce supermarché d’un nouveau genre affiche une offre changeante en fonction des arrivages, mais toujours diversifiée (fruits et légumes frais, produits d’entretien et d’hygiène, surgelés).

Le but avoué de cette initiative est de lutter contre le gaspillage alimentaire, véritable fléau de notre société de consommation. Partout dans le monde, et particulièrement en Australie, une part importante de la production alimentaire est jetée : une perte estimée entre 8 et 10 milliards de dollars australien chaque année pour l’Australie. En second lieu, la mission d’OzHarvest, principalement tenu par des bénévoles, est d’offrir ses produits contre une participation libre, qui peut être nulle pour les plus démunis : « ça soulage un peu le porte-monnaie », témoigne Sarah, mère d’une petite fille, qui vient au magasin pour ses produits pour l’enfance (couches, lait en poudre).

Ouverture-du-premier-magasin-de-produits-périmés-d'Australie

S’il est pour l’instant hébergé gracieusement par un promoteur immobilier, le concept d’OzHarvest a vocation à grandir. Avec environ 150 clients par jour, le magasin prévoit de grandir rapidement pour reproduire le modèle ailleurs dans Sydney et le reste de l’Australie.

30 % de pertes : L’initiative est la bienvenue, quand on connaît l’ampleur du gâchis que représente le gaspillage alimentaire. L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que 30 % de la production alimentaire mondiale (environ 1,3 milliards de tonnes) est perdue ou gaspillée chaque année. Ce phénomène est prépondérant dans les pays riches : le gaspillage annuel mesuré dans ceux-ci (222 millions de tonnes) équivaut à la production nette de nourriture en Afrique sub-saharienne. [[autant d’inconscience irresponsable, réjouie d’elle-même, c’est vraiment devenu inadmissible !]].

Pourtant, tout le monde ne dispose pas d’un accès à une nourriture en quantité suffisante, à un prix accessible : 795 millions de personnes souffrent encore de la faim aujourd’hui. Il y a donc une criante invraisemblance dans le système de répartition de la nourriture à l’échelle mondiale. Si nous produisons suffisamment de nourriture pour la population entière, plus d’un tiers de cette production n’est jamais consommée, parce qu’elle est invendue ou atteint sa date de péremption trop tôt. Nous souffrons d’un modèle de consommation qui a tendance à avoir les yeux plus gros que le ventre, car la nourriture, en Occident, est souvent peu chère. En conséquence, nous gaspillons les ressources planétaires (1 000 litres d’eau pour 1 litre de lait, 16 000 litres d’eau pour un steak) en vain.

Quand à la France montre le bon chemin : En France, le constat est le même : 26 kilos de nourriture, par an et par personne, sont gaspillés. Au total, cela représente assez pour nourrir 10 millions de personnes, plus que les 6 millions de Français qui ne peuvent pas se nourrir correctement. Cependant, la France est considérée comme une pionnière en matière de lutte contre le gaspillage : grâce à la loi du 3 février 2016, toutes les enseignes de grande distribution sont obligées de donner leurs invendus encore consommables à des associations à but non caritatifs, pour qu’ils soient redistribués gratuitement. Ainsi, contrairement au reste du monde, où la plupart des magasins préfèrent jeter leurs invendus (moins de travail, pas de risque sanitaire), tout le monde participe à l’effort écologique et social.

Devant un tel apport de nourriture, les principaux acteurs de la redistribution, comme les Restos du Cœur ou la Croix Rouge, sont rapidement dépassés. C’est pourquoi près de 5 000 nouvelles associations vont petit à petit être autorisées à rejoindre l’activité : « toutefois, on ne s’improvise pas dans la distribution des invendus alimentaires. Ces associations ont dû être préalablement reconnues par l’État », précise Guillaume Garot, député PS de la Mayenne. »

Changer ses habitudes plutôt que le système [[cela va tellement plus vite !]] : Malgré notre dispositif légal et innovant, nous avons en France beaucoup à apprendre du projet OzHarvest : en rendant l’offre d’invendus publique, et non plus bornée au plus démunis, cette initiative plaide pour une revalorisation des produits « moches », comme les fruits et légumes hors calibre, abîmés ou terreux n’arrivant jamais sur les étals alors qu’ils sont parfaitement comestibles, ainsi que sur des produits « périmés » mais encore largement sains. Il est important de considérer ces produits comme des denrées à part entière et de ne pas les jeter. C’est la volonté portée, de notre côté du globe, par des initiatives comme le Freegan Pony, ce restaurant illégal installé sous le périphérique de Paris, qui sert chaque jour, avec un succès renouvelé, 80 repas végétariens concoctés avec les invendus de Rungis, à un prix libre.

Enfin, s’il est naturel d’encourager les initiatives de réutilisation des invendus, le réel changement viendra vraisemblablement d’un changement de nos modes de consommation. En tant qu’individus, il nous faut revaloriser la nourriture, c’est-à-dire manger moins, mieux, et plus raisonnablement, afin de moins jeter : « nous sommes dans un modèle économique qui n’hésite pas à surproduire et jeter car cela ne coûte pas cher [[le prix, alors, n’étant pas un marqueur sérieux du tout !]]. Pour le consommateur, il serait plus intéressant d’acheter moins pour jeter moins mais aussi pour consommer des produits de meilleure qualité », conclurons-nous avec Pierre Galio, chef du service consommation et prévention de l’Ademe. »

Royaume-Uni-:-un-supermarché-vend-des-aliments-destinés-à-la-poubelle

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« Face à un déficit de pluie catastrophique, les autorités ont lancé un plan de restauration des semences abandonnées pendant les années de guerre. En Somalie, où moins de 2 % des sols sont cultivés, la sécheresse avait tout épuisé sur son passage. Comment inverser la tendance mortelle ? Comment rendre tout, de nouveau, habitable ? Comment lutter contre la famine ?

Il y a encore quelques années, l’Awdal était surnommée « la Somalie verte ». Cette région du nord-ouest, à la frontière avec l’Ethiopie et Djibouti, constituait l’un des greniers du pays, avec ses champs fertiles, maïs et sorgho, entretenus par près de 70 000 paysans, et alimentés deux fois l’an par de généreuses saisons de pluies. Mais aujourd’hui, tout est perdu. En 2016, il est tombé sur l’Awdal deux à trois fois moins d’eau que la normale et ce pour la troisième année d’affilée, réduisant à l’état de désert et de cailloux brûlants plusieurs dizaines de milliers d’hectares de précieuses terres arables.

La-Somalie-replante-des-graines-perdues-adaptées-à-l'aridité

Toute la Somalie est touchée. En 2016 déjà, selon l’ONU, le pays avait produit moitié moins de céréales qu’à la normale, couvrant à peine le quart des besoins. Pour 2017, les chiffres devraient être plus catastrophiques encore. En Somalie, où moins de 2 % des sols sont cultivés, ce fait devient très dangereux. « Une des raisons qui rendent ce pays si fragile sur le plan agricole, c’est que les graines de céréales que nous plantons ne sont pas adaptées à un environnement aride, estime Mohamed Warsame, expert à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la Somalie. Et pour cause, ajoute-t-il, « elles ne sont pas d’ici,

« Au début des années 1990, poursuit l’expert, les paysans somaliens sont partis en masse se réfugier à l’étranger, fuyant la guerre, laissant tout derrière eux, dont leurs graines, qu’ils avaient cultivées depuis des siècles et qui étaient adaptées à la Somalie. A leur retour, ils n’avaient plus rien et ont planté les semences disponibles venues d’ailleurs, offertes par les organisations humanitaires. Les semences originelles ont été perdues ou mélangées à des semences exogènes. » Le but est de revaloriser les vieilles semences et d’utiliser ces vieilles graines !

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Il faut répondre aux besoins réels des humains et ne pas briller pour soi. Et un Amarta Sen, très connu, s’est permis de dire « qu’en parlant de besoins, je rabaissai les humains »…lorsque c’est lui qui, du haut de sa hauteur hors sol, les méprise en leur interdisant d’avoir des besoins reconnus ! Et donc que nous puissions les aider là où ils ont…besoin !

Le « vouloir d’achat » est en progression tandis que le « pouvoir d’achat » est en berne : « On ne s’entend plus penser ces temps-ci. Le divertissement médiatique nous captive, l’actualité politique nous démotive, les impératifs de la vie nous poursuivent ; et pendant ce temps, une pluie d’étoiles filantes rare, appelée « êta-Aquarides » passe au-dessus de nos têtes. Les « 10 commandements de l’homme moderne » éclipsent sans doute le phénomène : La voiture au garage tu amèneras, la machine à laver tu répareras, le dernier smartphone tu te procureras, au supermarché tu te rendras, et ça n’en finit pas… « J’ai pris les choses et les choses m’ont pris » dixit notre Jean-Jacques Goldman national. Et si la solution c’était l’épuration ? Voici les conseils de Fumio Sasaki pour se libérer du fourbi et apaiser son esprit.

Le-vouloir-d'achat-progresse-lorsque-le-pouvoir-d'achat-est-en-berne

Aujourd’hui, il y a tout autour de nous une espèce d’évidence fantastique de la consommation et de l’abondance, entrainée par l’offre pléthorique d’objets, de services, de biens matériels… « À proprement parler, les hommes de l’opulence ne sont plus tellement environnés, comme ils le furent de tout temps, par d’autres hommes, que par des objets » disait Jean Baudrillard en 1970. « Donnez-lui toutes les satisfactions économiques, de façon qu’il n’y ait plus rien à faire qu’à dormir, avaler des brioches et se mettre en peine de prolonger l’histoire universelle. Comblez-le de tous les biens de la terre, et plongez-le dans le bonheur consumériste jusqu’à la racine des cheveux. De petites bulles crèveront à la surface de ce bonheur, comme sur de l’eau. » Dostoïevski

Dorénavant, mes dépenses ne concernent plus des choses matérielles mais des « expériences » » se confie Fumio Sasaki, ancien collectionneur compulsif. Ce jeune japonais découvre le concept du « minimalisme » en 2014. Depuis, cette philosophie l’a poussé à changer radicalement de mode de vie, et l’a passionné à tel point qu’il en a fait un livre : Au revoir les choses. L’hyper consommation est un support bien fragile pour se construire une identité et trouver un sens à son existence. « J’avais l’habitude d’acheter beaucoup de choses en pensant que toutes ces possessions augmenteraient l’estime que j’avais de moi-même », et il ajoute : « Une fois l’achat effectué, la joie disparaissait. Je pensais continuellement à ce que je ne possédais pas encore, à ce qu’il me manquait ».

Aujourd’hui, dans le dressing de Fumio Sasaki, on peut trouver quatre t-shirts, trois chemises, quatre pantalons, quatre paires de chaussette. Il en est certain, vivre avec moins rend plus heureux ! Dorénavant, faire le ménage ne lui prend que quelques minutes et son déménagement peut être bouclé en moins d’une heure. « Il ne s’agit pas de décroître pour décroitre, mais d’associer une façon de vivre extérieurement plus « pauvre » avec un intérieur plus riche » précise Emeline de Bouver, auteure de Moins de biens, plus de liens.

Pour vous y mettre, il vous suffit d’avoir en tête une question toute bête : « En ai-je vraiment besoin ? » lorsqu’une vitrine réveille votre fièvre acheteuse, ou « est-ce indispensable ? » face à un objet qui, manifestement, vous encombre plus qu’il ne vous est utile. En théorie c’est une formule magique, ne reste que la volonté de la mettre en pratique. »

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Enfin, pour ne pas finir ce texte – extensions partout de l’extensible = quelques «actualités », pas vraiment traitées par les gardiens faux jetons des…news

New-Dehli-bannit-les-sacs-plastiques

Lorsqu’une volonté collective peut annuler les nuisances…

Kjell-Inge-Rokke-le-milliardaire-norvégien-qui-promet-sa-fortune-au-nettoyage-des-océans

Dans la lignée de philanthropes modernes, Kjell Inge Rokke a annoncé qu’il consacrerait « la majeure partie » de ses 1,8 milliard d’euros à cette cause. S’il PEUT LE FAIRE d’autres ex-capitalistes le peuvent très bien AUSSI. Qu’on se le dise…L’alibi du ce n’est pas possible tombe de lui-même !

Basculement-:-comment-éviter-l'effondrement-économique-et-environnemental ?

La question étant : pouvons-nous encore prendre ces décisions avant de basculer dans l'irréparable ? » Depuis la publication en français de Plan B (Pour un pacte écologique mondial) en 2007, Lester R. Brown n a eu de cesse de parcourir la planète pour sensibiliser les décideurs à l'urgence des problèmes environnementaux effondrement des ressources en eau, érosion des sols, réchauffement climatique et les inciter à changer radicalement de cap. Disons que l’écologie a pu montrer à quel point elle change les choses et que ses périples

……………… commencent à PORTER LEURS FRUITS !

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La-nature-a-notre-service.

Pendant trop longtemps, nous avions tout fait à l’envers. Nous hissant comme supérieurs à tout : il n’est que de voir tous les dégâts et pollutions qui ont suivi ces nocifs délires. Puisque toutes les découvertes utiles imitent la nature, sont biomimétiques et biodégradables, nous rendant le service imparable de suivre le cycle naturel de la vie. Ainsi, le plastique du pétrole se voit supplanté par un plastique biodégradable issu des algues. Et, parallèlement, les larves de la fausse teigne de la cire seraient capables de nettoyer les océans de nos déchets plastiques plus rapidement que les méthodes élaborées jusqu’ici. Quant aux autres exemples, ils sont tous conçus par des humains ayant, lucidement, quitté la société « des caprices » dite consumérisme, cette inadaptation radicale à la vie.

La leçon est qu’ils aident la nature à nous rendre service, qu’ils l’imitent puisque, à l’évidence, elle en sait tout bien mieux que nous. Et que les descendants des mégalomanes qui pensaient le contraire sont en train de pourrir dans la nursery consumériste sans issue. Là où il est impossible de devenir adulte. Ces égarés sont notre fardeau et nous devons les sommer d’arrêter immédiatement leurs conneries. Puisque l’écologie est devenue l’urgence mondiale. La planche de salut est que la nature reste à notre service. A condition que nous lui rendions le service de lui permettre de pouvoir…continuer à nous faire vivre.

………………Ensemble, réussir l’inimaginable est donc possible.

 

………………(à suivre)

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toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Jordanie - Dans la région la plus aride au monde, 400 m au-dessous du niveau de la mer, avec un sol fortement dégradé, Geoff Lawton a créé un climat plus frais qui protège les cultures de la chaleur du désert. En a créant une forêt vivrière

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Au Maroc, à Brachoua tout reverdit par la permaculture

Au Maroc, à Brachoua tout reverdit par la permaculture

L’écologie qui change les choses
La permaculture sort un village entier de la misère en passant d’un seul jardin potager, en 2013, à…40, en 2016. Ce village, devenu prospère, aide même les villes voisines

La permaculture sort un village entier de la misère en passant d’un seul jardin potager, en 2013, à…40, en 2016. Ce village, devenu prospère, aide même les villes voisines

Le génie de la permaculure

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Le tout par l’entraide collective et pas par les stupides et puériles concurrences qui nous font croire atterrir chez des arriérés en cols blancs…

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Ouverture du premier magasin de produits périmés d’Australie : le magasin d’Oz …..  « Prenez ce dont vous avez besoin – donnez ce que vous voulez… »

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Changer ses habitudes c’est CHANGER le système. Qu’il le veuille ou non. Qu’il soit au courant ou non. Personne ne regrettera le système : précipitons sa fin…

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« Dans ce magasin tout ce que vous voyez a été donné- Alors ne prenez que ce dont avez besoin et, surtout, ne prenez pas pour jeter »

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En Somalie, où moins de 2 % des sols sont cultivés, la sécheresse avait tout épuisé sur son passage. Face à un déficit de pluie catastrophique, les autorités ont lancé un plan de restauration des semences abandonnées pendant les années de guerre. Comment donc inverser la tendance mortelle ? Comment rendre tout, de nouveau, habitable ? Comment vaincre la famine ?

En Somalie, où moins de 2 % des sols sont cultivés, la sécheresse avait tout épuisé sur son passage. Face à un déficit de pluie catastrophique, les autorités ont lancé un plan de restauration des semences abandonnées pendant les années de guerre. Comment donc inverser la tendance mortelle ? Comment rendre tout, de nouveau, habitable ? Comment vaincre la famine ?

« Il ne s’agit pas de décroitre pour décroitre, mais d’associer une façon de vivre extérieurement plus « pauvre » avec un intérieur plus riche » précise Emeline de Bouver, auteure de Moins de biens, plus de liens.

« Il ne s’agit pas de décroitre pour décroitre, mais d’associer une façon de vivre extérieurement plus « pauvre » avec un intérieur plus riche » précise Emeline de Bouver, auteure de Moins de biens, plus de liens.

Se limiter matériellement c’est s’illimiter dans les expériences existentielles et sociales…

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La capitale indienne vient de bannir l’usage des objets en plastique à usage unique. Un présage optimiste pour l’avenir du pays en matière de lutte contre la pollution de l’air et des océans.

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Dans la lignée de philanthropes modernes, Kjell Inge Rokke a annoncé qu’il consacrerait « la majeure partie » de ses 1,8 milliard d’euros à cette cause. S’il PEUT LE FAIRE d’autres ex-capitalistes le peuvent très bien AUSSI. Qu’on se le dise…

Dans la lignée de philanthropes modernes, Kjell Inge Rokke a annoncé qu’il consacrerait « la majeure partie » de ses 1,8 milliard d’euros à cette cause. S’il PEUT LE FAIRE d’autres ex-capitalistes le peuvent très bien AUSSI. Qu’on se le dise…

Afin d’éviter tout basculement - Il suffit de faire comme tout ce texte l’a démontré….

Afin d’éviter tout basculement - Il suffit de faire comme tout ce texte l’a démontré….

Il est possible de reverdir un désert ! Geoff Lawton nous explique son projet "greening the desert" en Jordanie et commente son évolution. Implantation d´arbres fruitiers en milieux

Éthiopie: 30 ans après, le Tigré aura fait verdir le désert

Geoff Lawton retrouve grâce à Google map (voir le lien ci-dessous) cette oasis créé pendant la Grande Dépression dans le désert de Sonora, simplement grâce à… l’implémentation de Baissières, Digues ou Swale...Beaucoup à apprendre pour nous…

Brachoua est un petit village marocain situé à 50 km de Rabat. Il y a trois ans, la situation du village était précaire : pas d’eau, pas d’électricité et surtout peu de ressources alimentaires. Aujourd’hui, la situation a changé, en vraiment bien mieux. Que s’est-il passé ? Un mix réussi entre permaculture et développement durable qui a su mettre Brachoua sur les rails de la prospérité et de l’autosuffisance alimentaire.

Conserver les légumes crus grâce à la lacto-fermentation… La lacto-fermentation enrichit les aliments en vitamines (A, B/B12 , C et K)

Les produits périmés sont la bête noire des patrons de tous les magasins alimentaires au premier rang desquelles les enseignes de grande distribution. En plus de réduire la marge de l'entreprise, ces produits arrivés à leur date limite de consommation classent ces commerces parmi les gros producteurs de biodéchets. Lesquels sont soumis à l'obligation de valoriser d'ici 2016 les biodéchets par méthanisation ou compostage ! Alors face à ces obligations, la chasse au gaspillage est lancée. Finis les pillages (gaspillages) de la connerie !

Le premier supermarché de produits périmés du Danemark- Direction Copenhague pour découvrir le premier supermarché de produits périmés du Danemark. Ce pays est le champion européen de la lutte contre le gaspillage alimentaire ! Comme le pays des vélos : y a-t-il un lien ?

La plus grave crise alimentaire d’Afrique aurait lieu actuellement. D’abord en Somalie

Sécheresse en Somalie avec seulement 2 % de surfaces cultivées…voir les solutions contre l’aridité des sols dans le texte !

Ce sont plus les pauvres que les riches qui ont besoin de magasins de semences. Y interdire toute possibilité de profits…

Lutte contre la sécheresse …Pour beaucoup de scientifiques, c'est le combat du XXI e siècle. La sécheresse risque de devenir un fléau mondial dans les prochaines décennies, menaçant les populations et l'agriculture dans de nombreux pays. Le réchauffement de la planète emporte déjà des conséquences palpables : les calottes glaciaires fondent, les phénomènes météo extrêmes se multiplient et plus d'un milliard et demi de personnes souffrent de pénurie d'eau,

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toujours un plaisir de flâner sur vos pages. au plaisir de revenir. N"hésitez pas à visiter mon blog.
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Bonjour, et merci pour cet article intéressant.<br /> Si le but est de partager de beaux exemples, il y après de chez nous (Chambéry, Savoie) une belle initiative anti-gaspille portée par association J'aime Boc'oh:ils récupèrent des invendus,légumes abîmés, etc... et en font des conserves, confitures, chutneys...<br /> http://www.jaimebocoh.com<br /> Sinon pour ce qui est de reverdir les déserts, les Bishnoïs l'ont fait il y a plus de 500 ans dans le désert du Thar, en Inde (ils ont aussi créé des villages ou les gens vivent en harmonie entre eux, avec la nature, et à l'écart du système des castes), à une époque ou les ressources étaient pillées par les seigneurs qui ne pensaient qu'à s'entretuer, s'enrichir, et détruire la vie simplement pour construire de plus beaux palais que leurs rivaux (le parallèle avec notre époque serait presque tentant...)<br /> Je vous recommande le magnifique livre d'Irène Frain à ce sujet : la forêt des 29<br /> http://www.irenefrain.com/laforetdes29.php
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