S’il y a Évolution il y a progrès des humains ?
Obligatoirement, se montre un progrès. Sinon c’est une dévolution, une régression, un retour en arrière ? Alors pourquoi une telle concussion des concepts ? Un tel chaos des raisonnements ? C’est que les prétendus maitres de ce monde n’aiment pas du tout le mot « progrès ». Vu qu’ils ne peuvent s’en dire les représentants. Avec eux, c’est partout rétrogradations, amoindrissements, dégradations évidentes des situations actuelles. Le mot progrès ne leur appartient plus du tout. Et alors ?
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Évoluons en leur tournant le dos ! Ils ne savent plus penser : aucun raisonnement ne sort plus d’eux – que des suites d’affirmations sans fondement.
(….) « un avenir radieux et libéré de la pauvreté grâce à l'impact des nouvelles technologies… Alors que les uns se plaignent de la domination d'une idéologie "solutionniste" qui contaminerait l'ensemble de la pensée, les autres pointent au contraire l'emprise d'un pessimisme intellectuel interdisant toute réflexion issue des sphères scientifiques et techniques. Bref, deux visions incompatibles de la même situation ! »…Très mauvais diagnostic. Qui ose mêler le même courant déguisé sous des formulations différentes. Le dénominateur commun c’est le manque de…progrès social. Évidemment, un retour à l’Ancien Régime dezs privilèges illégaux et des injustices inexcusables c’est un reniement intégral du mot progrès. Toute utilisation de leur part de ce mot ne peut plus être qu’une…fraude !
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Contre la collapsologie (lorsque il n’y pas d’idées il n’y a que la valse des…étiquettes sans…produit !) ? « Les ouvrages de Brand et de Naam sont assez proches dans leurs contenus : ils tentent essentiellement d'exposer des solutions technologiques à la plupart de problèmes qui semblent (sic !) aujourd’hui menacer l'humanité. N'imaginez pas qu'ils affichent un optimisme béat. Au contraire, ils sont parfaitement au fait des dangers qui nous guettent, et reconnaissent qu'une nouvelle Renaissance n'interviendra que si nous prenons, et très vite, les mesures qui s'imposent. Par exemple, ils ne grossissent pas la cohorte des climato-sceptiques ou assimilés pour qui les menaces pesant sur notre avenir sont illusoires, ou en tout cas pas si graves.
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Le-progrès-technologique-est-il-"la"-solution-à-tous-nos-maux ?
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Le "mythe du progrès" est-il un mythe ?
Le premier soin de ces auteurs "optimistes" est de dénoncer le pessimisme intellectuel ambiant. Deutsch, dès l'introduction, attaque frontalement.
"Chaque fois qu'il y a eu progrès, des penseurs influents ont nié qu'il était authentique, qu'il était souhaitable ou même que le concept était significatif. Ils auraient dû y réfléchir plus longtemps."
Brand de son côté, affirme que : "Décennie après décennie, des intellectuels en Europe et en Amérique nous expliquent que le monde va en enfer, que le progrès est un mensonge, et que de mauvaises personnes, de mauvaises idées et de mauvaises institutions sont à blâmer pour la dégradation irréversible de tout ce qui est vrai et bon."
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Brand cite également les propos d'Arthur Herman qui, dans son livre The Idea of Decline in Western History, distingue deux courants au pessimisme ambiant, le pessimisme historique et le pessimisme culturel, beaucoup plus extrême :
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"Le pessimiste historique voit les vertus de la civilisation attaquées par des forces malignes et destructrices qu'elle ne peut surmonter. Le pessimiste culturel affirme que ces forces constituent depuis le début le processus de civilisation. Le pessimiste historique craint que sa propre société ne soit sur le point de s'autodétruire, le pessimiste culturel conclut qu'elle doit être détruite."
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Brand analyse les problèmes actuels du mouvement Vert par la présence en son sein de trois composantes pas toujours en accord. Les deux premières regroupent les romantiques et les scientifiques. Par "romantique", Brand identifie le genre de pensée commençant en Europe avec Jean-Jacques Rousseau et représenté aux US par Henri-David Thoreau (dont l'influence sur la contre-culture des années 60, à laquelle Brand fut attaché, n'est pas négligeable !). "Les romantiques s’identifient aux systèmes naturels, les scientifiques étudient les systèmes naturels."
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Les romantiques sont les plus nombreux, et c'est une bonne chose, car ce sont ceux qui suscitent le plus de vocations. Mais, du coup, ils mettent en minorité les scientifiques qui sont toujours suspectés d'hérésie. A cela s’ajoute aujourd'hui une troisième tendance. Celle des ingénieurs : "Les romantiques aiment les problèmes. Les scientifiques analysent les problèmes. Les ingénieurs résolvent les problèmes." Cette dernière attitude est peu appréciée des romantiques qui "ne sont pas à l'aise avec le projet de réparer les choses parce que l’essence de la tragédie est qu'elle ne se répare pas".
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Le rôle de la science
Les débats sur la technologie sont, en général, déconnectés de ceux concernant sa sœur, la science. Il est vrai qu'on ne peut pas complètement identifier les deux. La technologie existait bien avant la science : on a su tailler des pierres alors que la physique ne s'était pas penchée sur la nature du phénomène. Mais on ne peut plus nier que science et technologie avancent main dans la main désormais (on parle d'ailleurs de technoscience, mais ce terme est en général associé à des connotations négatives).
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De fait, les auteurs techno-optimistes valorisent cette connexion. L'important affirment-ils, c'est notre connaissance du monde, et c'est elle qui, en transformant en actions matérielles, nous permet d'avancer. […mais vers quoi ? Vers la justice sociale, la transformation de la société, la fin des destructrices inégalités financières, etc ? Puisque la technologie pour la technologie reste un…antiprogrès !].
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Selon Naam : "Un dicton dit que "vous ne pouvez pas manger des informations". Cela peut être vrai, mais la nourriture que nous mangeons aujourd'hui est le fruit de milliers d'années d'informations à la qualité de plus en plus haute sur la connaissance de l'agriculture - quelles graines utiliser, quels outils employer, quels moments de l'année choisir, quelle méthode d'irrigation, comment effectuer des rotations de récoltes sur le même terrain. Ce que nous mangeons c'est de l'énergie solaire, filtrée, concentrée et distillée à travers la lentille de la connaissance humaine."
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Et Brand de renchérir : "La science est la véritable source d'infos. Lorsque vous lisez un portail d'infos ou un magazine, tous les trucs qui intéressent les humains sont les habituels potins, les mêmes drames cycliques de la politique et l'économie, la mode, cette pathétique illusion de nouveauté ; même la technologie est prévisible si vous connaissez la science. La nature humaine ne change pas beaucoup ; la science elle, change, et ce changement s'accroit, modifiant le monde de façon irréversible."
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C'est Deutsch qui va le plus loin dans ce domaine, puisque son livre déploie avant tout une théorie épistémologique et ne concerne la technologie qu'indirectement. Pour lui, l'être humain est avant tout un producteur de connaissances capable de trouver des explications à ce qui l'entoure. Cette aptitude à la connaissance, précise-t-il, est universelle. Deutsch s'oppose ainsi à ceux (y compris certains techno-enthousiastes, comme les partisans de la Singularité et de la "superintelligence" artificielle) qui pensent que notre cognition est limitée par les conditions de notre apparition dans la savane voilà quelques millions d'années, et qu'il nous sera toujours impossible de comprendre les fondements de notre univers, tout comme un singe ne peut saisir les bases de la géométrie euclidienne, pour reprendre la formule de Martin Rees. Dire cela, explique Deutsch, est une proposition autodestructrice qui amène à admettre que l'univers est fondamentalement incompréhensible et invalide la méthode scientifique. Si tout ce qui nous manque, c'est de la mémoire ou de la vitesse de calcul, nous pouvons toujours confier ces tâches aux ordinateurs. En revanche, Deutsch ne voit aucun inconvénient à la modification de l'humain, à l’altération de nos gènes, par exemple pour affronter de nouveaux environnements dans l'espace. Car ce qui fait notre humanité, note-t-il, ce n'est pas telle ou telle capacité, mais précisément cette faculté unique que nous avons d'accumuler des connaissances et de générer des explications.
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Le commencement de l'infini, explique Deutsch, c'est lorsqu'une explication, un modèle, possède une portée telle que son application va permettre de générer, quasiment sans aucune limite, de nouvelles formes de connaissances et donc de technologies. Par exemple, comprendre la gravitation est un commencement de l'infini, parce que savoir comment elle fonctionne sur Terre nous permet d’imaginer correctement comment elle se comporte dans tout l'univers, y compris sur des planètes que nous n'avons jamais observées ou des objets qui dépassent largement la portée de notre intuition comme les trous noirs. Mais il ne s'agit pas seulement de science. On trouve des commencements de l'infini dans tous les domaines ; par exemple, l’écriture alphabétique qui, par une simple combinaison, possède une portée beaucoup plus large que les systèmes pictographiques (autrement dit, il est possible de créer sans cesse de nouveaux mots, sans avoir à constamment générer des symboles inédits ou améliorer les règles d'association de ces symboles). Idem pour les chiffres arabes, dont la portée est bien plus universelle que la numération romaine, qui non seulement est plus difficile à manier, mais reste limitée puisque son symbole le plus élevé représente seulement les milliers. Les chiffres arabes permettent quant à eux, grâce à de simples règles, de représenter l'infinité des nombres de manière compréhensible et manipulable.
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Mais le plus important "commencement de l'infini" a peut-être eu lieu au XVIIIe siècle, lors de la naissance des Lumières. Grâce à elles, l'humanité a pu se dégager des anciennes dispositions basées sur l’autorité pour voir émerger une tradition critique, fondée sur la nécessité de tester les théories. […Aujourd’hui les rendus fous par l’argent facile veulent imposer un désordre global avec un dogme unique et infiniment rétréci « l’argent sait tout ». L’argent rend, par capilliratés, intelligent. L’évidence est que qui en serre une grosse liasse dans les mains obtient toute connaissances. Sans réfléchir, sans efforts et sans interrogations. C’est ainsi que l’argent fait…autorité.Ce net retour aux supersititions barbares avouent ne plus même savoir ce qu’est le mot…progrès !].
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Deutsch oppose ce qu'il nomme le "provincialisme" (parochialism), c'est-à-dire des formes de connaissance ou de pratiques qui peuvent être efficaces, mais dans un environnement restreint, à l'universalité de ces systèmes qui sont "au commencement de l'infini".
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En fait, une possible définition de "l'Enlightenment" ou des Lumières serait qu'il s'agit d'une recherche de cette portée maximale de ce commencement de l'infini. Une recherche qui ne se limiterait pas à la science, mais qui toucherait à l'ensemble des activités humaines : "Avec les Lumières, on en vint à considérer le "provincialisme" et toutes les exceptions et limitations arbitraires comme fondamentalement problématiques - et pas seulement en science. Pourquoi la loi traiterait-elle de manière différente un aristocrate d'un roturier ? Un esclave d'un maître ? Une femme d'un homme ?"
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Les fondements de l'optimisme
A partir de ces théories sur l'universalité de la connaissance et sur sa notion de tradition critique, Deutsch en vient à définir un "principe de l'optimisme" : "tous les maux du monde sont le produit d'une connaissance insuffisante", déclare-t-il.
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L’optimisme, écrit-il, n'est pas un moyen de "prophétiser le succès, mais d'expliquer l’échec (...). Cela veut dire qu'il n'existe pas de barrière fondamentale, aucune loi de la nature ou décret surnaturel, empêchant le progrès. (...) Si quelque chose est autorisé par les lois de la physique, tout ce qui peut l'empêcher d'être technologiquement possible c'est que l'on ignore comment y arriver."
Deutsch nomme sa philosophie le "faillibilisme". S'inspirant de la tradition scientifique et de l'épistémologie de Karl Popper, cette attitude se résume en deux phrases :
1) les problèmes surviennent toujours.
2) on peut résoudre les problèmes.
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Deutsch récuse donc l’utopisme naïf, en admettant que chaque pas dans un sens entraîne la création de nouvelles complications, mais il insiste sur le fait que la plupart des problèmes sont solubles, du moins dans la limite permise par les lois physiques. Il est intéressant de noter la différence qu'il établit entre "l'Enlightenment" anglais et les "Lumières" d'Europe continentale. Ces dernières, selon Deutsch, ont eu tendance à admettre la proposition 2, concernant la résolution des problèmes, mais n'ont pas intégré l’axiome 1, qui spécifie l'impossibilité de se trouver dans une situation où les problèmes ne surviennent pas. D'où la fascination des intellectuels européens pour les formes de totalitarisme utopique, dont la Terreur est l'archétype. Toutefois, Deutsch prend garde à spécifier que cette divergence entre Angleterre et Continent est une "tendance", et que Condorcet, par exemple, était beaucoup plus proche, dans ses idées, de la tradition britannique...
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On peut bien sûr douter de cet optimisme sans limites, mais on ne peut l'accuser d'être "béat", "naïf", bref d'être le produit d'une pensée inachevée. Ces auteurs nous montrent en tout cas que la vision opposant des solutionnistes technologiques un peu frustes et à la réflexion peu aboutie (ou pire, animés par des intentions cachées) à des intellectuels critiques et matures est bien trop caricaturale. Le débat existe, la réflexion se trouve des deux côtés, et la "déconstruction" des préjugés idéologiques de l'adversaire s'opère dans les deux sens. Cela ne nous dit pas, bien sûr, qui a tort ou raison (probablement aucun des deux courants ou les deux, selon le sujet qu'on aborde et l'angle sous lequel on se place).
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Pour essayer de résumer voici à peu près l’argumentation que tiendrait aujourd'hui un "techno-optimiste" :
1) le progrès existe, ce n'est pas une illusion ou une fabrication idéologique. Celui-ci est entrainé par les sciences, mais se répercute dans les domaines sociaux, moraux, politiques. Tout est possible dans la limite des lois physiques.
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2) La recherche de "solutions techniques" est une démarche valable. Certes, toutes les solutions techniques ne sont pas bonnes, mais l’histoire de l’humanité nous montre qu'elles ont, à de très nombreuses reprises, déclenché des changements radicaux et déterminants (et globalement positifs) : pierre taillée et polie, agriculture, écriture, soc de charrue, etc.
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3) Oui c'est vrai, tout changement technique apporte une nouvelle gamme de problèmes. Il n'y a pas d’utopie. Dans la plupart des cas, cependant, les gens préfèrent se retrouver dans la nouvelle situation (avec ses nouveaux problèmes) plutôt que revenir à l'ancienne. […ou bien même – l’immobilisme, le refus de tout changement conséquent. Le stade de la crise actuelle ?].
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Mais la pensée pure ne suffit pas... Quelles réponses concrètes les optimistes technologiques opposent-ils à leurs adversaires ? Et quelles sont les technologies et les innovations les plus récentes susceptibles de nous aider à combattre le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources, la pauvreté ? C'est ce que nous allons explorer dans ce dossier.
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Retrouvez le dossier #techno-optimisme d'InternetActu sur Le Monde, une réponse à la collapsologie :
- Faut-il prendre l'effondrement au sérieux ?
- Le progrès technologique est-il la solution à tous nos maux ?
- Energie du futur : les pistes de la photosynthèse
- Quelles technologies pour nourrir la planète ?
- Face à l'épuisement des ressources, peut-on recycler et cultiver les matériaux ?
- L'avenir est-il à une "civilisation du vivant" ?
- Quel avenir pour la fusion nucléaire ?
- Notre avenir énergétique viendra-t-il de l'espace ?
- Pouvons-nous devenir une civilisation extra-planétaire ?
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Trois livres sortis ces dernières années nous guident dans ce dossier : Whole Earth Discipline de Stewart Brand (traduit en français sous le titre : Discipline pour la planète Terre), The Infinite Resource de Ramez Naam (@ramez) et The Beginning of Infinity de David Deutsch (@daviddeutschoxf).
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On ne présente plus Stewart Brand : ancien compagnon de route du "Magic Bus" de Ken Kesey, inventeur de l’expression "Personal Computer", coorganisateur de la "Mère de toutes les démos" avec Douglas Engelbart, éditeur du Whole Earth Catalog, qui accompagna la naissance du mouvement écologiste, fondateur du Global Business Network aux sources de la cyberculture et d'un des premiers services en ligne, le "Well". Les positions de Brand, très technophiles (comme sa défense du nucléaire), suscitent souvent la polémique dans les milieux écologistes - l'homme passe bien souvent pour un "traître" au sein du mouvement qu'il a contribué à créer.
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Ramez Naam porte la double casquette d'essayiste futuriste (il est aussi l'auteur de More than Human) et de romancier avec la trilogie Nexus (dont les deux premiers volumes sont été traduits en français). J'ai déjà mentionné David Deutsch dans ces colonnes. Ce dernier est un scientifique au pedigree impressionnant (c'est l'un des inventeurs de l'informatique quantique) est aussi un penseur généraliste qui, dans Le commencement de l'infini, cherche à embrasser l'ensemble des activités humaines.
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Nous sommes là dans le champ mainstream où se cantonnent la majorité des « faux » débats (puisque ne voulant pas aboutir à des décisions de changements par changements des décisions !) comme des manipulations. Ni les concepts de Progrès ni ceux de l’Évolution ne leur appartienne. Ne sont-ils pas contraints d’avouer qu’ils protègent en leur sein et le consumérisme et le cynisme et la frivolités sans issue des « pas de limites » aux cupidités ?
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La-culture-des-no-limit-consumérisme-techno-optimisme-et-cynisme ?
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Ainsi, le #techno-optimisme est-il vaguement écouté par les financiers (ces têtes vides en lesquelles il n’y plus aucun raisonnement…) que parce que, dans leur théorie, il y a la… création de valeur par le numérique. Au-delà de cet horizon si restreint, la finance n’a rien compris aux débats en cours. Et donc le reflet, dans les médias mainstream, est-il extrêmement mince et simpliste. Tant la bêtise c’est de s’auto-convaincre que « d’avoir » un objet de technologie « avancée » (avancée à quoi ?) « rend », automatiquement, très perspicace. Alors qu’il semblerait que les mauvais usages des technologies supplantent les bonnes ! Ainsi, de régresser ahumainement à ne voir dans un penseur « que » son harnachement de machines (…et l’impasse définitive du plus nous savons penser plus nous sommes encerclés de multitudes de machines…alors que c’est tout de même, plutôt l’inverse) dessine une terrifiante…régression. Si qui n’en a que le minimum (d’appareils) « ne sait donc » pas penser !!!
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Pourquoi les financiers ne comprennent rien à tous les débats actuels ?
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Enfin, les limites dues aux faits…comme d’ignorer tous les faits qui vont contre la thèse centrale de cet optimisme QUE technologique. Avec un slogan trop basique « ils ont tort ! »
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Et si les techno-optimistes avaient tort ?
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Comment l’instrumentalisation (l’objet qui nous contraint à penser ainsi, à ne penser même qu’ainsi et à ne plus pouvoir entrer dans une critique transversale qui sait retourner les arguments à leur hypocrisie d’origine) oui l’équivalent conceptuel de la « marchandisation » que cette instrumentalisation de la pensée - comment l’instrumentalisation nous fait détester le mot progrès puisque « collé » à techno-despotime. Et le mot évolution de même. Ceci est de la manipulation, la même qui fait détester les pauvres et les victimes du système et a faire confiance aux trop riches, causes pourtant de tous les désordres. Juste parce que la « présentation » des images nous gave et nous sature de dégoûts machinaux. Toujours des pauvres diffamatoirement présentés dans des situations désagréables et de souffrances et très peu de présence des riches sinon à travers des symboles généraux (qui ne les mouillent jamaos !). Ce sont des attrape-nigauds et les nigauds « attrapés » veulent, ensuite, faire la loi…en relayant la propagande que le progrès n’existerait pas. L’avantage avec les conformistes c’est qu’une fois démasqués – ils ne peuvent plus recommencer…à nuire...Ce qui s’ensuit très triomphalement est que : le progrès existe. Il existe dès qu’il est débarrassé de tous ces déguisements…techniques. Et que l’Évolution oui est bien en marche !
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Tout ceci s’est renversé et s’est inversé par de simples constats :
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*** - 1) - Croire au progrès social c’est être…progressiste. Ne pas y croire (que les humains puissent…progresser et s’améliorer !) c’est être réactionnaire très amers. A la pointe du progrès est, en conséquence, qui veut la justice sociale et la fin des inégalités (donc des privilèges illégaux devant la Constitution). Progressiste qui veut le partage des richesses collectives et l’instauration des biens communs. Etc. Progressiste qui fait progresser tous les progrès humains. Il devient clair que les pouvoirs ne veulent pas de cela et donc doivent disqualifier le mot progrès qui…progresse trop vite. Et fait tout progresser. A portée de la main. Là, tout de suite…Progressivement mais inexorablement. Le progrès est trop clairement la fin du capitalisme qui n’est qu’immobilisme et blocage de la société…afin de pouvoir continuer à vivre en parasite complet sur elle ! Nier et renier le progrès c’est afin de demeurer dans le rôle si répétitif du pique-assiette éternel !
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*** - 2) - Le mythe du progrès n’est que le progrès du mythe que le progrès ne soit qu’un….mythe ! Non le progrès n’est pas un mythe, le progrès c’’est très social. C’est tout le concret des changements …effectifs ! Effectivement !
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*** - 3) - Autre biais interrogatif qui dénoue toutes les hypocrisies ? Le Progrès peut-il exister si l’Évolution n’existe pas ? Ou dit autrement, si la société fait tout pour qu’il n’y ait plus de progrès – n’entrave-t-elle pas, plus qu’illégitimement, l’Évolution ?
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*** - 4) – Clair donc que lorsque la bourgeoise se disait « à la tête du progrès » c’était uniquement pour enterrer, si malhonnêtement, le concept libérateur. Empêcher toute progression du partage des plus-values collectives. Faire reculer tous les acquis sociaux. Rétrécir le maigre progrès à des innovations techniques qui – envers du décor - ainsi mal utilisées renforcent encore la misère…sociale. Et ainsi fait…douter du progrès. Mais uniqument les frogués à la connerie ! La bourgeoisie incapable de tout PROGRESSISME est donc non à la tête mais à la…piteuse traine de tout progrès réel. Et – clairement – son règne abusif empêche, actuellement, l’Évolution de l’Humanité ! Ni progrès ni évolution ne sont donc plus de son côté – mais du nôtre ! Et le vrai changement (pas celui des…affiches !) est une…force irrésistible !
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L’Évolution c’est d’abolir ce système et d’entrer dans une nouvelle civilisation plus… évoluée. L’Évolution existe bien – c’est une action irrésistible. Le progrès c’est le progrès social qui met fin aux inégalités financières et modifie les buts de la société. Le progrès existe et avance avec l’Évolution. Qui a donc intérêt à nous faire croire que le progrès et l’évolution ont disparu de notre société ? Qui donc sinon les prétendus maitres de ce monde. Ils veulent d’un monde figé, immobilisé, arrêté, interrompu, bloqué où plus rien ne change sinon leurs seuls profits sans issue. Aussi, le progrès, pour eux, c’est uniquement celui de la technologie indifférente. Ce qui rend le système encore plus inhumain. Aussi, lorsque certains relaient et diffusent de telles contrevérités ils se montrent ennemis d’eux-mêmes. Mais de là à tenter de faire que nous devenions, aussi, ennemis de nous-mêmes ? Le progrès collectif fait très peur aux dirigeants parce qu’il…progresse trop vite. Qu’il nous rend…progressistes et toujours tellement moins manipulables. Instaurer les biens communs ou partager les plus-values collectives – allons donc ce n’est pas un progrès « qui existe » ? Oui oui, absolument…ce sont des progrès « qui existent » !
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Dans ce contexte tout neuf - il suffit, alors, d’affirmer que le progrès social existe toujours plus et que l‘évolution est bien là pour faire tout évoluer – et que nous prenions conscience que l‘évolution évolue comme un oiseau dans le ciel – pour que progressent tous les progressismes. A la fois. Oui !
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Tout comme nous avons trouvé – dans ces réflexions lavées des propagandes sales –
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…comment nous incarnons réellement tous les progrès et les évolutions du futur.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Survivre au progrès vu comme une avalanche perpétuelle de gadgets très agressifs ? A qui sert un tel réductionnisme mensonger ?
Brand c'est le participant au mythique magic bus de Ken Kesey, un des fondateurs du mouvement écologie et de la cyberculture, etc. etc. - eh oui !
Non traduit - le commencement de l'infini ! ou "le début de l'infinité". Quelle est la formulation la plus éclairante ?
L'a grande difficulté à trouver des vidéos de qualité en français sur ce thème souligne des refoulments institutionnels
Comment rencontrer l'Inconnu ?
Comment construire le savoir futur ?
Vers une écologie des médias et des moyens ?
Plongée dans les objets technologiques...