Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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« L’INRA est formelle : cela coûte « moins cher » aux paysans de produire vertueux pour l’environnement que de polluer. C’est un fait prouvé désormais par les chercheurs de cet institut : l’agriculture intensive n’est pas rentable. »***  Toute ambiguïté est désormais levée – faut quitter cette aberration aussi peu efficace et au plus vite !!!

 

(p 236 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011).

 

Leur pitoyable propagande sévit, pourtant, encore : l’Humanité est en danger mortel de pénurie et de disette si était abandonné ce système qui coûte si cher et rapporte si peu. Or, en réalité, le danger mortel n’existe que si ce système persiste. Afin de clore ce chapitre, nous allons, en conséquence, vérifier toutes les fausses rentabilités accrochées comme des casseroles à l’incompétence affairiste de l’agriculture productiviste. Le plus coriace des reproches à faire au capitalisme c’est QU’IL NE CONNAIT RIEN AUX AFFAIRES. Nous oui !

 

Tous les calculs de ce productivisme-n’importe-quoi s’avèrent si farfelus. Ainsi, plus les élevages sont denses plus les risques d’épidémies augmentent. Comment peut- on être aussi inconscients ? « Le paradoxe du porc actuel, c’est qu’il est tout à la fois la poubelle des industries mondialisées dégageant moult CO2, puisque les résidus de soja viennent d’Amérique latine et que les déchets d’huilerie viennent des quatre coins du monde, et une bête de luxe, dont la ration contient plus de 50 % de blé  Autant de céréales qui devraient servir pour l’alimentation humaine. Et qui manquent cruellement dans les pays pauvres » (p 80 – ibid) . Tout ce qui est culture hors sol, sous serre sont très fragilisés : « c’est ainsi qu’on réussit l’exploit de créer des maladies dont ne souffre jamais la tomate lorsqu’elle cultivée en pleine terre et en saison » (p 173 – ibid). Oui nous allons faire ensembles cette descente aux enfers. Rassurez- vous cela nous a pris un mois pour encaisser toutes les conséquences systémiques d’une telle folie – nous vous aurons servi de tampons de choc !!!

 

Oui oui tous ces coûts bien intentionnellement  « ignorés » ou trop volontairement cachés excèdent, parfois, les « bénéfices » (mot ultra dangereux : il semble rendre fou !). Ce qui s’appelle vendre à perte. Quel sens des affaires !!!!  « Au final, l’élevage de poulets, comme celui de porcs, ou de vaches, ne gagne plus un sou ». Faut le faire. Et même coûte toujours plus et plus encore à coups d’endettements hallucinants !!! Devant cette situation absurde nous alignons « les solutions à notre portée » (évidemment très économe de l’essentiel) – qui fera l’objet d’un prochain blog. Pour chacun des délires productivistes montrés (avec les pincettes de l’asepsie) une solution raisonnable et immédiatement efficace.

 

Il faut savoir, par exemple, que le cochon sur litière est, globalement, bien plus rentable que le cochon sur caillebotis. Le premier produit du fumier inodore (l’or de la terre) le second du lisier pestilentiel. Dont nul ne sait vraiment comment s’en débarrasser, et qui part, pourtant, directement dans les nappes phréatiques, les rivières et la mer, créant, entre autres, des nuisibles algues vertes. Alors que les solutions existent. Non, il est préféré s’entêter comme des dingues à épandre le lisier. Pire ? oui dans leur folie productiviste seul le pire vient au rendez vous. « Comme des projets de retraitement du lisier tous plus délirants les uns que les autres. On n’y cherche même plus à diminuer la quantité de lisier produite, ce serait trop simple » (p 88 – ibid) . Bon, mais là on connaît la technologie, malgré le coût déraisonnable de l’usine à retraitement du lisier ça marche !!! Tout de même plus c’est gros, plus ça prouve sa « rentabilité », là, vous ne pourrez nous contrer !!! Désolé « on y trouve davantage d’azote après qu’avant » (p 96 – ibid) . Vous vous frottez les yeux : obtenir de tels désastres non ça se saurait !!! « 12 759 kilos avant méthanisation, 16 229 après. Cela même après que le cheptel de l’élevage ait été réduit. L’augmentation s’explique par les apports de maïs, paille et surtout graisses d’épuration dans l’unité de méthanisation » (ibidem). Rappelons qu’avec de la litière et du fumier tous ces délires n’existeraient même pas. Le cauchemar pourrait finir ? Sans abolition complète, aucune chance. Ainsi,« l’’Ademe non seulement aide au financement de ces projets à hauteur de 60 %, mais en plus elle rachète l’énergie aux éleveurs à des prix prohibitifs ! On aide la filière par les deux bouts et tout ça pourquoi ? » (p 97 – ibid). Pour gaspiller encore et polluer encore et encore. Croyez- que le scandale des algues vertes reçoit une décision aussi loufoque ! Mais un blog trop long « produit » moins, n’est-ce-pas ?

 

Parce que le calvaire au royaume de la folie produite est loin d’être fini !!! « Grâce à Bruxelles, irriguer, ça paie, et même beaucoup mieux que de ne pas irriguer du tout » (p 104 – ibid). Ce serait même la prime garantie au moins écolo !: La loi anti- casseurs dit , ici, « Légalement détruisez tout !!! » Ou lorsque les primes et subventions vous poussent à devenir un nocif gangster de la Terre. Les effets de leurre ?« le Conseil d’Etat est formel ; si la culture du maïs est de loin la plus rentable [fausse rentabilité !], c’est parce qu’elle a été encouragée par le maintien partiel des aides à l’irrigation, renforcé par un crétin calcul qui donne une prime à ceux qui la touchaient jusque là » (p 105 – ibid). Quitte à faire les mêmes travaux d’irrigation plusieurs fois ? « Il n’est dès lors guère surprenant qu’un rapport récent ait mis en évidence l’échec des aides à la désirrigation », conclut, lapidaire, cette noble institution [le Conseil d’Etat – si peu suivi de conseil !] ». (p 105 – ibid).

 

Ce qui est fort dommage puisque la mono-maniaquerie compulsive à irriguer est un des éléments forts qui fait que l’agriculture intensive soit tout sauf rentable. Un hyper coût, à la tête, des farfelus pas sérieux à tous les postes. Et un énorme poids à trainer pour la collectivité. « il faut être fou pour renoncer à l’irrigation intensive ». Mais justement c’est être complètement fou que NE PAS Y RENONCER !!! L’eau est un »bien commun ». Tout le monde a donc entièrement le droit d’y fourrer son nez, et de demander des comptes hyper pointus : « les chiffres fournis par le Conseil d’Etat font froid dans le dos. Le poids de l’irrigation dans les prélèvements d’eau se situerait entre 79 % et 71 %  pour les Régions Poitou- Charente, Centre, Midi- Pyrénées, Languedoc- Roussillon. Les ¾ de l’eau prélevée pour l’irrigation sont d’origine superficielle. Or 80 % de ces prélèvements ont lieu l’été, c’est- à-dire en pleine période d’étiage des cours d’eaux » (p 106 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). PLUS D’INCONSCIENCE C’EST IMPOSSIBLE. La fumisterie de l’agriculture intensive la moins rentable de toutes celles pouvant exister doit cesser. Marre de ces détraqués !!!. Puisque, dans certains bassins versants, lors des sécheresses l’irrigation peut atteindre 85 %, et même 95 % de toute l’eau » (p 106 – ibid). Un pays entier livré entièrement à des mains aussi irresponsables ça doit cesser. Mono-cultures suicidaires, homogénéisation des produits (ces autoroutes grandes ouvertes à la fragilisation des cultures et aux épidémies), tout comme le refus peu convaincant de répondre de leurs actes (tous ces milliards pour rien jetés dans le retraitement du lisier, pour toujours plus de gaspillages de l’eau si PRECIEUSE, etc) assez des ces inefficacités trop officialisées !!!

 

« Contrairement au pays du Sud, la France ne s’est pas convertie aux formes durables d’irrigation, comme le goutte-à-goutte ou le micro-jet, qui permettent pourtant de doubler la productivité et de diviser par trois la consommation d’eau » (p. 105 – ibid). Là ça devient carrément inexcusable !!! Agriculture productiviste clairement non durable ?. LES DEGATS qu’elle cause doivent obtenir réparation. Et le Conseil d’Etat de continuer à se dresser contre l’état : « l’irrigation française fait appel aux techniques les plus dispendieuses en eau et les moins efficaces, pour plus de 90 % de la surface agricole utile » (p 106 – ibid). Vouloir que cette honte dure un jour de plus c’est se déclarer frontal ennemi du pays.

 

Privilégier systématiquement le rendement sur la résistance, ne peut plus être toléré une seconde de plus ! «La culture du soja a non seulement participé directement à la déforestation de près de 1 million d’hectares de forêt amazonienne, mais en outre le soja pousse les autres plantations toujours plus vers l’extinction » p 111 – ibid) . Oui oui, pour des hommes d’affaires « globaux » comme nous, de vrais « experts du réel » de telles incompétences ne sont plus supportables. « Tant que les coopératives [qui ont trahi toutes les réalités agricoles jusqu’à même leur nom] gagneront plus de fric à vendre du phyto qu’à nous proposer des semences adaptées à nos besoins, on ne s’en sortira pas » ( p 117 – ibid). PERSONNE NON PLUS, d’ailleurs. Donc, le grand banditisme séquestre la raison et le bon sens par son agriculture pour détraqués ? « Plus l’agriculteur qu’il conseille (sic) arrose ses champs de produits chimiques, mieux le technicien gagne sa vie. Voilà qui ne peut que l’inciter à la modération » (p 117 – ibid).. Et après ceci, on voudrait nous faire gober que la guerre aux dealers a bien lieu !!!

 

Pour leur défense ? »De fait, c’est bien parce que l’intégralité de l’argent de la recherche, des coopératives, des semenciers, des fabricants de produits phytosanitaires a été investi dans ces filières qu’elles sont devenues rentables »( p 118 – ibid). En gros, c’est parce qu’ils ont commencé à déconner qu’ils continuent. RENTABLES ? Si c’est au détriment de 90 % du « pouvoir des sols », du maintien durable de leur fertilité où est cette si fausse rentabilité ? Nulle part ! Ces filières coûtent bien trop cher au reste de l’agriculture. Basta ! Et, puis, le niveau intellectuel, à peine l’école maternelle. Toutes les lois de l’économie, de la comptabilité même du politique (ne pas mettre tous les yeux dans le même panier – diversifier !). Au lieu de s’occuper du grand plan protéines qui relancerait les plantes fourragères locales (proposé par le commissaire européen Dacian Ciolos), non ils continuent à délirer défoncés comme des pharaons déments.

 

Le point de rupture est atteint. L’égoïsme minable (qui ne s’occupe de la réalité sociopolitique que lorsque que celle-ci atteint sa personne et qui voudrait que les bénévoles ne « s’occupent qu’eux d’eux » alors qu’ils n’ont jamais « plaint ni aidé leur voisin dans le même cas » - ou bien le désastre social que provoque le gangster n° 1 qu’est le capitalisme !) se trouve bien au pied du mur. Il y a un lien entre les terres brûlées de nos champs et les cellules enflammées de nos corps. Entre ce qui se passe dans le sol et dans les cellules de notre organisme » (p 121 – ibid). Et c’est ainsi que les maladies sont dans nos assiettes. Vous avez dit rentable ? A chaque fois qu’u crétin inadmissible veut « faire des « économies à l’hectare (donc c’est pas un bon homme d’affaires !) il accroît mécaniquement les oméga 6 tout en diminuant les oméga 3. Or, ceci est criminel, puisque ça contribue à abimer notre santé. «  On conçoit qu’il faut radicalement changer la façon dont sont nourris nos animaux d’élevage », préconise un directeur d’unité de recherche. Donc avoir tout faux à ce point – puisqu’il faut tout changer et à 180 °- implique que le premier voyou qui osera rappliquer avec « une agriculture intensive est rentable et nécessaire pour la survie de l’Humanité » risque de se faire répliquer que c’est SON ABOLITION QUI VA PERMETTRE A L’HUMANITE DE SURVIVRE.

 

« On peut dire que c’est grâce à l’argent du contribuable que les eaux de ce département sont contaminées…puis décontaminées. L’état ne joue pas son rôle de garant des deniers publics » (p 138 – ibid) avoue même un Préfet. Puisque non seulement l’agriculture des fous furieux (l’intensive) gaspille NOTRE eau (bien commun) mais la pollue, en plus. Et qu’ils sont PAYES et pour gaspiller et polluer. Ne plus placer l’argent public que dans le bio parait soudain tellement évident !!! Il y a deux attitudes – celle toute de parade des « libertaires de spectacle » qui pérorent mais ne bousculent aucun mécanisme de décision - et celle des révoltés existentiels qui entrent partout, pensent sur tout et passent du temps bénévole à pulvériser toutes les sombres conneries du capitalisme. Et prennent, en plus, position : ici, pour le retour massif au tout services publics, pour la collectivisation des « biens communs » en autogestions par services publics. Ce qui (tactiques par segments) expulserait les imposteurs plus qu’incompétents qui squattent illégalement NOS bâtiments. Combien de femmes et d’hommes politiques N’ONT PAS soutenu l’agriculture intensive ? Les seuls à ne pas placer sous tutelle ?

 

Selon le Conseil d’Etat (et NOUS suivons ses conseils !) « l’agriculture est à l’origine de 60% de la pollution par les phosphates, de 70 % de celle par les pesticides et de 75 % de celle par les nitrates…mais ne contribue qu’à hauteur de 1,2 % aux dépenses de dépollution » (p 139 – ibid). Vous avez dit rentable ? « D’un côté, un mode de culture à l’écoute de la nature, et, de l’autre, un système où l’on essaie vaille que vaille de la faire entrer dans des cases bien formatées » (p 176 – ibid). De quel côté est la folie furieuse ? Qui est l’irrationnel, l’insensé, le démesuré, l’insurgé, le contestataire du réel, le non raisonnable ? « Il faut dire que les jeunes agriculteurs sont conditionnés dès les lycées qui ne laissent que peu (pas ?) de’ place aux enseignements alternatifs » (p 228 – ibid). Plus haute trahison, vous pouvez trouver ? Vous êtes sûrs que c’est un lycée et pas l’abattoir de la raison ?

 

« Pourquoi continuer à financer sur les deniers publics un système coûteux pour les vrais agriculteurs, pour notre santé et pour notre environnement ? » (p 247 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). En effet la SEULE question. Donc ce privé plus que déshonoré vit aux crochets du public (Wauquiez a démontré par l’absurde que seuls les trop riches sont les abusifs assistés de la société !), oui ces mendiants inassumés, volent l’argent commun pour tout détruire autour d’eux. Avis très rationnel que de leur couper ce robinet va nous permettre de les mettre en soins…intensifs !

 

Comment affamer réellement toute la planète ? Continuer à gober que l’agriculture intensive soit rentable (voir « Les solutions à notre portée ») Et que, de toutes façons, nous ne pourrions plus stopper son train fou (faux ! voir « Les solutions à notre portée ») donc faudrait continuer !!!

L’ère des perversions (rendre coupable qui subit afin de lui couper la révolte justifiée sous les pieds) est terminée. !!! Et c’est plutôt pour des motifs « pas du tout rentable » ou bien « aucun sens des affaires » qu’il faut abolir la régression capitaliste !!!

 

Nous savons que la l’irruption radicale de cette agriculture absolument démente représente un gros morceau. Nous œuvrons donc sur plusieurs blog à cet effet…

 

Ici, EN BONUS, L’agriculture productiviste c’est la perte, aussi ; de

LA QUALITE

DU VRAI CHOIX

DE LA SANTE

 et DE LA DURABILITE

 

Puisque « les donneurs d’ordre des agriculteurs sont les industriels» -(eux- mêmes tyrannisés par la grande distribution). Comme le très fécond livre d’Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011, e dessine. Pourquoi prétendre que les consommateurs ont VRAIMENT le choix si tout est si limité à quatre petites variétés standard (tailles et dates). Ces insoutenables conneries n’existent que pour un tapis roulant. Oui oui autant d’incompétences béates d’elles-mêmes juste pour un non sens des affaires « durables ».« On a demandé aux agriculteurs de s’adapter à la technique plutôt que la technique s’adapterait à eux », clarifie Isabelle Saporta. Un peu comme si c’était les enfants de l’école maternelle qui imposaient aux universités

ce qu’elles doivent étudier et comment.

 

La saveur est intimement liée à la terre. On s’en fout. Alors que le blog « Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ? » prouve le gaspillage si scandaleusement stupide de l’agriculture intensive – de nombres de cultures se feront hors sol (le plus fort coûts ET le maximum de nuisances réunies). La folie de cerveaux quadrillés, calibrés et cadrés par des valeurs religieuses et militaires –à but avoué de fuir la production comme de vivre, honteusement, sur son dos – sévit en pleine visibilité. On crée, avec toutes les violences anti naturelles possibles, des variétés capables de supporter la commercialisation en grandes surfaces. Ce but de farfelus conduit à des résultats toujours plus désastreux..: L’uniformité des variétés va dans le sens des maladies, des épidémies ravageuses.

 

Et surtout pas celui de la qualité ni de la « durabilité »

 

« L’agriculture intensive répond aux besoins de l’industrie et se contrefiche de l’environnement comme des éleveurs « (p 228 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011).La tonne de préjugés qui encombrent ces têtes devient dangereux pour le futur de l’Humanité. « Résumons. Les industriels et les grandes surfaces préfèrent sacrifier la pomme de terre primeur, riche e vitamines C, en emplois et peu traitée, pour privilégier la patate de conservation, calibrée, stockée avec des anti-germinatifs ou dans des frigos énergétivores » (p. 161 ibid).

 

Tout à l’identique : la Nature n’est plus utilisée que comme des tailles à calibrer, des normes toujours plus monomaniaque (afin d’éviter de l’emploi humain). Dans les pommes, la merveille des goûts se voit entièrement sacrifiée JUSTE pour un calibrage. Le « bonne «  taille ; le bon aspect mais plus aucun attrait sensuel. L’avis des consommateurs sans cesse jeté à la poubelle. « Il y a une pression incroyable des industriels pour tuer toutes les alternatives. L’objectif, c’est qu’il n’y ait pas d’autres systèmes qui fonctionne. Si vous reconnaissez de la qualité ailleurs que dans le système industriel, vous faites l’aveu que ce système productiviste c’est tout sauf de la qualité » (p . 229 ibid). Ainsi, le but affiché par la société vers du « progrès » s’inverse en ce qu’il n’y ai …pas de progrès .Aucun choix autre que ceux imposés par les lubies des grandes surfaces, si bardées de préjugés.

 

Des mensurations de rêve ont contraint les producteurs à s’endetter jusqu’à la démence « d’onéreuses machines, capables de calculer la coloration du fruit ou du légume, de précalibrer les pêches ou les oranges (…) oui oui  plutôt imposer ce délire grave de têtes d’ex religieux ou militaires que de « faire le tri entre les différentes tailles de fruits et d’en fixer les prix. Le système de précalibrage est décidemment bien pratique. A chaque calibre son prix » (p 185 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). Le bébé attardé grande distribution, bourrée de tics et de compulsions insensées, est entré en hystérie indéfendable (dans un vrai débat) donc non « durable ». Tout ce qui n’est pas HIMOGENE n’a pas le droit de cité dans la maison de poupée irréaliste de leur vie hors sol, hors réel et hors conséquence assumées de leurs prédations. Leur effarante fainéantise mentale les rend indignes (et nous indigne !)  de toute prise de décision collective !!!

.

Cadrer, calibrer, quadriller va, peut- être, détruire la planète. Puisque ces cerveaux qui imposent A SENS UNIQUE ces QUATRE refusent, compulsivement, d’être eux- mêmes soumis au « cadrer, calibrer, quadriller ». Preuve de l’innocuité de celui- ci de système, oui ou non !!!!Ignorant et voulant ignorer toute la réalité. « Aujourd’hui il y a tellement de cadavres dans les élevages que le camion passe toues les semaines » (p 69 ibid). Ou bien, encore, les conséquences monumentales des idioties de « non-conformité » unilatérales (alors que la grande distribution n’est pas « conforme » sur tant de points !) « Les raisons de non conformités sont multiples et souvent insignifiantes, mais ça représente des volumes énormes » (p. 83 –ibid). Et nombre de yaourts parfaitement mangeables partent à la poubelle…Les conditions d’élevage sont devenues telles « qu’on doive gaver ces bêtes d’enzymes pour qu’elles puissent digérer des céréales qu’elles ne devraient pas manger » (p 116 ibid) ! Au final, les élevages ne gagnent plus, uniquement les vendeurs d’additifs…Partout, de telles indéfendables absurdités. Alors que le circuit de production supporte seul ces aléas, les conséquences des caprices tyranniques des grandes surfaces – elle ne partage absolument pas la valeur ajoutée de toute la filière. Elle met, ainsi, en péril

tout le futur.

 

Extrait du blog du 4 juin « Le soi, le soin et le besoin »

 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans economie et politique

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