Les débats intellectuels en France ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Les débats intellectuels en France ?

Les médias dominants les prétendent en miettes, en complète perdition – et nous pas ! Les deux positions peuvent-elles avoir raison en même temps ? Il est vrai que si nous consultons l’ennui des médias subventionnés par l’impôt, nous trouvons une fois par mois maximum, selon le procédé d’échanges de services, des étalages de généralités creuses. Hors contextes et hors époque. Mais – en dehors des médias, là, où tout se passe – les débats c’est tous les jours, très animés et profonds. Au lieu, d’un décalage hurlant d’avec la vie quotidienne de la majorité – nous y trouvons (actuellement, sur internet – mais il serait bien que ceci se diffuse capillairement dans tous les mediums !) des débats bien charpentés sur tous les sujets. Malheureusement, la majorité des humains n’en profitent pas assez, châtrés qu’ils ont été par les médias vendus. Ils ne sont plus habitués aux efforts mentaux, à l’écoute de la parole des autres, à l’agilité mentale qui nous fait pénétrer dans le monde hyper sensuel qu’est celui des raisonnements (la propagande si ennemie du genre humain veut faire croire à des réflexions desséchées, sans attraits, produites dans un langage incompréhensible – alors que c’est, évidemment, l’inverse !). Donc, deux mondes – l’officiel, sans vitalité et trainant sa mort des débats devant lui. Et celui – spontané – des libres citoyens prenant toutes les responsabilités abandonnées par l’irresponsable capitalisme (ce système sans pensée qui ne survit que par les redites abruties de quelques phrases logiquement impossibles !).

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Tenter de faire entrer dans les coulisses ? Il faut bien commencer alors…« Comment la culture française, « concentré explosif d'idées » dans les années 1960, a-t-elle pu plonger dans une telle médiocrité ? La faute en reviendrait à une grande peur qui se serait installée chez les intellectuels aux lendemains de 1968, renforcée par une victoire bientôt annoncée de la gauche socialo-communiste. Tout un ralliement à l'ordre établi, une sorte d'« union sucrée », aurait eu pour effet de stériliser la vie intellectuelle française. Tout ceci avec l'hégémonie montante de revues d'idées telles que Commentaire (fondée par Raymond Aron), Esprit (après 1976) et surtout Le Débat, orchestrée par son fondateur Pierre Nora et aujourd'hui par Marcel Gauchet. »

« La Pensée tiède » - Un regard critique sur la culture française, avril 2005 du britannique Perry Anderson, sert de fil conducteur à ce texte. Par les citations pertinentes qui en sont extraites.

« Deux intellectuels, surtout, sont dans le collimateur de Perry Anderson. L'historien Pierre. Nora, d'une part, et son entreprise des Lieux de mémoire, exaltation « gallo-centriste » de la république et d'une certaine « francité », ramassis de « souvenirs à l'eau de rose » qui réduit les conquêtes coloniales et leurs exactions à des « babioles exotiques »... Le second coupable convoqué à la barre est l'historien François Furet (décédé en 1997) qui, au centre de toute une galaxie de réseaux (EHESS, institut Raymond-Aron...), va réussir à imposer, lors du bicentenaire de 1989, sa vision antimarxiste de la Révolution française. Et qui, en 1995 avec Le Passé d'une illusion, va produire « une croûte rabâchante » de vieux thèmes dépassés de la guerre froide (le rapprochement du nazisme et du communisme) au nom d'une pensée antitotalitaire aboutissant à un « libéralisme totalisant ».

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Pierre Nora n’a, évidemment, pas grand mal à répondre à ces attaques. Il reconnaît le « déclin français » mais y voit un phénomène européen : « Perry Anderson peut-il citer un seul grand intellectuel anglais, espagnol, italien qui rappellerait de près ou de loin ce que furent Sartre et Lévi-Strauss, sans parler de Benedetto Croce et de Bertrand Russell ? » La situation américaine n’est pas plus brillante. « L’anémie des cultures nationales et la raréfaction des théories d’ensemble sont des phénomènes de grande ampleur qui dépassent de beaucoup le cas français », assure Pierre Nora. Ce qui ne nous rassure pas : qu’est-ce qui provoque cette « anémie des cultures nationales », cette « brutale et mystérieuse dénivellation de [notre] production culturelle » ? Nora suggère quatre pistes : l’abandon des humanités classiques, la fin du « révoltisme natif » (avec la fin des grands récits du monde, la chute du mur et la mort du gaullisme), la fin de l’exception culturelle sous toutes ses formes (« la recherche scientifique et l’université, mais aussi l’édition, le cinéma et le théâtre ») et la mise en question du « modèle national et républicain classique ».

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Outre ces abstractions éthérées hors réalité, voire groupusculaires (le modèle national républicain ne doit concerner que…0,10 % de la population) tout est à côté de la plaque.

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** 1- ) Côté débats officiels et l’explication de la fin des débats publics. Les réponses sont en réalité : le putsch des journalistes fin des années 1970, afin de prendre tout le pouvoir médiatique. Ce qui a produit – par effets collatéraux voulus ou non – la fin du grand intellectuel. Celui du « J’accuse ». Quel journaliste peut donc se dresser et dire J’accuse ? Donc ils nous ont refilé de la fausse monnaie (eux) alors que nous avions de la vrai valeur : les vrais écrivains ! Et – dès qu’il y a le moindre drame national – il n’y a plus de « liants », plus personne (sur la scène publique assassinée de trop de privatisations) pour porter le pays et partager la réalité vécue entre tous ses membres. Incarner les tragédies et – collectivement – faire s’élever et s’élever toujours plus haut les solutions, dont la clarté absolue vient bien d’un pays tous ensembles. Bref, ces grandes âmes (étouffées par le putsch journalistique sans aucun projet collectif) nous manquent terriblement. Ne serait-ce que face aux tragédies d’assassinats des civils. Actuellement, toutes les paroles privatisées se montrent tellement au-dessous du niveau, tellement au-dessous des partages communs. De ce qu’ont besoin les cœurs. Toute la faute en revient aux imposteurs qui empêchent la vie des idées depuis plus de 40 ans. Ils n’ont rien à dire et surtout rien à nous dire. Et cela se voit !

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Le pire ? Cette autoproclamée « gauche culturelle » qui se « monopolise » tous les accès à la culture (mais sans jamais rien produire de neuf !), gauche culturelle qui ment sur les deux termes. Puisqu’elle est ni de gauche ni culturelle. D’où les glissements très rapides (par rapport à une vie humaine) où la « libération » de 1981 par la « gauche » (les socialo-communistes) se termine, tragiquement, en 2016 par un gouvernement de droite très dure (plus un gramme de socialisme dans leurs pratiques simplistes - toute la répression illégale pour le peuple et tout le laxisme encore plus illégal pour les trop riches !) Remarquons que cela fait pas mal d’années que ce genre de pouvoirs illégitimes n’ont plus aucun mais aucun intellectuel afin de les soutenir ! Ce qui constitue tout de même une preuve flagrante qu’ils ne sont plus dans la…réalité !

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La-gauche-dernier-rempart-du-capitalisme !

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** - 2) Et la vraie culture – La non privatisable - D’où les propos de pleureuses hypocrites sur la disparition des débats « publics » : alors que tout a bien été fait par les médias mercenaires afin de détruire le lien fort le peuple et les écrivains. Donc ? Eh bien, TOUT SE PASSE, désormais, hors des médias. Une vraie culture fleurit à fond. Évidemment les productions des tristes bourgeois étant inexistantes c’est tout en berne côté médias vendus. D’autant plus, qu’un phénomène nouveau se passe (et qui est en train de devenir de plus en plus visible)…c’est : actuellement, toujours moins d’écrivains et de penseurs trouvent « de l’intérêt, de l’utilité, de l’efficacité, du service réel, etc. » à passer par le circuit égaré de l’édition vide de tout contenu. Et pensent qu’il vaut mieux se débrouiller EN DEHORS DU SYSTEME. Et cela se voit. Les écrivains ne cherchent plus, prioritairement, à se faire éditer. Mais à faire circuler les idées vitales. Évidemment, tout le monde est perdant dans cette configuration. Mais il est clair, aussi, que « globalement », l’argent fait perdre tout le monde. Ce n’est plus un structurant social. Mais un destructeur antisocial !

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Donc culture très glorieuse éparpillée partout– mais le système rétracté, laid et sans lumières ne trouve plus le moyen de le faire…savoir…Plus que dépassé par les évènements. Incapable d’assumer quoi que soit. Absent de tout. Ne participant plus à rien. Égaré dans son corporatisme aveugle sur ses propres intérêts. Faute de racines dans le réel ce système de parasites va donc disparaitre ! Dans le soulagement général !

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Le-débat-intellectuel-francais-est-il-un-champ-de-ruines ?

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«En 2005, dans son livre « La Pensée tiède », le Britannique Perry Anderson décrivait la France comme un « désert d’idées », comme si notre paysage intellectuel était désormais un espace aride, où il est très difficile de se repérer. Où en est-on aujourd’hui ?

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Michèle Riot-Sarcey : En tant qu’historienne, il me semble nécessaire de sortir de la tradition nostalgique. Pour essayer de comprendre où nous en sommes, il nous importe de revisiter le passé afin de saisir, par exemple, ce que disait Edgar Quinet de la Révolution française : « ramener sur terre la foi à l’impossible ». Oui, la Révolution française a ouvert la voie à l’émancipation, une émancipation pensée infinie et surtout non restrictive.

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Or, aux siècles suivants, après avoir oublié les femmes, les étrangers, les colonisés, les minorités, etc. cette révolution s’est mise à oublier la révolution… »


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Alors ?

…Ce qui ne se passe plus à la télévision ni dans les journaux dominants…plutôt revues et surtout web mais il faut savoir chercher. Rien n’est balisé. Il n’y pas de plateforme si spécialisée (là où il y a prétendus groupes il y a parfois nécroses, etc.=)…etc. Bref. En tous cas, nous faisons partie de la pensée toujours en débats. Et intensivement ! Mais de là à perdre du temps avec des potiches qui croient que tout ne peut que venir en génération spontanée et qui ne parcourent jamais plus d’autre distance que de leur œil à leur bras – sûr que ces personnages prétendus médiatiques sont…sous-informés, sous-intégrés, irréalistes, hors sujets, planants hors vérités. Ils n’en savent plus queue dalle. Largués, plus dans le coup. Trop longtemps qu’elles /ils ne se sont pas remués le cœur ni le reste !.…

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Pourquoi parlons-nous de tout ceci sinon parce que la vie de la pensée est principale pour le futur de la civilisation ? Ce sont les écrivains et les penseurs qui tiennent le futur du monde entre leurs mains. Leurs activités sont bien…vitales ! Il n’y pas de société possible sans vie intellectuelle (mot qui n’a rien à voir avec les diffamations journalistiques !).

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« Si jamais le pays se réduisait à n’être qu’un spécimen de plus dans la cage du conformisme atlantique, il y aurait un grand vide dans le monde »

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Mais Perry Anderson dit aussi sa confiance dans la ténacité de cette résistance française au laminoir qui a eu raison, ou presque, de tant d’autres cultures originales (on peut penser par exemple à l’Italie, submergée par un consumérisme sauvagement individualiste, vulgaire et sans mémoire). Il se souvient que « le libéralisme français classique eut une floraison fragile, poussa dans un sol ingrat », et que ce scepticisme a perduré : « Même aujourd’hui, le “laisser-faire” est l’objet d’une telle suspicion que, cas unique dans le monde occidental, le terme contemporain “néolibéral”, avec toutes ses connotations négatives, n’est guère employé, comme s’il était redondant : “libéral” suffit à lui seul, pour bien des secteurs de l’opinion, à désigner l’immonde. » Il attribue la volatilité du corps électoral - en vingt ans, sept gouvernements ayant duré une moyenne de moins de trois ans chacun - au « refus de croire aux panacées de la réforme néolibérale que tous les gouvernements, qu’ils fussent de gauche ou de droite, ont invariablement proposée aux citoyens ». Il fait remarquer que la percée électorale de Jean-Marie Le Pen, en 1984, correspond au moment où Mitterrand abandonne la vision sociale du Programme commun sur la base duquel il avait été élu : « Pour beaucoup, le système de la pensée unique n’avait laissé que cette possibilité au goût bien âcre. »

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Aux périphéries ardentes de l'absence de débats publics

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Ce qui, à ses yeux, caractérise la France, c’est un très fort individualisme, un « niveau très faible d’organisation permanente » - moins de 2% de l’électorat inscrit dans un parti politique, 7% de travailleurs syndiqués -, mais qui « se conjugue avec une tendance exceptionnelle à s’enflammer spontanément » […mais sans jamais de lendemains – faute d’un minimum d’organisation, oui d’auto-organisation : ce en quoi la majorité des têtes françaises sont inexcusables !)]. Il évoque ces « tornades sociales par temps clair » dont les gouvernements, dit-il, ont appris à se méfier (pas tant que ça, semble-t-il !). Il observe : « Les turbulences qui se forment régulièrement sous la surface paisible d’une société de consommation, les impulsions sporadiques - menaçantes ou résiduelles - à se porter sans crainte à la gauche de la gauche, l’impatience qui, par le passé, s’est manifestée contre l’ennui démocratique, sont autant de raisons de penser que la partie n’est pas tout à fait jouée. » En conclusion, il cite cette phrase de Raymond Aron, en 1978 : « Ce peuple, apparemment tranquille, est encore dangereux. » Et il ajoute : « Espérons-le. »

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Ce qui signifie que la vie intellectuelle française est VITALE pour la Terre entière. Et que c’est très efficace que de l’avoir compris à 100 % et mis en œuvre ! Nous les écrivains de langue française !

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La culture française ( à aura mondiale) existe bien mais son divorce avec tout ce qui est officiel est intégral. Et ceci est de la faute à 100 % des pouvoirs. Quels seraient ces attouchements répulsifs avec la politique trop corrompue qui aura tenté de s’approprier tout ce qu’il y a de sain dans les autres domaines humains – mais y aura échoué toujours plus ? Les échecs flagrants de ces phagocytes sont ceux de la politique professionnelle ! Qui aura fait tant de mal à toute la société. Penseurs et écrivains s’évertuant à toujours tout réparer…mais les dégâts auront vraiment été trop importants !

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Le drame français est que la sale politique aura voulu se rendre maitresse de la culture sans jamais y comprendre un traitre mot (soit vous vous vassalisez soit je vous censure barbarement ! et ils l’ont fait : …pour nous depuis 1989 !). Et que tous ces « vrais » participants (celles et ceux qui la nourrissent vraiment !) auront dus s’écarter, au maximum, de ces politiciens incultes et sans avenir mondial…

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…….afin de continuer à porter la France devant le monde entier !

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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - AUSSI - <<<<<<<<<<<<<

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La-pensee-tiède-interview-de-l'auteur-perry-anderson/

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interview dans l’hebdomadaire Marianne

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La culture c’est les maires qui empruntent pour…ne faire que du délire de cultes de la personnalité

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La grande différence entre dirigeant et leader ?

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Un boss ne sera jamais un leader

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

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(à suivre)

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

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comment l'écrivain incarne l'âme collective ?

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Cette indifférence est la mort de la société et les...conformismes représentent bien son plus grand ennemi antisocial

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Nos têtes sont immenses et ne pas les utiliser est bien un trahison que nous payons tous !

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toutes les cultures représentent une partie de la solution mondiale...

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Seuls les penseurs et écrivains vrais ne jouent pas de rôle - ils ne sont qu'eux- mêmes. Ce pourquoi le mensonge généralisé des médias ne peut intégrer de tels diamants bruts !

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Les débats intellectuels en France ?

C'est avec l'affaire Dreyfus que le mot "intellectuel" naît officiellement en France. Depuis, l’intellectuel est assimilé à une sorte de héraut de la République. Guerre d'Espagne, fascisme, communisme, indépendance des colonies, on n'a cessé d'entendre sa voix. L’intellectuel est-il une singularité française indispensable à notre vie culturelle ? Ce spectateur engagé qui "se mêle de ce qui ne le regarde pas", selon Sartre, tend-il aujourd'hui à disparaître ? L'arrivée de la gauche au pouvoir a mis à mal la culture d'opposition. L’absence de débat médiatique organisée par des journalistes a-t-il sonné le glas des intellectuels ? Les journaux et la télévision orchestrent, dans la pire des déloyautés, des combats de coqs commentés sans fin par leurs protagonistes. Et Internet prend le relais via des discussions à l’échelle planétaire en moquant son prestige local. L'historien Shlomo Sand, après un retentissant essai paru en 2008 "Comment le peuple juif fut inventé" s'intéresse maintenant à cette figure de l’intellectuel, incarnée de Zola à Houellebecq. Nous avons aussi invité un autre homme de gauche, car l'intellectuel est une AOC, appellation d'origine contrôlée moquée par la droite, le politiste Gaël Brustier. D'une autre génération, il analyse les choses différemment. Auteur d'un récent "A demain Gramsci", il est attentif aux rassemblements des "Nuit debout".

Michèle Riot-Sarcey - Le Procès de la liberté. Une histoire souterraine du XIXe siècle en France », Janvier 2016

La culture rayonne – à partir du moment où nous ne pensons plus que pour nous-mêmes

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