Qui "assure" mieux ou aussi bien que les assurances ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

5105333699_5ab0bd6b81.jpgRien de pire, en effet, que le surplomb qui sait tout à l'avance sinon les analyses qui s'arrêtent en route : le premier empêchant la libre évolution de Darwin, belle comme l'oiseau qui évolue dans le vent, le second barrant la globalité et sa synthèse rayonnante, belle comme plus personne n'est exclu. Le contrat de sûreté entre contraire et contrôle, entre contrainte et contraction, entre restriction et contradiction, assure contre les risques, les aléatoires possibilités siégeant dans ce lointain inconnu qui s'apprivoise, pourtant, en étant dit hasard, jeu (aléa). L'inconvénient c'est lorsque l'on importe, importun, cette pensée de jeu et qu'on la place au milieu du social pour notre maximum de confusion, que l'on ose nommer, ici, science. Fort heureusement, la langue contient toutes les sciences et aucune science ne contient toute la langue.
La langue demeure, ainsi, l'arbitre de ce qui est ou non savant lorsque le scientifique appartient à un sous-système de ce qui peut être chapeauté comme le savant. L'assurance ne peut plus être garantie par le seul scientifique : il n'est plus global expert puisque trop soumis au complot complet, suite à l'abandon de sa participation au partage, dispatcheur selon Bacon, répartiteur selon les réparties de la d.d.d.**, il n'est plus le protecteur de notre globalité comme de magnifiques savants passés, il préfère, selon le mot de Georges Braque, inventer des mensonges plutôt que de dire que la Vérité existe. La preuve, nous pouvons la vérifier !
**** d.d.d. pour la diction du dictionnaire – que vous pouvez télécharger gratuitement sur le site internet gratuit freethewords.org, onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques…
Il n'est plus guère le certificateur de certitudes sphériques, comme le couple androgyne de la Réalité. Or, l'assurance, comme le contrat social, comme le marché transparent repose sur la confiance. Sa gnose s'achève ! Elle ne reposait - négativiste - que sur des refus non constructifs comme le son ne peut participer au sens. Et à quoi alors ? Puisque, enfin, même si son et sens ne se superposent exactement, ce qui les figerait et empêcherait toute utilisation nouvelle, ils forment (comme l'admettait tout de même de Saussure) les deux faces de la même pièce, se renforçant, s'épaulant, s'appuyant l'un sur l'autre, jusqu'à provoquer les verbérations et réverbérations élucidantes. Masquer, cacher, voiler ce mouvement permanent nous rétrécit dangereusement à l'abstrait où le langage vit sans nous. Et n'est plus que l'instrument de l'incommunicabilité, de la Société de Non Communication actuelle. Tout d'abord, puisque nous ne pouvons plus nous prononcer de la tête aux pieds, incarner nos opinions et choix, nos caractères et raisonnements, ce qui fait qu'on discute, avant tout des goûts et des couleurs, l'apprentissage pacifié des différences.
Ensuite,
vivre que la véracité du dictionnaire, ainsi actionné, conduit, après un patient mais passionnant apprentissage, à admettre que ce qui rassemble, trame les mots est bien plus important, essentiel, primordial, que ce qui les sépare. Et que donc le son des mots reste plus fidèle au sens que de conduite incohérente. Assurer puis assumer : une seule consonne change, a priori les deux sens ne participent pas du même registre, pourtant, le sens se tisse pareil, ils se montrent liés, même filiation, même rivière. Pour assumer, en effet, il faut avoir de l'assurance et assurer implique que l'on assume tout, jusqu'au bout, jusqu'au but. La proximité du son lie les sens mais ne les fige point. C'est précieuse aide à la préhension que la compréhension, ce qui empêche toute abstraction stérilisante comme tout ligotage impérieux et sourdingue de sens dicté d'ailleurs. La preuve inverse eut été que la polysémie, totalement hasardeuse, aléatoire, chaotique, n'impliquât rien, n'expliquât rien et que deux mots, aux sons quasiment semblables n'aient vraiment rien à voir, totalement étrangers l'un à l'autre. Ce qui n'est absolument pas. L'honnêteté intellectuelle permet de vérifier que de daigner écouter le son d'un mot, de désculpter du regard sa forme et sa formation, donc son information, de jeter un œil sur son étymologie ne peut qu'aider à dé-couvrir le sens global de ce mot.
Et mieux que la tradition des vieux dictionnaires qui est de définir un mot à l'usage d'autres mots tout en claironnant que chaque mot demeure irréductible à tous, ce qui introduit que jamais un mot n'est défini ni fini de définition. Tout juste esquissé. L'idéologie "des faits et rien d'autre" conduit à une impasse dramatique puisque chaque fait appelle toujours plus de faits, et que donc, coincés en cette accumulation insensée, vous ne puissiez plus dégager la structure et le sens de cela. La formule se trouve dans ce qui formule. E = mc2 n'appelle pas à l'avalanche de "faits" mais à la découverte des "relations" relatées de la Réalité. Pour le langage le sens se situe dans le mot lui-même, la formule dans la manière de formuler ce mot. L'abandon de l'idéologie du fait excluant, pour le dictionnaire de définir le mot sans lui-même, sa matérialité, sa corporéité, sa substance, sa famille, sa structure...etc nous introduit dans l'immensité de Tout.
Si loin d'un sens déterminé d'avance, un sens qui se construit (work in progress), en harmonie avec nos corps, nos sentiments, l'univers, l'auto-institution explicite de la Société. L'inverse d'une "convention" où le sens se situe partout ailleurs que dans sa matérialité, si loin de tout ici et maintenant, expulsé de toute la contingence des sons pour ne trôner que dans une transcendance inaccessible - sauf par les pouvoirs, évidemment, qui ne nous dictent, alors, que leur dictature, ayant d'autant plus de facilité que le Sens ne se trouve plus que dans cet absolu insonorisé situé hors de notre monde. Rejeter la diction du dictionnaire c'est ainsi renoncer, puérilement, à tout réalisme possible…
Cet "absolu" de dénis du réel renie toute relativité, et, surtout, la relativité générale, celle-là même qui permet de tout "relater", puisque le relatif seul permet les "relations", l'absolu restant figé et sans dynamique (voir Parménide). Ainsi donc l'idéologie "des faits et rien d'autre", raccrochée au fanatisme de "tout sentiment est un pathos", reliée à l'aveuglement et à la surdité de "l'arbitraire du signe", les ont conduit à l'impasse terrifiante ( voir les médias mercenaires) où toutes les découvertes de la Science sont rejetées, où l'évolution des mentalités et styles de vie serait même interdite, où toute libre expression serait, visiblement, réprimée.
Et de reconnaître la situation actuelle de refus de la "relativité" donc de ce qui "relate" et relate quoi sinon les "relations" (définition diversitaire de la science : ce qui dévoile des "relations" possibles là où nous croyions à des séparations et des impossibilités) : l'idéologie occidentale trône dans le refus frénétique de "l'ici et maintenant" des sons, de la "contingence" qui se place dans la circulation des sons, pour nous faire stagner dans "l'absolu" d'un sens insonorisé, carrément extraterrestre, d'un sens non vérifiable ni expérimentable, puisque extrait de toute matérialité pour ne se trouver que dans une "transcendance" qui ne vit pas sur Terre. Une "utopie obligatoire", en somme !!! Comme si cet oxymore pouvait tenir la route ?
Cette impasse ne trouvera que les sourds et les aveugles à la Réalité puisque la diction juste du dictionnaire nous ouvre tous les chemins. Comme celui de nous ouvrir à la sensualité de la conSensualité du nouveau contrat social qui ne peut se nouer qu'autour d'un langage qui prononce, à la fois, nos corps, nos sentiments et nos idées. Comme celui de nous éloigner, définitivement, de toute abstraction glaciale et séparée, et nous réintroduire dans le concret où chacune et chacun participe AU langage. Comme de nous faire saisir qu'un mur est fait de briques individuelles, a priori semblables mais toutes légèrement différentes, et que chacune reste pour cela unique et irremplaçable. Comme de nous enthousiasmer que la génétique ait bien abouti à reconnaître que les races n'existent pas et que la diversité génétique n'implique aucune supériorité ni infériorité possibles (ce qui montre, incidemment, que nos mentalités et styles de vie traînent encore dans la préhistoire et sont très loin d'être modernes…alors postmodernes ou hyper modernes, c'est que du pipeau ).
Ce qui, la constitution du langage ayant beaucoup à voir avec le fonctionnement du code génétique, ne peut qu'aboutir au détrônement épistémologique de la surdité aveugle de "l'arbitraire du signe". Comme, enfin, la liste est trop longue, de vivre que l'Amour et la Science guident le monde. Et surtout pas l'argent…sinon où cela donc, veuillez préciser…Le refus fantasmatique de la diction du dictionnaire discrédite tous les pouvoirs puisqu'il met à nu que la "censure" n'est pas ce qui prive un auteur de diffusion mais bien ce qui réprime toute femme et homme du droit à l'accès de toute connaissance, à eux cachée, interdite, refusée, dans une attitude paternaliste (ou maternaliste) d'hure dictatoriale.
Ils (elles) - les censeurs ascenseurs !!!- n'ont donc de comptes à rendre qu'à tout le monde et surtout pas à l'auteur. Puisque si, enfin, la diction du dictionnaire n'avait aucune vertu scientifique, ne cheminait pas avec le vrai et le réel, quelle meilleure tactique que de le laisser se ridiculiser en libre diffusion. L'inverse étant seul pratiqué pointe que les pouvoirs ont beaucoup à cacher et à craindre et que l'ici et maintenant et la contingence réalisés sonnent leur définitive fin (humour de l'Histoire qu'ils aient osé placer les penseurs dans l'ailleurs et l'absolu alors qu'ils se révèlent les meilleurs décrypteurs de réel que nous ayons jamais eu). Personne ne peut affirmer que la démarche de la d.d.d. soit d'affirmer que le sens n'est QUE le son. Ce qui discrédite, encore plus, les diktats immobilistes de "l'arbitraire du signe" puisque pas à pas, artisanalement, comme un orfèvre patient, avec des dizaines de différentes méthodes juxtaposées et non en compétitions absurdement destructrices, la d.d.d. vérifie que le son aide infiniment à appréhender, discerner le sens. Mais ne le remplace pas !!!
Que le futur, duquel il est comme un pionnier, un éclaireur, saura de plus en plus cela : que c'en est la plus forte invention sociale de l'avenir.
Le son allié à la vue, afin de résonner des racines, préfixes ou suffixes, devient ainsi le meilleur guide de nos corps. Le plus important. Mais pas le seul. Puisque cette démarche repose sur une philosophie tellement simple que personne n'a, encore, osé la dire - tout ce qui existe existe - et que le labeur de l'Adulte devient d'apprendre à tout inclure, comprendre, intégrer, aimer. Jamais d'exclure. Puisque exclure est une attitude bornée, stupide et lâche : ça ne change strictement au réel. La majorité ÉCRASANTE fuirait donc le réel ? Exclure c'est bien faire l'autruche devant la philosophie réconciliatrice et démocratique du Tout existe, mais la Valeur met de l'ordre et des lois universelles dans ces ténèbres. La Valeur vraie c'est celle qui inclut tout et n'exclut rien. En cela l'argent ne pourra jamais mener le monde, à peine le démener, ou surmener. Le labeur du savant - vocable qui unit les démarches soi-disant littéraires, artistiques, aux sciences sociales, physiques, biologiques et mathématiques...etc - demeure de trouver la Valeur comme le meilleur artefact là où elle se trouve, dans sa formation et donc dans la forme de son information. Ce qui demeurait centre des débats depuis des décennies, mais ce centre ne savait pas de quoi il était centre.

Cette Valeur semble bien se trouver dans le langage qui inclut tout, valorise tout le monde, permet toutes les différences et expressions de ces différences, qui possède, de plus, quelques vertus "inexplicables", comme "magiques", telle de n'être, avec la vie, les deux seuls phénomènes qui ne soient jamais morts ou telle la valeur qui va ap-prendre conscience du comment vivre en Société, comme d'ap-prendre conscience que la conscience morale ou affective est le diamant qui augmente la jouissance de la vie. Cette Valeur dé-voile le But, donc le sens et le chemin pour y parvenir. Encore, elle devient cette Justice qui tombera toujours juste lorsque nous saurons de quoi les choses font pareil et que nous reprendrons, à nos ap-pareils, toute la dignité du savoir devenu s'avoir soi-même.

C'est mieux qu'une aventure c'est l'Aventure. Tout vous est assuré. L'artefact - qui n'a nul besoin de transcendance - ouvrant, oeuvrant à cela sera la langue et sa diction ayant dé-voilé la précieuse Science de l'Autre.

      Que personne, encore, n'assume ni n'assure. Vous croyez ?

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
 (à suivre)

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre",  onglet 2 onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et  "Rien de plus solide que le solidaire", sinon,  onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement      Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

Publié dans l'attaquine

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