Causalités, causes perdues ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

 

 

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Comment le monde peut-il tourner sans plus aucune causalité dans une déréalisation grandissante ? A priori ceci semble impossible. Pourtant l'idéologie dominante vit très bien en affirmant qu'elle n'est causalité de rien du tout. Responsable de rien. Ayant effectués la secousse qui bascule l'évènement dans l'accélération de lui-même et dans son passage  dans toute autre chose que lui – les dominant(e)s se prétendent causateurs/ trices de rien. Bousculant, sans cesse, tout de leurs présences voraces – ils s'invibilisent par rapport aux origines, provenances, sources, fondements, genèses, formations, démarrages, envols, départs des évènements.

 

Refusant de répondre aux questions genre "Sans leurs intrusions violentes, les faits se seraient-ils passés ainsi ? Déroulés de la même façon ? Identiques aux résultas que nous avons sous les yeux ?"

 

D'origines interdites, tout autant – ils esquivent, évitent, tentent d'échapper, de dévier, oui oui fuient, se défilent, se défaussent de tous prétextes, circonstances, occasions, intentions, modalités, conjonctures ou intérêts possibles…

 

Toute imputation du genre leur accrocher une chaîne de conséquences, de résultats, de suites, d'effets, de séquelles, de contrecoups, de liens – les entraîne aux extrémités. Leur refus de tout enchaînement possible forme, ainsi, le socle même de leur mentalité. Ils sont si angéliques, si bénéfiques, si positifs, si rationnels, si qu'aucune suite, jamais, ne peut se traîner derrière (ou après) tout ce qu'ils disent ou font. Pas d'effets, guère de conséquences, de résultantes, de réactions, de répercussions, d'aboutissements, pas de trémulations, pas de chocs après un coup…ce sont à de complets dénis du réel  auxquels nous assistons.

 

Avec eux, uniquement, le bien peut advenir, sourdre, survenir, irradier, échoir, émaner ou rayonner. Toutes autres conséquences, obligatoirement, ne peut venir d'eux. Ce ne peut être imputables qu'à quelques phénomènes très extérieur, à une mauvaise volonté cachée, à un sabotage dissimulé,  à une dégradation exogène, etc – en aucun cas, eux : l'intention est le réel. Le réel ne peut contredire l'intention (même si celle-ci n'est dite que dans des apparences et non confirmées par une convergence de faits!)…D'où l'explication ( cette magie des causes et effets bien agencées) de toutes les assertions IMPOSSIBLES. Qui sont kyrielles: les pauvres sont des voleurs. Or comme ils deviennent toujours plus pauvres, plus vous détroussez plus vous appauvrissez. Non l'inverse...Il y là un net frôlement avec la folie : prêts à soutenir toutes absurdités ou aberrations, juste pour se désempêtrer de la trame implacable des causes et effets, ils perdent toute crédibilité.

 

Les pauvres sont des assistés. Or ce sont les riches qui obtiennent le maximum d'argent public et sont donc assistés, par logique lexicale. De plus, une convergence consistante d'études infirme totalement le "les pauvres sont des assistés". Les mouvements monétaires mondiaux vont des pays du Sud vers les pays du Nord: donc les pays plus pauvres "aident" les pays plus riches ? Au niveau des coûts globaux et de tous les budgets réunis ce sont les riches qui sont assistés. Réduisez- les à leurs seuls moyens et vous verrez bien. 

 

Les fraudes viennent toutes des pauvres. Les contrôles effectués par les caisses maladies (les plus gros flux monétaires de nombreux départements) soulignent que quasiment tout le 3 % du total des fraudes viennent de plus riches. Idem pour la fiscalité et tant d'autres aspects sociaux.

 

Ensuite la folie extrême du ce "sont les bas salaires qui créent le chômage".  Lorsque vos revenus représentent oui 18 000 Smic et que seuls les faibles salaires sont gelés, et que votre revenu va s'enfler à 20 000 Smic, clair qu'il conserve 20 000 fois plus d'impact qu'un trop bas salaire. Lorsque vous osez clamer vos profits et que vous refusez de les inclure comme des coûts que vous reportez plus loin. Quelqu'un paie vos profits selon le principe "tout gain se fait toujours au détriment de quelqu'un". Et, en conséquence, votre aberration insensée de n'inclure que les bas salaires dans le coût du travail et pas les trop hauts salaires – vous fait perdre tout reste de crédibilité à votre égard.

 

Etc…

 

Vous truquez, vous biaisez, vous mentez, vous trichez : le tableau de l'économie dans sa globalité avoue tout net que ce sont les riches qui coûtent trop cher à la société et pas du tout les pauvres. Refusant toute répartition RAISONNABLE, équitable et sensée ils sont CAUSES de tous les dysfonctionnements sociaux. Ce sont eux les fauteurs de troubles, les excités qu'il faut arrêter, les dangers sociaux qu'il fait "réhabiliter" (autre mot pour rééduque ?)…

 

Ce sont par les causalités et imputabilités que le capitalisme sera aboli (comme le pressentaient si bien les juristes de 1789 ) POUR EXCES D'EFFETS NEGATIFS, discours incohérents, dénis frénétiques du réel, inaptitudes aux raisonnements et aux bilans cohérents et insérables dans la globalité sociale.°

 

Tout d'un coup, tout fait sens, tout se lie et relie, tout se remet à l'endroit et devient praticable, résolvable. Aisément explicable et transmissible. Tous les gestes et les décisions pondérées et efficaces se présentent à votre vue, sans plus vous entortiller la tête.

 

Nous avions soutenu, sur ce blog, que le capitalisme st un ensemble de perversions (qui inversent toutes les versions, sème des folies et aberrations dans tos les mots !). Ici, nous obtenons une plus grande clarté encore : c'est dans la trame des causes et effets qu'il pratique tourtes ses perversions. Avec lui tout perd son sens (inversions et conversions), jusqu'aux descriptions mêmes, les raisonnements s'exténuent dans les impossibilités logiques, les chiffres ne signifient plus rien, les non-sens pullulent…etc.

 

Le tout remis à l'endroit : les causes AVANT les effets, et, donc, qui subit ne peut être cause d'un système qui le spolie – tout redevient simple comme bonjour .

 

Et, de ce fait, l'Histoire tendra à présenter l'aberration capitaliste comme participant d'une maladie mentale. L'incapacité (qui peut devenir dangereuse !)  à voir le réel tel qu'il est !!!

 

Le dérèglement capitaliste (autre nom de "dérégulation") aura bien été une catastrophe mondiale qui aura obtenu un soulagement jamais atteint lors de son abolition…

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans le ridicule qui tue

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