Diriger un pays comme une routine paresseuse ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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De plus en plus d'éléments d'actualités nous font penser que les gouvernements reviennent à toujours très peu de décisions, travaillent en réalité très peu, se reposent bien trop et se cantonnent à répéter des routines…Comment pouvons- nous défendre ce point de vue ?

 

Les dirigeants "ne veulent plus voir l'économie réelle, ils préfèrent considérer la crise comme la conséquence de l'octroi de crédits trop risqués et de consommateurs peu raisonnables" (p. 36  - Robert Reich Le jour d’après – sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011)… tant de simplismes et d'erreurs graves d'analyses est-ce excusable lorsque l'on se prétend gouvernants ? Non évidemment…puisque cette routine en crée une autre…

 

"Toutes les crises sont temporaires que les mêmes mécanismes qui avaient permis de sortir des crises précédentes ne tarderaient pas, une fois encore, à aboutir au même résultat" (p. 4 – Robert Reich – Le jour d’après – sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011)…" or moi, qui travaillais depuis17 ans dans le monde de la finance et de la production, si j'en connaissais les techniques, "je ne savais rien, moins que rien de leurs effets économiques et sociaux"…un savoir si ignorant de 90 % du réel est-il encore un savoir ? Bingo, c'est une auto-croyance !!!

 

S'entrelacent, alors, toujours plus d'incitations à toujours plus de routines : cercle infernal que, seule, une énorme catastrophe peut interrompre…"Les investisseurs rationnels, représentant des intérêts privés, ne sauraient être menacés par des crises financières car ils sont suffisamment intelligents pour évaluer sagement toutes les informations pertinentes et bien peser les risques (p. 35.- ibid)...prophéties auto-réalisatrices et langage en boucles autistes…le marché est un dieu sur Terre !!!

 

D'où DECISIONS INAPPROPRIEES : "Le ruineux sauvetage de Wall Street , les prêts massifs aux banques ne sont que la version la plus importante et la plus récente de la réaction désormais habituelle des politiques face aux séismes financiers (p. 35 - ibid)…que de la routine, toujours les mêmes actes réflexes,  que de la religieuse coutume en somme, cérémonies devenues immuables ?

 

Les 2 routines se renforcent l'une l'autre : la finance peut faire n'importe quoi "de toutes façons", l'Etat renflouera toujours. Cette certitude perverse PROVOQUE, désormais, toutes les catastrophes depuis 2007…Et les politiques "oublient" tellement l'économie réelle*** que leurs décisions SE RETRECISSENT à utiliser, répétitivement, l'argent des contribuables pour abandonner quasiment toute la société et ne s'occuper QUE des banques et des spéculateurs…d'où la trop désagréable sensation d'avoir affaire à des enfants butés lorsqu'ils s'obnubilent sur la note d'une agence de (dé)notation…le réel commun a fuit, alors, à 100 %, leurs têtes…leur attitude obstinée alimente, en retour, toutes les désordres financiers…

 

Tout semble, alors, surgir comme par magie de nulle part et sans explications : la crise des dettes était si inconnue hier et si présente du jour au lendemain. Gouverner n'est plus prévoir mais fuir de partout…Tout "plan" sui structurant, si utile pour aller au fond des analyses – est banni de la superficialité au pouvoir…alors que, jamais depuis le début de l'Histoire, la situation n'a exigée autant de décisions globales, très réfléchies, construites, planifiées et intelligentes – jamais nous n'avons eu autant de platitudes, de banalités, d'à peu près, d'impréparations, de stéréotypes, de suivismes moutonniers…aussi, pour les affaires "courantes" ne reste-t-il plus que des automatismes irréfléchis, des réflexes écervelés, des habitudes distraites, des raideurs passéistes, des mécanismes inattentifs ou des tics étourdis…à consacrer à la réalité…

 

Après "la loi implacable du marché" comme phrase à tout faire de la fuite devant toutes les responsabilités ..eh bien ! la fuite vécue en direct devant toutes leurs responsabilités !!! Comment peuvent-ils avoir "oublié" qu'ils ont été élus et donc demeurent révocables, contraints à rendre des comptes…ou bien que l'argent des contribuables "ne leur appartient pas du tout" et que, rarement, une époque n'a vu la majorité de la population

                                               … d'accord sur plus rien avec les dirigeants…

 

dont toutes les décisions semblent, trop justement, celles qu'il ne fallait surtout pas prendre !!!

 

Les routines ne tiennent plus, alors, la route !!!

 

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans le ridicule qui tue

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