Le quotidien serait une quote-part de quoi donc ?
Le plus quotidien participe, de flagrante façon, au partage réel – voici qui ne peut manquer de remplir de délices les cœurs purs…Quote-part c'est participation, contribution ou cotisation – bref, vous revient le clair écho de votre écot.
N'est- ce pas magnifiquement porteur que les mots trans- portent (avant nous !) ce qui nous dépasse tant ? Le quotidien demeure ce que chacun d'entre nous vit le plus dans sa vie, non ? Que cette réalité basique participe, en plus, du quota, du quorum, de la cote - de la part du partage qui "revient" (fallait donc qu'il soit parti faire un tour avant que de revenir?) à chacune et chacun après la répartition – n’est-ce pas flashant ?.. Cette partition (si musicalement harmonieuse) de la répartition qui INCLUT chaque part dans ce qui répare tout de tout répartir...
Quotidien: ce qui "revient" chaque jour, si journalier, si habituel: une percutante interdépendance dans ce qui "appartient" à la vie de tous les jours. N'est-ce pas mieux qu'une définition? Un miracle ambulant, une éternelle épiphanie ? Notre quotité, cette quantité de quotidien, fait bien partie de cette masse INDIVISE de la vie. Celle où chacun-e parvient à vivre "sa" part. Particulière part. Essentielle part. Sa cote. Sa cote cotée. Numérotée (afin de retrouver le nombre, le classement non concurrentiel). Estimé, apprécié (selon l'ouverture hyper positive!) de sa précise valeur…Toute quotité ne peut qu'être gagnante. Tant que la cote échappe à sa perversion – la coterie, qui enlève la part des autres afin de se la foutre à soi seul, de se la détourner…et de tout détraquer...La juxtaposition non concurrentielle de toutes les quote-part qui créent le vrai quotient du quotidien restent très vivable à condition que pas un n'explose à vouloir plus que sa cote, ni à foutre sa trop cote en cotillons…
Cotisations (la cote quoi) n'est pas vol…Piquer la cotise de l'autre, oui…T'as pas la cote? et alors ça viendra !
Lorsque assez pigeront que la cotation boursière nous vole notre quote-part quotidienne – le monde changera en un quart de seconde. Voler "l'argent des autres" non ce n'est pas cela les affaires ? Ce ne sont que de claires ANTI-affaires (le moyen de priver tout le monde de la "poursuite des affaires", cette quote-part quotidienne, acquise à tous)... Sans cotation on ne peut plus rien estimer, sans cote on ne peut plus mesurer la montagne ni aucune altitude. La cote d'alerte est dépassée: la finance met le monde en danger !!! Déréglementer c'est semer partout le chaos dérégulé, qui ne peut plus être régulier (donc quotidien !!!)… Déréglementer se montre comme la PIRE DES CONNERIES POLITIQUES à surtout ne pas commettre. Surtout pas !!! Déréglementer achoppe, à la fois, sur deux chaos – ne pas régler la quote-part de la part quotidienne de chacun et tout dérégler (climat, relations sociales, pensées & cie).
Le règlement judicieux (de la part) de l'autre ouvre le quotidien à tous les trésors collectifs. Déréglementer c'est bien refuser le règlement très aimable, très amiable, de tous les comptes. Or chacun sa paie et c'est la paix. Ne pas répartir pourrit la vie quotidienne (soumise, implacablement, à la « loi » de la quote-part !) d'absolument TOUT LE MONDE. Même les grands toxicos, nommés « financiers »…
Déréglementer c'est refuser qu'il y ait des règlements POUR les riches, les puissants et les trop possédants. Ce qui ne permet plus le règlement (le paiement) équitable et égalitaire de la quotidienne quote-part de chacun-e. Tous les paiements déréglés – tous les règlements non réglés, tout s'embrouille, tout s'écroule…Les choses, ainsi présentées - ce sont bien les riches, les puissants et les trop possédants qui se démasquent tels les fouteurs de merde, les fauteurs de troubles, les semeurs de chaos, les antisociaux extrêmement pernicieux…Les faits sont là: ils ne peuvent s'en dédire…De toute façon il faudra bien y arriver un jour: la vie quotidienne veillera jusqu'à l'infini au règlement précis de la cote part de chacun. Sa quote-part DUE de quotidien…Le dû (d'un côté) est le devoir (de l'autre). Ce que tu me dois est, aussi, ce que tu dois faire (ton devoir "réglementé" de riche, de puissant et de trop possédant !)…Viens dire en face que tu n'es pas d'accord si tu l'oses…Etc…Mutatis mutandis…Etc.
Grâce à la vie quotidienne le monde se voit, ainsi, ENTIEREMENT changé. Cqfd ou pas Cqfd ?
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 2 " Comment devenir un(e) athée du capitalisme" et onglet 1 "Présent !".
BONUS/ Pour nous la « grisaille » quotidienne est le lieu de toutes les beautés, de tous les émerveillements, de tous les miracles, etc…Ce qui est appelé »spectacle » nous semble de la pacotille au regard de cette permanente effusion des émotions, de ce brasier des sentiments ou de ces sensations les plus sensationnelles POSSIBLES. La meilleure définition du « spectateur » nous semble « l’homme plat » (sans épaisseur, sans saveur, sans odeur, sans vision et sans écoute)…Devenez, en conséquence, les acteurs de la SPLENDEUR quotidienne, foutez dehors tous ces escrocs à crocs « trop » marchands-marches-pas-là-dedans…
Seule ta vie de tous les jours te permettra de lire ce texte. Chiche ?
Comment quitter la peau des religions ?
Le sang gicle sur la vitre de la conversation
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tant il fallait d'esclaves
purs ouvrons la lettre de l'autre monde
amoncelle ta robe au creux de tes yeux
nos corps ne se compteront plus
à l'enfance du souffle
tant il fallait de carnages
aux aigles de nos sangs purs
poignante
plus qu'au matin évidé de ses sources
l'émotion
n'ouvre plus de serrures à plumes
tant il fallait de tampons
aux rires des cœurs
et dire passez
au cliquetis du fric
tant nous n'avions rien dit
par peur de nous-mêmes
que la hâte du ciel sourd
oblitère terre et lune
- des cicatrices de l'homme
%%%%% APPELER TESTAMENTS LES RAPPORTS ENTRE LES HOMMES ET LES DIEUX: trop bizarre !
Soit l'Occident ne comprendra jamais rien à rien (et salopera toujours tout !). Ce qui forme un flambant scandale puisqu'il "dit" l'histoire du monde entier: s'il a tout faux, y'a intérêt à l'en dessaisir. Vite.
Soit, à part quelques êtres exceptionnels (shakespeare a dit qu'on les "reconnaît" au cercle d'imbéciles qui voudraient leur piquer le truc sans se cramer dans l'expérience – et qui ont l'air de se croire très malins, donc "trop" visibles…) tout le monde a refusé, évincé ou négligé le legs, l'héritage. En conséquence, pour les plaintes on se calte, plus vite que ça…
…..repérez, pourtant, que quelle que soit la solution, se dépêtrer des religions vaut toujours mieux…
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des morts sortent les ruines
les cris
des juges frénétiquement l'ombre
replie la joue sèche du temps
où tu brûlais les caniveaux
où tue
tue tue pour le plaisir de tous
veuillez respecter les pelouses…
…non les hommes…
tue tue
tue tue pour le plaisir de tous
l'eau de nos frissons
et la porte en pygama
du feu dont chantent nos bras
au ciel qui finit mal
aux moignons sourds
où le soleil s'éteint
le jeu du Je traîne trop de cadavres
quand tue tue
pour le plaisir de tous
tue tue
ton horizon de sang de ténèbres
%%%%% Il Y AURAIT TOUJOURS DES JUGEMENTS:
or, en nous, demeurent estimer, jauger, soupeser, mesurer, apprécier, discerner, évaluer, goûter, etc – toutes qualités qui nous permettent de devenir ces éléphants qui dansent dans des magasins de porcelaine sans jamais rien casser –
apprendre à juger ainsi sans condamner nous éviterait de passer par les cases
infernales et hiérarchisées - que le mal "accepte" la hiérarchie, voici qui le rende plus que risible (piteux !)- , oui ou non ?
%%%%%
je ne sais pas comme s'il brouillait au fils les tablettes d'argile
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le ciel est sur le cou des pendus
les doigts mouraient au seuil des morts
comme le pêcheur aux bancs de pierre
ramasse son ombre au minuit
et la dépose sur les pas de la mer
j'ai vu la vierge aux cheveux de supplice
le sein brûlé jusqu'à son charbon
bondir en croix blanche à la paume des mousses
l'océan aux nageoires dures n'est que
poissons dissolus
le ciel est trop près de la mer
trop près pour gravir la vague des rencontres
pour étreindre les charbons
des corps soûlés de terre
assouvis de forêts
trop près de la tunique d'un soleil bleu
le christ est baleine mourante qui hurle
à chaud et s'y noie la colombe des
yeux purs
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Anachronisme louve
Ma nudité esquisse l'eau
Les chapelles où viennent sourirent
Les chairs d'atmosphère disciple
Les yeux ont roulé sous les galets
La mer s'est défaite
Paille sous la peau
Où le vent violente
Le cri dernier espace à mourir
%%%%% LE BOUDDHA DISAIT SI VOUS CROYEZ A CE QUE JE DIS SANS REFLECHIR NI DISCUTER J'AURAI DONC TOUT RATE !!!
semble que lors des "transmissions" de ces époustouflantes expériences (qu'ils ont transformé en objets insensés de "business" "hyper cool", dites, parfois, par étourderie, religions!) - aucunes des règles de l'honnêteté ni de la loyauté n'aient été respectées. Plus fastoche de se passer de tous ces fatras de fats. Et de, tout de même, accéder à ce qui nous dépasse tant (sans dire quoi que ce soit d'autre que de décrire, simplement, toute l'expérience – c'est pas commercial, donc c'est vrai !!!). Yes jerrican ?
%%%%%
il saisit le soleil par les ombres
à la suie d'un faux pas
des cernes sous les cris
où le ciel en blocs épars
se vêtit d'un oiseau perdant ses
poissons de squelettes que l'on pousse
au bord du lit
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Soleil sculpte une pierre
une apparence plus que de pierre
Et je pulse au chantonnement de la matière
La folie que rouille la nuit
butte ventre à terre sur cette pierre en stupeur
La buée des morts me ronge les yeux
%%%%% SE DIRE ATHEE EST AUSSI UNE RELIGION:
vivre en dehors de toutes les religions représente bien la subversion la plus tranquille et radicale. En effet, pour qui est "distancié", brechtiennement, on capte bien dans l'athéisme le vizir qui veut prendre la place du vizir: future tyrannie, n'y'a ka voir ses tenants vous pigerez les "aboutissants". Non, merci l'athéisme (du fait de sa compulsion obsessionnelle) ne nous nettoie pas la peau de la "machine pénitentiaire" des religions…
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mort d'un souffle à peler la lumière
le feu humide panse les tours du froid
noues tes sangs !
à la lueur du brandon des derniers vêtements de femmes
mes veines courent comme rivières de diamants
sous ma peau devenue prairie entière
tout mon corps est parti, là, autour de moi,
enfin, enfin, j'ai l'air libre…
noues tes sangs !
aux bivouacs du soleil où
l'humide orange bénissez
vos souffrances
enroule les artères autour des ruelles
du cœur
les pierres du sacrifice
sans un arbre vert
crient l'est d'un cristal
saigne le gardien des yeux
les bêtes descendaient aux abris
une lune fendue à la grève pourpre
s'appuyant le menton vers la mer entrouverte.
Le drapeau des veines
décharge une mitraillette nette
Sur, obscurcie, ma voix
Assis sous un cheval de meurtres
C'est un château chanté qui
tourne autour du
soleil
Il crie bientôt égorge l'œil
du juge
Je suis au courant – d'air
Il y a du sang entre les enfants
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les os des tympans déments
sourdement les yeux
sur l'évier des fanes de choux
un squelette richement assermenté
se fond dans l'équatoriale forêt
brûlant, ignorant trop le ciel
un frôlement microcosme
mitrailleuses qui époussettent des
enfants
les doigt giclant de vent
%%%%% UNE SEULE PHRASE ANNULE 2000 ANS DE JUDEO- CHRISTIANISME:
"si la chair vient de l'esprit c'est une merveille mais si l'esprit de la chair c'est une merveille de merveille" (Yeshoua, an 31 ). Après que toute cette clarté ai été manipulée (cité dans un "nouveau", comme si l'ancien n'était pas déjà assez ouf! Testament!) ou bien que la si peu rationnelle "folie cartésienne" (séparation de l'esprit et du corps: macache, pas pire folie, on enrage on te largue !) ai pu durer si longtemps (merde! elle dure encore !). Pareillement, toutes les simagrées "hiérarchiques" et autres escroqueries indignes – ce n'est pas de son fait. Réparations et procès à tous les étages: réhabilitations rétroactives de tous les persécutés (elles/ ils avaient bienpigés, ils avaient raison: la sagesse vient du corps...). L'esprit "incarné" c'est la sensualité à tous les étages Le corps guide, le corps sait (!), les scandaleuses écoles ne nous apprennent pas le corps et tout le corps. Depuis 2000 ans, nous est même "appris" l'inverse de cette vérité (le corps détient les 3 amours – à vous de comprendre lesquels…) ! Tout savoir abstrait (celui des soi- disant "élites"!) rend "inhumain" et doit être considéré comme toxique, dangereux, asocial ou barbare. Un être "humain" (espèce à venir !) doit équilibrer son "quotient émotionnel", tous ses sentiments, son sens social et moral avec ses soi –disant "facultés intellectuelles" (ce Q.I., trop mis en avant, qui transforme en incomplets barbares furieux ce qui fut des enfants "complets"). Vous voyez une seule phrase vraie (dite il y a 1979 ans) et toute cette mascarade s'effondre. De A à Z…On y peut rien, l'Histoire commence et finit: ici, l'ère judéo-chrétienne est définitivement close…
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un lampadaire se tord des entrailles de la terre
flashes sur demain au fond
du fleuve de ton arche crânienne
dans les lions de tes cheveux
la crémation jusqu'au matin
évadés du paradis
on y creuse des tunnels aussi
oui évadés du paradis
oui on y creuse des tunnels aussi
des enfers c'est vous qui vous croyiez vouloir fuir
refusant toute autre version
celle où nous voudrions vous rejoindre
vous demanderez- vous
pourquoi…
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la sainteté part des pieds
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la lie d'égarement si
tu
la lances à la sébile du ciel
l'écorce en sa gorge pourrie
boutonnera les fagots de la mer puis
l'herbe incendiée à la taille souple
des jours
l'édredon des planètes
divisera les genoux en fronde
à la graisse de ta nudité
%%%%% LA LOGIQUE LOGE TOUT:
donc c'est bien la longue marche promise sur la Terre tenue (depuis 1969 nous avons tous vu sa bonne bouille de boule bleue !!!). Bref, l'immense (puisque itinérante et ubiquiste!) fête mondiale: proche ou lointaine ?
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je suis né pour la forme
en 2 parenthèses
quant à la matière ce fut par pur hasard un
blanc
c'est du moins la thèses des parents
Fermons la parenthèse !
%%%%% QU'ONT DIT LES RELIGIONS:
à part foutre leur né dans les braguettes et les ceintures de chastetés…que les conceptions de l'esprit "incarné" ressemblent aux conceptions de la chair. Que ça "se" produise ( tous les grands évènements, les émotions grandioses, les partages et les extases! ) reste tellement supérieur à "produire" (produire pour que ça ne se produise pas: pas futé du tout ! le capitalisme forme bien une arriération mentale !). Que les fils sont les fils (de quelle toile) des filiations, que la dette reste cadette, puisque l'aîné se placerait, plutôt, à l'aine. Etc, etc. Une cartographie du "faire pour le mieux", en fait: le langage formant (avec la réalité) les 2 ANDROGYNES parfaits – sûr que le langage "en sait plus que nous"…Par exemple, pa-ternité, ma- ternité ou fra- ternité, ce ternaire, ce 3 si puissant puisqu'il représente la résolution de tous les conflits (2 c'est la guerre, 2 entêtées versions opposées, 1 seule doit surnager – donc, on chute dans la folie collective de tout détruire JUSTE pour cet enfantillage !). 3 englobe maternellement les 2, les surpasse en ne choisissant pas mais en com-prenant, prend, partout, le meilleur et crée du futur: un peu comme le travail d'un corps enceint, non ?
%%%%%
le jour, le soleil
peuple se tait
%%%%% C'EST BIEN LE DRAME !
et toujours partir
se dire
je n'ai pas compris
croassent les corbeaux crient
le crachat se perd dans son crachat
son cimetière de cendre
au creux de sa mort à pic
et toujours marcher
ne jamais savoir
que l'homme est un mégot
son odeur tabac froid.
(à suivre)
******** 2 ème partie************************
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
le limpide, un peu
une robe rouge me hurle le sang
l'image de mon image est prise aux feux
croisés
de la goutte de rosée
engluée telle une perverse prière
la foi prédit en ta fixité opaque
le crime est le chemin qui parcourt l'amour
de fonds et comble la sueur sinon
à un jet de sang de là
la roche s'est entrouverte emprisonnant l'oiseau
se serait-elle toute ouverte mais la fureur
des eaux
à un fagot de cil de là
un torrent a jailli qu'une perle a coulé
couché sur le retour d'un amour en retrait
Et
la roue du temps
a troqué le mécanisme des aigrettes
pour un coup sec sur l'œil d'une vierge
%%%%% SE MIRER DANS LES MIRACLES:
lorsque aura été fait tout le tri du "visuel" dans les religions, leurs apports "scientifiques" ou poétiques deviendront évidents. "L'après religions" c'est récupérer tout ce qu'il y a, partout, d'"humain" ( l'humain remplace le Q.I cette E.H. évidence humaine, désormais, pour tout de "responsables" ou "décideurs" (corps, sentiments, émotions placeront les abstractions à la part congrue) interdits de tout "intellectualisme décisionnaire"…
%%%%%
des matériels marteaux
traversent la rue aux jaunes ombres
qu'ils écrasent
un sursaut d'eau vierge
coule à la cuisse basse
les flammes des nuages frappent
la rue des verres
à travers
un corps
que referme sa vue sèche
%%%%%
la libellule informée libellule
n'a pas d'homme forme sinon
la granulée vivant libellule
sourcille à l'enveloppe d'homme
la matière et non la forme dit l'humaine homme
ou du sachet d'eau glissant de poissons d'œil
retrouve la vue sèche
entre les tas de sang
des dieux
%%%%%LES ANIMAUX ANIMES , PAR QUOI ANIMES ?
l'humain joint les 3 règnes, minéral végétal et animal en créant un 4 ème règne qui les métisse…Vu qu'il détruit, systématiquement, les 3 autres, ça risque beaucoup moins d'arriver…
%%%%%
l'œuf pourri des yeux dont le ciel d'abord
la terre ensuite s'en sont allés
%%%%%
la blanche nuit coulait sa flamme
dans 20 000 cœurs d'enfant
un mince va-nu-sang touche mon cri
ce n'est plus la peine les lions
sont fondus les arbres à teck
le soleil tousse le matin
l'empreinte de son sang déplaisant
qui meurt
dans la mesure
où la fumée étanche les traînées de cœurs
le profil caravanier
sursaute à l'embouchure des rues
une ombre percée de temps en temps
oublie sa peau
derrière ses fossés loins
%%%%%
on ne connaît son cul que par ouï dire
%%%%% NOS ANGLES MORTS NOUS OBLIGENT A ECOUTER LES AUTRES:
écouter aux écoutilles du bateau – c'est carrément d'un acte physique, athlétique, directionnel, gymnique, dont il s'agit à écouter. Les dits primitifs savaient très bien le faire. Le principal dommage corporel des égarements religieux c'est surtout de nous avoir fait perdre (profondément dans les têtes !) toutes ces qualités premières. Sauf pour les …génies…mais vous ne les écoutez pas…puisque, en tout, votre si piteux "réalisme"(!) c'est d'encore et toujours les "contrarier" (vous croyez ???). C'est juste une très mauvaise affaire que vous faites à vous "séparer" d'eux…Eux continuent, c'est tout ! C'est clair que vous avez vachement merdé: intelligents, ils savent lire dans vos pensées - impossible de faire comme si vous ne vous étiez pas exagérément acharnés à multiplier les conneries (priver la collectivité des génies c'est la bourde énorme !)…Entendre n'est-ce pas ce qui rend toujours plus tendre ? Jusqu'à se tendre…
%%%%%
connais- tu cet appel
d'une barbe dépenaillée
ce moignon de sève
que le diamant fleurit
un livre ouvert: …ils appelaient ça… dieu…pas idiot…
%%%%%
la terre qui jadis cloua
le ciel de son onagre voile
sur ses sillons suent hommes et hommes
une femme déchirait sa chair
pour y enfouir son sourire
Ile déserte
le cerne des yeux te défend
d'aborder et délivrer ce trésor caché
signer au bas du testament
à s'en dépêtrer la peau
et vivre sur le dos d'un arbre
qui fleurit et grandit à coups de fouets
l'armée fantomatique des veines
dort du sommeil des batailles
la flèche empêche dorénavant
la gorge de palpiter
les étoiles en furie dessinèrent
l'arc qui la tira
%%%%%L'APRES RELIGIONS C'EST, ENFIN, REPARATIONS POUR TOUS LES ARTS:
devenus garants solides et premiers des socialités. Avec eux tout changement se crée à partir de votre changement physique – pas que verbal. Pas de changement sans notre changement complet (émotionnel, affectif, moral, sensuel et pratique). Le corps devient le guide qui recèle des savoirs inemployés, mais très latents. En conséquence, les créatifs doivent, rapidement, diriger tous les médias et en virer les trop incapables et "inhumains" (c'est un monde lorsque cela est supposé relier les "humains" !) hiérarchiques…etc.
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un pont changeait de ciel
$ à la lueur des musiques immobiles
%%%%%
complainte de la terre – battue
je suis la croyante qui ne veut plus croire – dieu
n'a-t-il pas eu son chant de gloire
je suis l'incroyante qui dit non
la politique m'a tué trop de mes garçons
%%%%%
le bûcher gagne la vie
père le bleu feu
la cigarette de son souffle
jusqu'au cendrier bas des fatigues
%%%%%
…juste aux flux des phalanges….
%%%%%
quelle est dure à hoqueter
la bouteille à la langue conge
dont le fond s'abîme aux tiges
des outres vides
%%%%% NOMBRE DE DETRESSES HUMAINES VIENNENT DE L'INEXISTENCE EFFECTIVE DE L'HUMANITE:
l'humanité n'est pas une pensée, un intellectualisme, une abstraction – tout juste un sentiment, le "sentiment d'humanité". C'est pour cela que le plus grand de tous les joyaux a échappé au si grossier, incapable, et, trop souvent, crétin, intellectualisme. Les mots, toujours en avance, signent dé-tresser pour qui perd tout "lien" social, la corde cordiale s'effiloche, perd ses fils et crac! plus aucune tresse, ce qui détresse, visiblement. Aucun mot n'est abstrait: mais pour les manier, il en faut tout un savoir androgynal affectif et émotionnel (ça s'apprend! Mais où : à vous de le trouver !!!)…
%%%%%
le foin osseux pose une mouche au coin des plaintes
%%%%%
la nuit a cuit le ciel plus
que les miettes d'orties
pendant que les cieux lançaient
de cette poudre qui fait éternuer les
nuages
échelonnant les cordons de
la bourse des corps
dénoués
en
pluie
%%%%%
et les mots blancs ruminent
sur la face des clowns
des clowns qui rongent à petits bruits
leur tristesse
au clapotis des cercles
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 4 " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2 " Le roman de l'économie", ou onglet 3 " Rien de plus solide que le solidaire".