Dire primitif serait une appropriation culturelle ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Dire primitif serait une appropriation culturelle ?

Formulé ainsi c’est assez tentant. En effet, nul primitif ne s’est lui-même appelé primitif (ce qui est premier) et ses créativités culturelles, il les a bien plus ressenties comme vivantes et non comme primitives. Nous avons toujours prouvé que poser des étiquettes c’est s’interdire de vraiment comprendre les évènements, d’être avec, à l’intérieur, d’y participer. Faire l’expérience intime de quoi que ce soit fait perdre la sale manie des étiquettes. L’appropriation culturelle serait alors se prendre pour un magasinier : tout stocker dans un hangar anonyme afin de ne surtout pas le vivre ? Devenir des insensé.e.s insensibles ?

C’est que le fond du débat n’a jamais été formulé fermement : ce qui se lit comme les déterminants culturels sont ESSENTIELS …toutes les formes de pensées l’admettent très fort. Mais, après l’avoir admis puissamment,  une grande partie de ces prétendues pensées, ensuite, traite la culture comme…secondaire (on peut la traiter en marchandise, cela ne les révulsera jamais!). C’est tout de même une grande incohérence de pensée que ceci : les pensées du n’importe quoi ? Qui nous conduisent aux aberrations suivantes :

 L'appropriation-culturelle-un-concept-si-dangereux-!

« Interdire à l'autre de parler ou d'écrire sur des sujets auxquels il serait par essence étranger me semble être un processus mortifère pour les humains.

 

C'est cela ce qu'on nomme l'appropriation culturelle, ce refus, cette injonction faite à l'autre de se tenir loin des champs de la mémoire spécifique à une minorité afin qu'elle demeure la seule propriété des membres de cette communauté, mouvements identitaires extrêmement présents en Amérique et au Canada qui sont parvenus jusqu'à empêcher la tenue de pièces de théâtre, des récitals de chant au motif qu'ils constituaient des profanations de la mémoire à nouveau bafouée, une répétition des préjudices subis, dont le seul but serait de s'enrichir sur le dos de victimes incarnées dans l'imaginaire collectif par leurs descendants.

Autant le dire d'emblée, à titre personnel, je trouve ce procédé non seulement contestable d'un point de vue intellectuel mais surtout immensément dangereux pour l'ensemble du corps social. Car non seulement on exige de ce dernier qu'il reconnaisse ses fautes, ses manquements, ses outrages commis dans les siècles passés –salutaire et nécessaire reconnaissance!– mais pour mieux le punir, comme une sorte de vengeance [[ masochiste vengeance puisqu’elle se fait d’abord mal à elle-même !]] qui enjamberait les siècles, dans une sorte d'exaltation des tragédies passées et d'exigence d'expiation, on l'apostrophe si d'aventure il se proposait d'évoquer par le biais d'un processus créatif le sort de persécutés avec qui il n'entretiendrait aucun rapport.

Pareil comportement ne peut avoir que pour conséquence de cloisonner les communautés chacune dans leur douleur respective, de les condamner à se replier sur elles-mêmes dans une sorte d'accaparement de la mémoire qui interdirait tout dialogue, toute transversalité, toute tentative entreprise par l'autre de s'identifier à un héritage culturel dont d'office on l'exclut afin de mieux rester entre-soi, entre victimes ou descendants de victimes, funeste huis-clos qui ne fait que creuser l'incompréhension, la rancœur, l'amertume déjà à l’œuvre au sein de la communauté toute entière [[ ces pulsions d’auto-enfermements ressemblent à du masochisme pur et dur. Se faire souffrir mais faire souffrir les autres comme « preuve » ( ?) suprême de grandeur morale …nous y voyons plutôt un protectionnisme existentiel ennemi de soi et des autres. Une immense régression collective toute entière surgie de la monomanie de « nommer » tout au lieu de faire l’effort de comprendre. D’éloigner les autres, et de les maintenir à distance, à coups de fourches d’étiquettes. Un peu comme des cerveaux sommaires (qui osent qu’ils « connaissent l’ordre » !) pour qui faut tout ranger…sur des étagères. Les humains aussi. Afin qu’ils ne se lancent plus à vivre spontanément et sincèrement !]].

Si on peut comprendre et même encourager la soif de reconnaissance, le besoin d'inscrire les tragédies d'antan dans le récit national, d'honorer la mémoire des victimes, d'éclairer les contemporains sur les agissements délétères des générations passées, on ne saurait admettre que ces mémoires soient ainsi confisquées, placardisées [[ c’est bien le propre du tropisme prégnant du capitalisme libéral qui dit « tout pour moi et rien pour les autres ». Cette grave maladie mentale au lieu d’être soignée est envenimée – par les médias fous ; aussi, des prurits malsains ne peuvent que surgir, avec le même modèle mental, dans les cultures sabotées…]], enfermées dans une sorte de sarcophage sacré dont seuls les descendants des victimes pourraient exposer les reliques.

Je comprends cette rage, cette colère, cette violence même des minorités qui ont eu à subir pendant trop longtemps les agissements d'une majorité inexcusable qui ne leur a laissé d'autre choix que de se soumettre ou de disparaître [[ tout commence par l’éducation mais de permettre aux capitalistes de monopoliser l’éducation de nos enfants ne peut que faire régresser vers moins de civilisation…de nombreux exemples d’écoles maternelles qui apprenait aux enfants à gérer eux-mêmes les conflits, les différences, les microdrames, malgré leurs succès flagrants (on peut s’affirmer vraiment sans nier personne !), se voient prohibées par ces cerveaux qui ne méritent vraiment plus de respect.  Face à l’éducation il n’y a…aucun impératif économique ! Ne laissons-plus les enfants entre leurs mains : ce sont de vrais barbares ! Il « faut » que l’éducation…rapporte oui des profits…]]. Et autant je suis à leurs côtés lorsqu'il s'agit d'obtenir réparation, reconnaissance des préjudices subis, inscription de plaques commémoratives, instauration de jours dédiés à l'enseignement des traumatismes subis, autant je les crois dans l'erreur quand ces personnes entendent interdire des spectacles, des pièces de théâtre, des romans d'individus évoquant ces blessures-là sans pour autant appartenir à la minorité les ayant subi –interdire n'est jamais, jamais une solution [[ clair : et le libéralisme n’est qu’interdictions arbitraires – il ne peut donc être la solution !]]

C'est surtout méconnaître la force du génie humain [[ c’est tous ces médias simplistes et irrespectueux des humains qui ont déshabitué du contact des penseurs, artistes exigeants et vrais écrivains, etc. – dont l’expulsion des médias, livrés à des amuseurs incultes, crée un grand vide. Leur absence dans la culture de masse accélère donc la barbarie en marche ]],  et, l'aptitude de l'esprit à transcender le réel pour s'emparer d'un sujet, d'une cause, d'une mémoire qui n'est pas forcément la sienne et la retranscrire avec de tels accents de vérité, d'empathie que jamais on ne pourrait soupçonner l'auteur d'être ataviquement étranger au monde ainsi décrit.

Les sanglots de l'homme sont universels et doivent être partagés par tous.

Sans exception             [[mise en page impeccable mais reconnaissable !]]. »

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Touche-pas-à-ma-culture-:-dans-les-méandres-de-l'appropriation-culturelle

 

« Selon Susan Scafidi, professeur de droit à l'Université de Fordham et auteur de l'ouvrage Qui possède la culture?, l'appropriation culturelle serait « la mainmise de la propriété intellectuelle des connaissances traditionnelles, expressions culturelles, ou objets rituels d'une autre culture sans en avoir la permission. Ce qui comprend l'utilisation de musique, vêtements, langage, cuisine, ou folklore.»

Le problème majeur réside dans la fragilité de la ligne de démarcation entre appropriation positive (appréciation) et appropriation "négative". S’il est nécessaire de conjuguer l'emprunt des codes d'une culture avec une connaissance profonde de son patrimoine historique, on peut aussi imaginer quelles seraient les conséquences d'une dénonciation systématique de leur emploi par tel ou tel groupe socio-culturel. Le jazz ou le hip-hop serait alors l'apanage exclusif des peuples noirs, le rai des maghrébins, et la variété française celui des franco-français. Un paradigme raciste, qui nous priverait surtout d'un potentiel créatif énorme. Depuis l'histoire de l'humanité, la création artistique a évolué au rythme du métissage des inspirations, donnant naissance au jazz manouche, au Kezomba, ou l'électro Chaabi. La culture est un flot nourri en permanence d'influences extérieures, lui donner le statut "d'intouchable" réservé à une certaine catégorie de personnes, la tuerait par essence [[ mais, structurellement, qui est l’ennemi de la culture, celle qui rapproche les peuples, qui renforce l’esprit critique et nous fait vivre la cure des curiosités maintenues ? Nous en savons quelque chose nous qui vivons ces censures arbitraires dès le plus jeune âge mais avons, avec une grande chance, réussi à transmuter ce fardeau en évènement quotidien qui nous permet de lire dans ces prétendus dominants à travers leurs murs…nous sommes tellement dans l’égalité existentielle que, face à cela, ils/elles ne commettent que des balourdises et des erreurs fertiles. Ils ne savent pas danser la vie ! Nous les vaincrons donc sans autre effort que de continuer à être nous-mêmes !]] .

D'autre part, "criminaliser" cette rencontre revient à renier son potentiel d'hommage et de valorisation. A l'instar de l'artiste londonienne Hannah Habibi qui change l'image des femmes musulmanes dans la société à travers ses œuvres décalées et ludiques. On peut donc s'interroger du bien-fondé de l'annulation d'une exposition destinée au Kimono au Musée des Beaux arts de Boston, ou de celle d'un cours de yoga à l'université d'Ottawa.[[ en effet, depuis le début de l’Histoire, aucun censeur n’a jamais pu prouver qu’il/elle avait la stature pour le faire : ce qui à 90 % se traduit par provoquer des désastres si néfastes à l’évolution sociale. Censurer c’est prouver que l’on n’est jamais à la hauteur !]]

Le rôle de la culture n'est-il pas de lever les barrières au lieu de dresser des murs, dans le combat pour l'égalité des droits ? »....[[ encore faut-il que le combat pour l’égalité ne baisse jamais les bras puisque toutes les inégalités financières sont…illégales en Droit. C’est ce que démontre « Légalité de l’égalité », disponible ici.

Oui-à-l'appropriation-culturelle-

«Les mouvements identitaires du 21e siècle sont tous sur la défensive face à un ennemi imaginaire. Qu’ils viennent de la droite extrême ou de la gauche, qu’ils viennent des minorités ou des majorités, ils sont tous aussi dangereux les uns que les autres parce qu’ils veulent enfermer les individus dans des catégories stéréotypées de plus en plus hermétiques [[ les préJugés c’est la forme la plus maladive de la fainéantise du cœur qui refuse de faire le moindre effort pour les autres, mais, en plus, exige que ceux-ci soient à ses pieds , gavé.e.s de respect – est-ce vraiment réaliste ?]].

Les puristes défenseurs de «l’identité ethnique» se trompent de cible. À force de lutter contre le racisme, ils deviennent eux-mêmes racistes. Ils tiennent le même discours que les suprémacistes blancs et les autres idiots néonazis qui voudraient enfermer les groupes ethniques dans des ghettos peuplés de «traditions ancestrales» entourées de clôtures infranchissables [[ des douanes et des frontières de plus, comme s’il n’y en avait pas assez ?]].

Oui, le racisme existe bel et bien [[ même s’il ne repose sur aucun fondement rationnel – c’est juste une lubie barbare de cerveaux qui ne veulent jamais rien savoir, rien rencontrer et rien…partager !]]. Certains peuvent subir ses effets quotidiennement et personne n’y est à l’abri. Mais, le racisme est surtout une «croyance» et une manière de se percevoir face à autrui. Pour le combattre, il faut certes agir, mais il faut d’abord cesser d’y croire.

Je refuse que nous vivions tous enfermés dans nos petites «boîtes identitaires»: les noirs avec les noirs, les blancs avec les blancs [[ soit tout le monde SANS les autres – plus de société, une dissociété !]], les Chinois, les Juifs, les Musulmans, les Québécois, les Cris, les Maoris, les Celtes… Je refuse de croire à ces prisons raciales, ethniques et culturelles, entourées de murailles invisibles qui ne font que contribuer à nous isoler davantage les uns des autres [[ et gardés par des maton.ne.s qui atteignent le fond du ridicule malsain, puisque brandissant « leurs seuls » droits, ils/elles n’en laissent aucun pour les autres]]. Je refuse de taire mon désir de connaître et comprendre la diversité des expériences humaines, et jamais je n’accepterai l’argument disant que celui qui vient de «l’extérieur» ne peut pas vraiment parler, ne peut pas utiliser les symboles d’une culture différente de la sienne et ne peut pas vraiment comprendre ce qu’il en fait. L’appropriation culturelle est la seule chose qui permette une véritable remise en question et un dépassement de soi.[[ être un esprit libre et le rester c’est, tristement, admettre qu’il faut s’insurgir aussi contre les conformismes qui nous entourent. Et ne jamais laisser un millimètre. Les confortmistes sont les ennemi.e.s désordonné.e.s de la civilisation. Il faut leur faire comprendre qu’ils ont tellement tort qu’ils ne commettent plus que des torts !]].

Indigènes-de-la-république.fr/-appropriation-culturelle-j'ai-tout-compris-!

« De tous les crimes du colonialisme, aucun n’est pire que la tentative

de nous faire croire que nous n’avions pas de culture propre ;

ou que celle que nous avions n’avait pas de valeur. » Julius K. Nyerere

"Le pouvoir blanc nous dépeint comme dépourvus de culture. Sauf en deux occasions :

– pour expliquer défavorablement nos comportements ;

– pour l’agrément illégitime des Blancs."

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Afin d’y parvenir, sachons déjà où y-a-t-il, collectivement, actuellement, une grande exigence ? En France, aussi bien qu’ailleurs, les moteurs de la révolte actuelle viennent des services de soins à la personne. Ce que nous trouvons dans «The Revolt of the Caring Classes». Dont David Graeber précise : « C’est une notion difficile à traduire en français, sur laquelle je prépare un livre en ce moment. Je désigne par «caring classes» toutes ces personnes qui prennent soin des autres, que ce soient dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la pensée, de l’écriture, des arts, du social, etc. Le mouvement ouvrier du XIXème siècle nous a laissés avec cette idée, en partie patriarcale, que seul le travail qui produit a de la valeur. Pourtant, la plupart du temps, le travail ne consiste pas à créer des objets mais à les entretenir. Un verre n’est fabriqué qu’une seule fois, mais il est lavé des milliers de fois. Et ce travail d’origine est oublié, sauf par les salubres anticonformistes. Aujourd'hui, aux États-Unis, en Angleterre, les grèves ont souvent lieu chez les enseignants, les infirmiers, les urgentistes, les éducateurs, les soignants, etc. »....Ce…retour au réel tel qu’il est nous laisse devant une terre sombre quasiment jamais interrogée : les rapports des dirigeants et de la réalité. Dans le sens sont-ils plus prés du réel ou plus éloignés ? Etc. les réponses sont assez terrifiantes ! D’autant plus que la tâche reste d’ampleur : il ne faut pas peser trop sur l’image afin de, fidèlement, la restituer !

L'identité-culturelle-n'existe-pas

« Pour le philosophe François Jullien, celle qu’on appelle l’«identité culturelle», heureuse ou malheureuse, est un sentiment et une croyance qui entrave notre capacité à penser une vie commune, politique [[ comment s’insinue  ces ennemis de nous-mêmes en nous ?]]…comme il n'existe pas d'insécurité culturelle, mais seulement un «sentiment» d'insécurité [[ nous ne pouvons obtenir aucun certitude mécanique simplisye gen,re oui-non, blanc-noir, etc.]]. Puisque l'identité culturelle se réduit, in fine, à un sentiment qui persiste, comme l'atteste le tournant dextrogyre [[se réfugier dans les fausses droites pour avoir ce faux sentiment de sécurité – c’est bien se tirer une balle, mais dans les 2 pieds !]] que prend ce début de siècle. Il s'agit donc pour François Jullien, sept courts chapitres durant, dans son livre Il n'y a pas d'identité culturelle, d'analyser méthodiquement la notion d'identité culturelle, afin d'en dévoiler les contradictions.

À LIRE AUSSI : Comment la «pulsion identitaire» divise la gauche

(…) Reste pour l'auteur à savoir pourquoi l'Occident s'est forclos dans cette croyance à l'universel.[[ oui mais que de lui-même et pas des autres ce qui ne peut être qualifié d’universele mais bien de…mégalomanie]]. La généalogie de cette erreur est nourrie par des considérations linguistiques, attendu que «ces façons de parler sont aussi (d'abord) des façons de penser». Des notions comme l'être et la substance sont impossibles dans la langue chinoise, car cette dernière est caractérisée de part en part par la fluence: «pensons que “chose”, en chinois, se dit “est-ouest”, dong-xi, non pas donc en tant qu'essence, mais que mise en relation». De même pour la distinction européenne entre unité et pluralité: «le chinois est sans morphologie, donc n'a pas nécessairement (grammaticalement) à choisir entre le pluriel et le singulier».(…)

La notion d'identité culturelle pose deux problèmes (chapitre 4): l'un en amont, l'autre en aval de la différence culturelle. Poser une identité première en amont des différences culturelles observables, c'est se risquer à poser un contenu idéologique, c'est-à-dire contingent, arbitraire. De ces erreurs procèdent les «mythologie[s] de l'Un premier et du monisme [[ les religions dominantes actuelles sont…monistes – celles du un seul tout seul !]]», comme le mythe de la tour de Babel. Néanmoins, «il n'est pas de culture dominante sans que ne se forme aussi –aussitôt– de culture dissidente (underground, “off”, etc.)».

En aval, on voudra traiter du divers des cultures en termes de différences, de sorte à vouloir isoler et fixer chacune d'elles dans sa fausse identité. «Or, cela est impossible puisque le propre du culturel est de muter et de se transformer –cette raison est massive puisqu'elle tient à l'essence même de la culture [[ en concret, soit nous sommes métis de l’Humanité soit on nous ne sommes jamais entrés, même d’un centimètre, dans aucune culture…de plus - comme le prétendu pouvoir économique est illégitime, il ne peut prouver ses abus de pouvoirs incessants, son premier acte est de toujours…combattre la culture. La vraie !]].» Et l'auteur d'ajouter :«car comment caractérisera-t-on la culture française, en fixerait-on l'identité? Sera-ce sous la figure de La Fontaine ou bien de Rimbaud? Sous la figure de René Descartes ou d'André Breton?» [[ cela est purement scolaire, donc l’aberration de poser des étiquettes afin de pas entrer dans les si salubres…raisonnements. La culture c’est la vie elle ne peut donc finir à se déFinir !]].

Quand bien même l'on préférerait les ressources à l'identité culturelle, demeuraient deux menaces (chapitre 5): d'une part le communautarisme –«si l'on n'organise pas la défense [des ressources], il adviendra un jour, peut-être pas si lointain, où l'on ne pourra plus étudier Molière ou Pascal à l'école, de peur de choquer des convictions ; et aussi, élémentairement, parce que la connaissance de la langue commune, le français, y compris classique, ne sera plus suffisante»–; d'autre part, l'uniforme, dans la langue du globish, où le marché fait "son" monde. »

L’obsession des fausses élites au pouvoir reste, en effet, de priver les français

………………………………de leur langue, langue faite pour le futur !

 

….………(à suivre)

…………………………….%%%%%%%%%%%%%%

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

 Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui ne prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

une nette appropriation culturelle - En couverture : Sophie et cie « vous êtes ici ».

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Dire primitif serait une appropriation culturelle ?
L'appropriation culturelle flagrante

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natifs...

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Néo-primitivisme d’un haut comique puisque les primitifs ne se sont jamais perçus en…primitifs !

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Il adviendra un jour, peut-être pas si lointain, où l'on ne pourra plus étudier Molière ou Pascal à l'école, de peur de choquer des convictions

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manque le rouge des partages et des gratuités…

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Le désastre existentiel de l'effondrement libéral

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Dire primitif serait une appropriation culturelle ?
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Capital social et enjeux de pouvoir : un monopole socio-politique de l’appropriation

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Les vrais peuples de Notre Amérique

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Nave Nave Fenua (Delightful Land) (1894), Paul Gauguin

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Dance around the golden calf (1910), Emil Nolde

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Ce qu'on leur reproche: faire de la récupération avec une culture qui n'est pas la leur, sans autorisation et en négligeant la dimension parfois symbolique des choses.

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Les critiques récentes et la censure dramatique des pièces SLAV et Kanata ont fait remonter à l’avant-plan le concept «d’appropriation culturelle».

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Indigènes de la République : qui semble ici manquer complètement de culture ?

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Les dérives des privatisations obsessionnelles ? Il faut se réapproprier ce qui reste à tous ? Public ? Au point qu’apprendre une langue deviendrait vouloir se l’approprier !

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Renverser les arrogances ? Utiliser leurs appelations frauduleuses (migrants) contre eux ! Ils veulent imposer des discriminations, que toutes les discriminations leur retombent dessus ! C’est là que nous apercevons à quel point ils n’ont jamais eu le moinde humour. Des psycho-rigides qui ne font jamais le moindre effort envers les autres !

Renverser les arrogances ? Utiliser leurs appelations frauduleuses (migrants) contre eux ! Ils veulent imposer des discriminations, que toutes les discriminations leur retombent dessus ! C’est là que nous apercevons à quel point ils n’ont jamais eu le moinde humour. Des psycho-rigides qui ne font jamais le moindre effort envers les autres !

Qui semble vraiment déplacé ?

Qui semble vraiment déplacé ?

Bonne appropriation culturelle : Êtes-vous plus utile qu'un chômeur.

Susan Scafidi returned to campus to discuss the emerging field of fashion law and to dispense valuable advice to current scholars. Ce qui se lit comme les déterminants culturels sont ESSENTIELS …toutes les formes de pensées l’admettent très fort. Mais, après l’avoir admis puissamment, une grande partie de ces prétendues pensées, ensuite, traite la culture comme…secondaire (on peut la traiter en marchandise, cela ne les révulsera jamais!). C’est tout de même une grande incohérence de pensée que ceci : les pensées du n’importe quoi ?

L'identité culturelle : une notion à dépasser - François Jullien (2016)

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